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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1352

  • Un délire de l’UE : la lavande « produit chimique mortel »

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    L’affaire a commencé au printemps 2013 (comme on le voit sur cet article qui disait tout dès le 25 avril de cette année-là), mais elle m’avait échappé. Elle a rebondi fin août dans divers médias, et voici, ironie de la toile, que c’est par un article du journal britannique Independant, cité dans la revue de presse d’Open Europe, que je découvre la menace qui vise la lavande… Et je découvre par la même occasion que je n’ai jamais employé le mot lavande dans les 15.000 notes de ce blog… (Ah ces Bretons...)

    Donc, les bureaucrates totalitaires de l’UE, qui ne savent pas ce qu’est une plante, ni la nature en général, et ne connaissent que les « molécules », ont décidé qu’il fallait souligner la présence de « linalol » dans la lavande, ce qui fait de l’essence de lavande un produit potentiellement « mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires »…

    Voici donc l’étiquette qui devrait être bientôt obligatoire sur tous les flacons d’essence de lavande (oui, en plus, ça tue les poissons et les arbres, comme on le voit sur le troisième logo).

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    Et bien sûr c’est aux producteurs de lavande de procéder périodiquement à l’analyse de leur produit pour vérifier le taux de linalol, une analyse qui leur coûtera entre 100.000 et 300.000 €, juste pour être conforme aux normes de Bruxelles…

    Je constate que la pétition qui avait été mise en ligne et qui avait recueilli plus de 15.000 signatures trouve ces jours-ci une nouvelle jeunesse. Il est bon de la signer, même si le texte commence très mal : « Nous, citoyens du monde… »

    Mais il explique aussi « pourquoi c’est important » :

    « La lavande et les autres plantes à parfum aromatiques et médicinales ainsi que leurs extraits, sont d’un usage ancestral et appartiennent à notre patrimoine commun. Leurs bienfaits sont validés par des millénaires d’expérience.

    « Or, elles sont aujourd’hui considérées dans les réglementations européennes au même titre que les produits chimiques conçus et fabriqués par l’homme et sont soumises de ce fait à des contraintes qui rendent dans la pratique la poursuite de leur utilisation impossible.

    « Les seuls bénéficiaires de cette situation sont les industries chimiques qui auront le champ libre pour substituer des produits chimiques de synthèse à ces produits naturels, au détriment du consommateur, avec des conséquences sur la santé et au prix de la destruction de territoires agricoles et ruraux. »

  • Des armes (ou non…) pour l’Ukraine

    Iouri Lissenko, conseiller du président ukrainien Petro Porochenko, révélait hier sur sa page Facebook : « Lors du sommet de l'Otan, des accords ont été conclus sur la fourniture de conseillers militaires et d'équipements d'armements modernes par les Etats-Unis, la France, l'Italie, la Pologne et la Norvège. »

    L’information ayant été diffusée par l’agence Reuters, elle a fait quelque bruit.

    A l’OTAN, on a d’abord indiqué à Reuters que l’Alliance en tant que telle excluait de fournir des armes à l’Ukraine, qui ne fait pas partie de l’organisation, mais que les Etats membres pouvaient prendre cette initiative à titre individuel.

    Cette réponse a entraîné quelques démentis, plutôt vagues et mous, de responsables anonymes des ministères concernés.

    Italie : « Cette information est inexacte. L'Italie, avec d'autres pays de l'UE et de l'Otan, prépare une aide militaire non létale, comme des gilets pare-balles et des casques pour l'Ukraine. »

    Etats-Unis : « Aucune offre d'assistance létale n'a été faite à l'Ukraine. »

    Norvège : « Nous participons avec des soldats à deux exercices militaires en Ukraine mais il n'est pas exact de dire que nous livrons des armes à l'Ukraine. »

    Et la France ? Rien. La France n’a rien à dire. Mais peut-être que la France n’existe plus, en fait.

