Une étude fait apparaître qu’un RMIste sur trois seulement est inscrit sur les listes de l’ANPE (338.800 sur 1.067.700). Et l’étude est digne de foi : elle émane de l’Observatoire de l’ANPE.
Or, par définition, les RMIstes sont au chômage.
Faut-il rappeler que ce sont les statistiques de l’ANPE qui donnent les « chiffres du chômage » ? En novembre, Martin Hirsch avait explicitement avoué que s’il y a si peu de RMIstes inscrits à l’ANPE, c’est qu’« on leur demande de ne pas s’y inscrire pour ne pas alourdir les statistiques ». Mais il était largement en dessous de la réalité : il parlait de la moitié des RMIstes...
En outre, les effectifs de RMIstes inscrits à l’ANPE sont en baisse, notamment en raison... de « la forte hausse des du nombre de bénéficiaires de contrats aidés ».
Mais seules trois sorties de l’ANPE sur dix correspondent à une « reprise d’emploi » (aidé ou non). Car les « motifs de sortie d’ordre administratif » (en clair, les radiations) sont plus courantes (sic) pour les RMIstes...