Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1077

  • Kafir harbi

    Le grand mufti de l’Etat de Pahang en Malaisie, Abdul Rahman Osman, a déclaré que les que les musulmans qui soutenaient le parti d’action démocratique (DAP) commettaient un péché, et que plus généralement tous ceux qui contestent une loi visant à appliquer la charia sont « kafir harbi », à savoir des mécréants « de la guerre », autrement dit qu’il est licite de tuer. (Le « dar al Harb » est le pays de la guerre, de la guerre de l’islam pour soumettre les infidèles, par opposition au « dar al islam », le pays où règne la charia.)

    Cette déclaration ayant provoqué une certaine émotion, et même des plaintes pour incitation à la haine, Abdul Rahman Osman a déclaré ensuite qu’il n’avait pas du tout prôné le meurtre de ceux qu’il avait appelés « kafir harbi », et qu’il n’avait pas utilisé l’expression de façon littérale. Il a précisé : « En tant que musulmans nous avons la responsabilité de déclarer le jihad contre les kafir harbi. Mais dans ce contexte, le jihad ne signifie pas nécessairement prendre les armes et aller à la guerre. Dans ce cas, le jihad signifie seulement que nous déclarons la guerre à leur idéologie par le débat. »

    Soulignant qu’il ne s’excuserait pas d’avoir utilisé cette expression (qui veut bel et bien dire que quiconque est en droit de tuer la personne ainsi désignée), il a ajouté que les non-musulmans n’ont pas à s’inquiéter des amendements visant à renforcer les tribunaux de la charia, puisque ces tribunaux ne concernent que les musulmans. « Cela ne les concerne pas et ils feraient mieux de ne pas interférer dans nos affaires religieuses… » Ce qui ressemble quand même à une nouvelle menace… Et l’on sait que non loin de là, dans la province indonésienne d’Aceh, la charia est aujourd’hui appliquée aux non-musulmans…

  • Sissi insiste

    A l’occasion de la « nuit du destin », le président égyptien Abdel Fattah al Sissi a demandé de nouveau à l’université d’al-Azhar, dans un discours télévisé, de « repenser le discours religieux » afin que l’islam ne puisse pas être une source d’inspiration pour le terrorisme.

    Répétant que l’extrémisme islamiste fait courir un danger majeur au monde musulman, il a souligné l’urgence de « corriger » le discours sur l’islam, rappelant qu’au début de l’ère musulmane les savants s’étaient élevés contre des paroles faussement attribuées au Prophète. « Je dis aux religieux d’Al-Azhar de poursuivre leurs efforts dignes d’éloges pour corriger les discours religieux et clarifier la véritable essence de l’islam qui prône la tolérance et la compassion. »

  • Au Japon

    La Cour suprême du Japon a définitivement rejeté la plainte de musulmans, qui reprochaient aux autorités de leur pays d'avoir violé leur vie privée en mettant en place une surveillance ciblée.

    Suite à des révélations concernant l’étendue des mesures de surveillance des musulmans mises en œuvre par les autorités, 17 musulmans japonais avaient porté plainte contre le gouvernement pour violation du respect de la vie privée et de la liberté religieuse, réclamant 90 millions de yens (800.000 €) de compensation.

    D'après l'avocat des plaignants, les magistrats ont estimé que le gouvernement n'avait en aucune manière enfreint la Constitution. La Cour suprême a également validé l'arrêt d'une cour de justice qui avait décrit les mesures de surveillance prises par les autorités comme «nécessaires et inévitables» afin de protéger le pays contre la menace du terrorisme international.

    Il n’y aurait que 10.000 musulmans dans l’archipel.

  • Le cardinal Rivera et la messe

    Le cardinal Norberto Rivera Carrera, archevêque de Mexico, a célébré la messe de la fête des saints Pierre et Paul, dans la « forme extraordinaire », à la chapelle de l’Immaculée Conception qu’il a confiée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    L’événement a été répercuté par le service de communication du diocèse, qui souligne que la chapelle est dédiée à la célébration permanente de la messe selon la forme extraordinaire du rite latin, « avec l’idée de former autour d’elle une communauté de vie catholique intégrale basée sur ce rite ».