  • Syrie : petit rappel

    Extrait, publié par l’Observatoire de l’islamisation, d’un long article (à lire intégralement, notamment sur le rôle de l'Arabie saoudite) de Bayar Kimyongur :

    Des bataillons aux connotations confessionnelles vont se former à l’intérieur même de l’Armée syrienne libre : bataillons Muawiya, Yazid, Abou Ubayda Jarrah, Ibn Taymiyya, Ibn Kathir, la brigade turkmène « Yavuz Sultan Selim » du nom du sultan-calife ottoman qui, au XVIe siècle, massacra alévis, alaouites et chiites…

    Parmi ces groupes d’insurgés à connotation confessionnelle, il y a la fameuse Brigade Farouk, véritable épine dorsale de l’Armée syrienne libre. Aucun média occidental ne s’est même interrogé sur le sens du mot Farouk. Il s’agissait pourtant du surnom du calife Omar Ibn Khattab, considéré comme un usurpateur par les chiites.

    Nul ne peut oublier Khalid al Hamad, l’homme qui éviscéra un soldat de l’armée gouvernementale avant de crier en portant à sa bouche le coeur et le foie de sa victime : « Oh, héros ! massacrez les Alaouites et découpez leurs coeurs pour les manger ! ». Mais se souvient-on que cet individu n’était ni membre d’Al Qaïda, ni un simple milicien mais un commandant de la célèbre brigade Al Farouk affiliée à l’Armée syrienne libre (ASL) soi-disant modérée et aujourd’hui dirigée par Salim Idriss.

    Le prédicateur Andan Arour qui appelle au meurtre de masse lors de ses apparitions télévisées fait lui aussi partie de l’Armée syrienne libre (ASL) et non pas de la rébellion dite « extrémiste ».

    Ces quelques exemples montrent que la présentation de l’Armée syrienne libre (ASL) en tant que rébellion démocratique, laïque et plurielle était un pur produit marketing à destination de l’opinion publique occidentale.

  • L’interprétation la pire serait la meilleure ?

    Je veux parler des propos de François. Et de ceux du P. Pepe Di Paola, un curé très médiatique des bidonvilles argentins, « qui semble l'incarnation des paroles sur l'Eglise pauvre du Pape François », comme on dit dans le livre Les brebis de Bergoglio. L’incarnation, et l’exégèse :

    « Quand nous nous trouvons en face de personnes qui vivent ensemble sans être mariés à l'église, nous ne dressons pas de barricades, même pas dans le cas des sacrements et de la communion. Nous nous opposons à ceux qui ont seulement des préceptes. »

    Tout l’article est à lire, chez Benoît et moi, même si ça fait très mal. Et aussi le commentaire pertinent de « Monique ».

    Et ce texte de Sandro Magister qui dit la même chose :

    « Il y a des témoignages de plus en plus nombreux à propos de la manière dont Bergoglio, lorsqu’il était archevêque, encourageait les prêtres de son diocèse à donner la communion même à des personnes vivant en concubinage ou à des divorcés remariés. Lui-même, en tant que pape, aurait conseillé, au mois d’avril dernier, par téléphone à une femme de Buenos Aires, mariée civilement à un divorcé, d’"aller recevoir la communion dans une autre paroisse si son curé ne la lui donnait pas". Cette histoire, qui a été racontée par la femme, n’a pas fait l’objet d’un démenti. »

  • Il y a 100 ans, le 8 septembre 1914 : le miracle de la Marne

    Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ». Lequel « miracle » entre guillemets ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.

    Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 917, avait compilé plusieurs témoignages.

    « Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »

    Un officier allemand : « Si j'étais sur le front, je serais fusillé, car défense a été faite de raconter, sous peine de mort ce que je vais vous dire : vous avez été étonnés de notre recul si subit quand nous sommes arrivés aux portes de Paris. Nous n'avons pas pu aller plus loin, une Vierge se tenait devant nous, les bras étendus, nous poussant chaque fois que nous avions l'ordre d'avancer. Pendant plusieurs jours nous ne savions pas si c'était une de vos saintes nationales, Geneviève ou Jeanne d'Arc. Après, nous avons compris que c'était la Sainte Vierge qui nous clouait sur place. Le 8 septembre, Elle nous repoussa avec tant de force, que tous, comme un seul homme, nous nous sommes enfuis. Ce que je vous dis, vous l'entendrez sans doute redire plus tard, car nous sommes peut-être 100.000 hommes qui l'avons vue. »

    Deux officiers allemands blessés sont accompagnés par une infirmière. Entrés à l’hôpital,ils aperçoivent une statue de la Vierge de Lourdes et l’un d’eux s’écrie : « Die Frau von der Marne ! » (Oh ! La Vierge de la Marne !).Son compagnon lui désigna l’infirmière afin qu’il se taise car elle les écoutait. Elle tenta vainement de les faire parler.

