Sur le site homosexuel suisse 360.ch, on lit un étonnant article : « Insécurité, immigration, les gays hollandais pris au piège ».
On y apprend que les agressions contre les homosexuels se multiplient, et que de ce fait les homosexuels se rallient massivement… à la droite populiste, comme le montre un sondage, qui prévoit un « carton » pour Rita Verdonk, ex-ministre « réputée pour ses déclarations xénophobes et ses positions dures en matière d’immigration », et qui vient de créer à Amsterdam un mouvement intitulé Trots op Nederland (Fier des Pays-Bas).
C’est, on l’aura compris, que les agressions en question sont le fait de musulmans, essentiellement des jeunes d’origine marocaine de la deuxième ou troisième génération.
Et l’on apprend au détour de cet article que « selon des projections officielles, les populations musulmanes devraient former la majorité des grandes villes du pays d’ici trois ans ». Sic.
De ce fait, « toute la vie politique est centrée sur ces questions d’intégration des Marocains et des religions », dit un Genevois installé à Amsterdam.
Le 16 novembre, Sietse Fritsma, du PVV (Parti de la liberté) a du reste soumis au Parlement une motion demandant l’arrêt immédiat de l’immigration musulmane aux Pays-Bas, déclarant que « l’identité néerlandaise était gravement compromise par le flot continu d’immigrants musulmans qui bien souvent semblent ne pas partager nos valeurs ».
Mais tous les autres partis ont refusé d’examiner le texte. Geert Wilders, le leader du PVV, a déclaré : « En refusant de discuter cette motion, la chambre empêche un parti politique et ses 500.000 électeurs de s’exprimer et de présenter des propositions. Une fois de plus, le Parlement se révèle être composé de lâches. »