    Il est précisé également que lors de la messe ont été exposées à la vénération des fidèles des reliques de deux groupes de Cristeros, saint Cristobal Magallanes et ses compagnons martyrs, et le bienheureux Anacleto Gonzales Flores et ses 12 compagnons martyrs.

    Voilà encore un « grand cardinal », comme dirait Benoît XVI...

  • Pakistan : condamnés à mort pour “blasphème”

    Un chrétien et un musulman faisaient chanter le directeur catholique d’un complexe d’établissements scolaires (2.000 élèves) à Gujranwala, dans le nord du Pendjab. Ils lui réclamaient toujours plus d’argent pour ne pas divulguer un enregistrement audio où selon eux il tenait des propos « blasphématoires ». Le directeur a fini par porter plainte. Résultat : la police a arrêté les maîtres chanteurs, a mis la main sur l’argent extorqué et sur le fichier audio, et tous les trois se sont retrouvés devant le tribunal militaire antiterroriste (sic) qui vient de les condamner à mort : le directeur d’écoles pour blasphème, les deux autres pour détention de blasphème (ceux-ci sont aussi condamnés à 35 ans de prison et une forte amende pour extorsion de fonds).

    Alors que les propos supposés « blasphématoires » avaient été tenus en public, le tribunal a refusé d’entendre les témoins pour corroborer l’accusation. L’avocat du directeur d’écoles a souligné en vain les failles de l’enquête, et il ajoute que personne n’a écouté l’enregistrement audio pour vérifier qu’il s’agissait bien d’une affaire de blasphème, puisque l’Islam interdit l’écoute de propos blasphématoires…

  • Un prêtre copte tué

    Father-Rafael-Moussa.jpg

    Un prêtre copte a été tué par balle, hier, à al-Arich, capitale du gouvernorat égyptien du Sinaï-Nord (la seule ville entre Port-Saïd et Gaza). Le P. Raphaël Moussa, 46 ans, était le curé de la paroisse Saint-Georges d’al-Arich,

    L’Etat islamique a revendiqué le meurtre, ainsi que celui d’un policier, indiquant qu’il continuerait de s’en prendre aux « ennemis de l’islam ».

    L’armée égyptienne vient de reconstruire cette église, qui avait été incendiée au cours des attaques des Frères musulmans en août 2013.

    La seule photo disponible de ce qu'on peut voir de l'église donne une idée de l’ambiance…

    5.jpg

  • Le précieux sang

    Per hæc divína mystéria, ad novi, quǽsumus, Testaménti mediatórem Jesum accedámus : et super altária tua, Dómine virtútum, aspersiónem sánguinis mélius loquéntem, quam Abel, innovémus. Per eúndem Dóminum.

    Nous vous en supplions, Dieu des puissances, que par ces divins mystères, nous puissions avoir accès auprès de Jésus le médiateur de la nouvelle alliance, et que nous renouvelions sur vos autels l’aspersion de ce sang qui parle mieux que celui d’Abel.

    Telle est la « secrète » de la messe. Elle cite l’épître aux Hébreux (12,24) : (Vous vous êtes approchés) « de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel ».

    Saint Grégoire le Grand rappelle qu’à propos du sang d’Abel Dieu dit à Caïn : La voix du sang de ton frère crie vers moi depuis la terre. « Le sang de Jésus parle mieux que celui d’Abel, parce que le sang d’Abel réclamait la mort du frère fratricide, tandis que le sang du Seigneur obtient la vie pour les persécuteurs. » (Morales sur Job 13, 22.)

  • Reconquête N° 329

    Rec.jpg

    Rec-somm.jpg

  • Commémoraison de saint Paul

    La messe de ce jour est la même que celle de la fête de la conversion de saint Paul, le 25 janvier, en dehors des lectures, et de l’alléluia, que voici par les moniales d’Argentan :

    Allelúia, allelúia. Sancte Paule Apóstole, prædicátor veritátis et doctor géntium, intercéde pro nobis. Allelúia.

    Saint Paul, Apôtre, prédicateur de la vérité et docteur des nations, intercédez pour nous.

     

    chant_img.jpg


    podcast

  • Ça n’a pas été long…

    L'indice FTSE-100 ("footsie") de la Bourse de Londres est revenu aujourd’hui au niveau où il était avant le référendum, et l’a même dépassé.