    Une religieuse qui soignait des blessés à Issy-les-Moulineaux :

    « C’était après la bataille de la Marne. Parmi les blessés soignés à l’ambulance d’Issy, se trouvait un Allemand très grièvement atteint et jugé perdu. Grâce aux soins qui lui furent prodigués, il vécut encore plus d’un mois. Il était catholique et témoignait de grands sentiments de foi. Les infirmiers étaient tous prêtres. Il reçut les secours de la religion et ne savait comment témoigner sa gratitude. Il disait souvent : “Je voudrais faire quelque chose pour vous remercier.” Enfin, le jour où il reçut l’extrême-onction, il dit aux infirmiers : “Vous m’avez soigné avec beaucoup de charité, je veux faire quelque chose pour vous en vous racontant ce qui n’est pas à notre avantage mais qui vous fera plaisir. Je payerai ainsi un peu ma dette. Si j’étais sur le front, je serais fusillé car défense a été faite d’en parler. » Et il parla de cette visite de la Vierge qui épouvanta les soldats allemands et provoqua leur fuite.

    Dans une ambulance, un soldat allemand dit à la religieuse française qui le soignait :

    — Ma sœur, c’est fini, bientôt je serai mort. Je voudrais vous remercier de m’avoir si bien soigné, moi un ennemi. Alors je vais vous dire une chose qui vous fera grand plaisir. En ce moment, nous avançons beaucoup en France mais, malgré tout, à la fin c’est votre pays qui gagnera.

    — Comment le savez-vous ?

    À la bataille de la Marne, nous avons vu la Sainte Vierge nous repousser. Elle vous protège contre nous. Les officiers nous ont défendu, sous peine de mort, de parler de cette vision. Mais maintenant je suis fini. Quand je serai mort vous pourrez raconter la chose, pourvu que vous ne me nommiez pas.

    Témoignage d’un Allemand sur la bataille de l’Ourcq :

    « Pendant plusieurs jours, toute notre division a vu devant elle, dans le ciel, une Dame blanche avec une ceinture bleue flottant et un voile blanc. Elle nous tournait le dos et nous effrayait beaucoup. Le 5 septembre 1914, nous avons reçu l’ordre d’avancer et nous avons essayé de le faire : mais la Dame a paru tellement éblouissante et nous repoussait de ses deux mains de façon si terrifiante que nous nous sommes tous enfuis. »

    Témoignage d’un soldat, à Liège, après l’armistice :

    « Oh ! dès le commencement de la guerre je savais bien qu’à la fin nous serions battus. Je peux bien vous dire ça car je sais bien que vous ne le répéterez pas à nos officiers. À la première bataille de la Marne, nous avions devant nous, dans le ciel, une Dame blanche qui nous tournait le dos et nous repoussait de ses deux mains. Malgré nous, nous étions pris de panique, nous ne pouvions plus avancer. Trois de nos divisions au moins ont vu cette apparition. C’était sûrement la Sainte Vierge !  À un moment, Elle nous a tellement épouvantés que nous nous sommes tous enfuis, les officiers comme les autres. Seulement, le lendemain ils ont défendu d’en parler sous peine de mort : si toute l’armée l’avait su, elle aurait été démoralisée. Pour nous, nous n’avions plus le cœur à nous battre puisque Dieu était contre nous. C’était sûr qu’on allait à la mort pour rien mais il fallait bien marcher quand même. Nous ne pouvions pas faire autrement. C’est dur la guerre ! »

