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UE - Page 4

  • L’anniversaire du traité de Rome

    Un comité chargé d’animer les événements qui marqueront le 50e anniversaire du traité de Rome (25 mars 1957) a été lancé hier au ministère des Affaires étrangères. Le comité est présidé par Maurice Faure, signataire du traité, et ses membres les plus éminents sont Jean-François Deniau et Jean-François Poncet, qui participèrent à la négociation du traité, ainsi que l’inévitable Jacques Delors. A remarquer ce propos de Catherine Colonna, ministre des Affaires européennes : « La tâche du comité n’en sera que plus difficile dans un contexte de campagne électorale où les sujets européens ont encore à gagner leur voix au chapitre. » N’en sera que plus difficile : après le référendum sur la Constitution européenne, en effet, il est difficile d’enthousiasmer les foules… Quant aux sujets européens dans la campagne, qu’on donne donc la parole à Jean-Marie Le Pen. Lui en tout cas a des choses à dire sur la question. Notamment que les autres candidats ne sont candidats qu’à un poste de gouverneur de l’Union européenne ­– et c’est pourquoi ils n’en parlent guère, car l’Europe, de ce point de vue, ce n’est guère valorisant. Une deuxième raison de donner la parole à Jean-Marie Le Pen : lui aussi est un témoin et un acteur, puisqu’il vota… contre le traité.

  • Turquie : confirmation de l’arnaque

    Les chefs d’Etat et de gouvernement des 25 réunis en sommet à Bruxelles « font leur » la déclaration des ministres des Affaires étrangères de geler 8 des 35 chapitres de négociation avec la Turquie. Ils ont pris cette décision sans rouvrir le débat. Le ministre finlandais des Affaires étrangères a ajouté qu’une relance des négociations sur les chapitres qui ne sont pas gelés « serait dans l’esprit des conclusions que nous avons adoptées ». Or ces chapitres étaient eux aussi gelés par le veto permanent qu’opposait Chypre.

    Cela confirme ce que disait Jean-Marie Le Pen : la décision européenne de geler 8 chapitres permet d’ouvrir les négociations sur les 26 autres : « Ce n’est ni une sanction ni un gel, c’est un coup d’accélérateur. Et une trahison de plus des peuples d’Europe. »

  • L’arnaque de l’accord sur la Turquie

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’accord entre les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne sur la Turquie est un exemple typique de l’intoxication de l’opinion publique à laquelle se livrent habituellement les autorités européennes.

    Cet accord, nous dit-on, est une sanction qui ralentit les négociations avec la Turquie, en gelant huit chapitres.

    C’est tout le contraire. Jusqu’ici, Chypre opposait son veto à l’ouverture de tout chapitre de négociation. Puisque l’Union européenne prend des « sanctions », Chypre ne pourra  plus opposer son veto. Donc les négociations, qui étaient au point mort, vont pouvoir s’ouvrir.

    En gelant les négociations sur 8 chapitres, l’accord européen permet en réalité de les ouvrir sur 26 chapitres. Ce n’est ni une sanction ni un gel, c’est un coup d’accélérateur. Et une trahison de plus des peuples d’Europe.

  • Turquie : la fausse sanction

    Les ministres européens des Affaires étrangères se sont mis d’accord sur la Turquie , alors qu’on prévoyait qu’ils renvoient le dossier au sommet de jeudi. En fait, ils ont repris pour l’essentiel la proposition de la Commission européenne de geler huit des 35 chapitres de négociations tant que la Turquie n’ouvre pas ses ports et aéroports au commerce chypriote.

    Cela a l’apparence d’une sanction. Cet accord, nous dit-on, qui sera sans aucun doute entériné par les 25 jeudi ou vendredi, est un signal fort envoyé aux Turcs, et va « ralentir les négociations ».

    En réalité c’est tout le contraire. Les 25 sauvent la face en faisant croire qu’ils réagissent enfin à la mauvaise volonté turque. Mais dans les faits, ils accélèrent les négociations.

    Ou plus précisément ils font en sorte que ces négociations puissent commencer. Car jusqu’ici, contrairement à ce qu’on nous fait croire, il n’y avait aucune négociation. Un seul chapitre avait été ouvert et conclu le jour même de l’ouverture officielle des négociations. Pour le symbole. Mais depuis lors Chypre a systématiquement opposé son veto à l’ouverture de nouveaux chapitres.

    Or cela n’est plus possible aujourd’hui : l’Union européenne ayant pris des « sanctions » contre la Turquie , Chypre ne peut plus prendre des mesures unilatérales. Autrement dit, les négociations vont pouvoir s’ouvrir sur les chapitres qui ne sont pas gelés. Et l’on nous annonce déjà que trois d’entre eux sont techniquement prêts…

    Certes, aucun chapitre ne pourra être conclu tant que la Turquie n’aura pas fait des « progrès » vers une reconnaissance de facto de Chypre. Mais les négociations proprement dites vont bel et bien pouvoir s’ouvrir. En gelant 8 chapitres, l’Union européenne en dégèle 26…

    Tel est le tour de passe-passe, par lequel, une fois de plus, l’Union européenne trompe l’opinion publique des peuples d’Europe.

  • Mystère turc, suite

    Un responsable turc, parlant sous couvert de l’anonymat (?!) a déclaré : « Nous sommes prêts à ouvrir un port maritime et un aéroport » pendant un an au commerce chypriote, afin d’éviter une suspension des négociations d’adhésion, mais «  la Turquie veut un règlement global de la question chypriote pendant ce temps ». Et l’Union européenne doit lever les restrictions imposées à la « République turque de Chypre du Nord », en ouvrant l’aéroport d’Arcan au trafic international.

    Autrement dit le gouvernement turc est anonymement prêt à céder le plus strict minimum pour continuer les négociations, tout en se réservant la possibilité de montrer qu’il n’a rien cédé mais a conclu un marché qui lui est favorable…

  • Mystère turc

    Un porte-parole de la présidence finlandaise de l’Union européenne a indiqué à l’AFP que la Turquie a accepté d’ouvrir un port et un aéroport aux navires et avions chypriotes. Une source européenne citée par l’AFP, fait état de l’ouverture d’un port turc « unilatérale et sans conditions », ce qui constituerait « un développement nouveau ».

    On apprend cela une semaine jour pour jour avant le sommet européen qui risquait de suspendre partiellement les négociations d’adhésion de la Turquie (décision dont l’effet pratique serait nul, mais l’effet psychologique et politique non négligeable).

    Le gouvernement turc a refusé de confirmer l’information.

    La chaîne de télévision turque NTV, citant des sources européennes de Bruxelles, fait état d’une proposition turque qui n’est pas tout-à-fait ce que dit le porte-parole finlandais : la Turquie accepterait en effet d’ouvrir un port et un aéroport, mais à la condition que l’Union européenne lève partiellement de son côté les sanctions visant la prétendue « République turque de Chypre Nord », et notamment que l’aéroport d’Ercan dans la partie turque, soit ouvert au trafic international.

    S’il en est ainsi, il n’y a en fait rien de changé.

    A suivre…