    *

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    A Saint-Germain-en-Laye, près de la terrasse du château, il y a un chêne qui abrite une statue de la Vierge appelée Notre Dame des Anglais, parce que Jacques II Stuart, roi d’Angleterre, exilé en 1668 au château de Saint-Germain où il mourut en 1701, aimait prier devant une statue de la Vierge, placée sur un chêne près de la terrasse. La statue, et sans doute l’arbre, ont changé, mais la dévotion demeure. En septembre 1914, lors de la bataille de la Marne, cette Vierge fut l’objet de ferventes prières et supplications pour demander l’arrêt des armées allemandes qui menaçaient Paris. Une plaque commémorative de la Victoire de la Marne, le 8 septembre, jour de la Nativité de Marie, à été placée sous la niche en gage de reconnaissance.

    *

    L'apparition du 8 septembre 1914 à Versailles

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    [Les apparitions « musclées » de la Sainte Vierge dans les guerres ne sont pas rares. On connaît par exemple celle du 7 août 626 à Byzance, qui fut à l’origine de l’hymne acathiste, ou celle de 1655 à Czestochowa, quand l’armée suédoise qui ravageait la Pologne, après avoir assiégé le monastère pendant 40 jours, décampa le lendemain de Noël, ce qui fut le prélude de la libération du pays. J’avais aussi évoqué cette apparition en 1900 lors de la guerre des Boxers en Chine.]

  • Nativité de la bienheureuse Vierge Marie

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    La nativité de la Sainte Vierge par Pietro Cavalliini (1291), Sainte-Marie du Transtévère (Rome).

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    Bienheureux cardinal Schuster

  • 13e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile est celui des dix lépreux que Jésus envoie aux prêtres. En chemin les dix sont guéris, mais un seul, un Samaritain, revient remercier Jésus.

    Cet évangile n’est pas une leçon de politesse. C’est l’un des nombreux paradoxes de la Sainte Ecriture, de ces paradoxes qui forcent l’attention et la réflexion.

    Jésus envoie les lépreux se montrer aux prêtres, pour qu’ils suivent les rites prescrits par la Loi. Les dix lépreux obéissent, et s’en vont donc se montrer aux prêtres. En chemin ils sont subitement guéris. Les neuf juifs continuent leur chemin, ils continuent d’obéir au Christ en allant voir les prêtres qui vont constater juridiquement leur guérison et leur faire suivre les rites prescrits par la Loi pour les lépreux purifiés. Le dixième est un Samaritain, qui ne suit pas la Loi comme les juifs, et qui n’ira certainement pas voir les prêtres des juifs. Donc il désobéit au Christ en revenant sur ses pas. Et Jésus loue son attitude, et condamne ceux qui lui ont obéi.

    Une fois encore c’est un Samaritain qui montre la voie. Et, comme dans l’épisode précédent dit du « bon Samaritain », il peut le faire parce qu’il n’est pas soumis aux prescriptions de la pureté rituelle.

    Dans l’épisode du « bon Samaritain », il est clair que le Samaritain est le Christ lui-même. Il montre qu’il est au-dessus de la Loi de Moïse, il montre qu’au-delà des prescriptions rituelles il y a la présence de Dieu, qui seule compte. Dieu fait homme rend vaines les prescriptions de la Loi pourtant données par Dieu.

    Le Samaritain « se jeta le visage contre terre aux pieds de Jésus, et il lui rendit grâce ». En grec : eucharistein.

    Telle est la prescription de la Loi nouvelle : nous devons aller au temple nous montrer aux prêtres, comme dans la Loi ancienne, mais c’est pour rendre grâce, pour célébrer l’eucharistie, pour nous jeter aux pieds du Seigneur qui est réellement présent dans le temple, sur l’autel, comme il était présent à la frontière de Samarie et de Galilée. Comme le Samaritain, nous revenons, nous retournons vers Jésus, pour « rendre gloire à Dieu », afin que Jésus nous dise à nous aussi : « Lève-toi, va, ta foi t’a sauvé. » Le grec le dit dans un seul mouvement : « te levant va », et le premier verbe est celui de la résurrection : anastas.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Sacramentum reconciliationis nostrae ante tempora aeterna dispositum, nullae implebant figurae, quia nondum supervenerat Spiritus sanctus in virginem, nec virtus Altissimi obumbraverat ei : ut et intra intemerata viscera aedificante sibi sapientia domum, Verbum caro fieret, et forma Dei, ac forma servi in unam conveniente personam, creator temporum nasceretur in tempore, et per quem facta sunt omnia, ipse inter omnia gigneretur. Nisi enim novus homo, factus in similitudinem carnis peccati, nostram susciperet vetustatem, et consubstantialis Patri, consubstantialis esse dignaretur et matri, naturamque sibi nostram solus a peccato liber uniret : sub jugo diaboli generaliter teneretur humana captivitas.

    Saint Léon le Grand, lettre à l’impératrice Pulchérie, lecture des matines en septembre. Excellente traduction du Breviarium Benedictinum de 1725 :

    Le mystère de notre réconciliation, ordonné avant tous les siècles, ne s’accomplissait par aucune figure de l’Ancien Testament ; parce que le Saint-Esprit n’était pas encore survenu en Marie, et que la vertu du Très-Haut ne l’avait pas encore environnée de son ombre, afin que la Sagesse éternelle se bâtissant elle-même une maison le Verbe se fît chair dans les chastes entrailles de cette sainte Vierge, et que par l’union de la forme de Dieu avec la forme d’esclave en une seule personne, le Créateur des temps naquît dans le temps, et celui par qui toutes choses ont été faites fût engendré lui-même parmi toutes les choses qui ont été faites par lui. Car tout le genre humain serait demeuré captif sous le joug du démon, si le nouvel homme ne se fût revêtu de la nature du vieil homme, en prenant la ressemblance de la chair du péché ; si le fils consubstantiel au Père n’avait daigné se faire aussi consubstantiel à sa mère, et si celui qui est seul exempt du péché n’avait uni notre nature à la sienne.

  • Un hommage inattendu

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    J’ai reçu aujourd'hui  le message ci-dessus. Malheureusement, comme n’importe qui peut inventer n’importe quelle adresse courriel, je ne peux pas être certain qu’il émane bien de Robert Badinter. Je ne peux que souligner un indice en ce sens : cela ne vient pas de Free, SFR, Gmail, etc. mais d’un mystérieux « fraternité.fr » (plus mystérieux encore lorsqu’on va voir le site fantôme qui correspond à cet intitulé).

    C’est donc sous toute réserve que je le reproduis, en espérant toutefois qu’il s’agisse bien de cette grande conscience planétaire, auquel cas je suis vraiment très sensible à un si vibrant et si magnifique hommage. (Encore que je ne voie pas que je parlerais si souvent des singes…)

    (On notera l’ironie du « Bien cordialement » ajouté automatiquement par HautetFort…)

  • Développer des liens humanistes pour un présent de paix et un avenir plein d'espérance...

    Autre enfilade de lieux communs maçonniques. On remarquera l’absence totale de propos religieux, même sous une forme « inter-religieuse ».

    Cité du Vatican, 5 septembre 2014 (VIS). Hier en conclusion de la troisième congrès mondial, le Pape s'est adressé aux délégués des Scholas Occurrentes, un réseau scolaire inter-religieux et multi-culturel d'insertion sociale, constitué à Buenos Aires lorsqu'il en était l'archevêque. Il a répondu en audiovision à des questions posées depuis la Turquie, Israël, l'Afrique du Sud, le Salvador et l'Australie, improvisant au final à l'attention des milliers de jeunes suivant l'audience à travers le monde. Dans ce discours, il a souligné l'importance de la culture de la rencontre.

    A savoir comment ce réseau pourrait favoriser la constitution de ponts entre les jeunes de tous pays, le Saint-Père a répondu à un jeune australien qu'il convenait de communiquer, d'échanger les expériences. Personne n'impose mais cela fonctionne grâce à la spontanéité, qui est un oui à la vie. Communiquer signifier donner, dans le respect et hors de toute discrimination.

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