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Liban - Page 5

  • Liban : guérilla Hezbollah à Beyrouth

    Les combattants du Hezbollah sont passés à l’attaque, à l’arme automatique et à la roquette, dans les quartiers sunnites de Beyrouth à la suite de la grève « pour les salaires » lancée mercredi et qui a aussitôt dégénéré en heurts. Lesquels sont passés à la vitesse supérieure après les propos tenus hier par Hassan Nasrallah. Le chef du Hezbollah a qualifié de « déclaration de guerre » les décisions du gouvernement d’enquêter sur le réseau de télécommunications du Hezbollah et de limoger le directeur de la sécurité de l’aéroport de Beyrouth, soupçonné de savoir que le Hezbollah avait braqué des caméras (cachées dans des conteneurs) sur la piste réservée aux avions privés, aux hôtes officiels et aux hélicoptères militaires...

    C’est la première fois que Hassan Nasrallah s’exprimait devant la presse depuis la fin de la guerre du Hezbollah contre Israël à l’été 2006.

    Hier, les combats ont fait au moins onze morts et des dizaines de blessés. Ce matin, ils se poursuivaient. Une roquette a touché le mur d’enceinte de la résidence de Saad Hariri. Les médias de la famille Hariri (trois chaînes de télévision, une radio et un journal) ont été contraints de fermer hier. L’aéroport est quasiment paralysé depuis mercredi, la route ayant été coupée, et le port de Beyrouth, en lisière des quartiers ouest, a cessé toute activité.

    Les combats ont cessé à midi, le Hezbollah ayant pris le contrôle des quartiers sunnites, dont nombre d’habitants se sont enfuis. De nombreuses routes sont barrées par le Hezbollah.

    Par un de ces contrastes dont l’Orient a le secret, la vie est restée normale dans les quartiers chrétiens.

    Voir l'analyse de Bernard Antony.

  • Liban : rendez-vous au 13 mai…

    La prochaine date pour l'élection d'un président de la République au Liban, reportée 18 fois jusqu'à présent, a été fixée au 13 mai.

    Le président du Parlement, Nabih Berri, a déclaré avoir fixé une nouvelle séance vu « l'atmosphère positive qui a régné ces derniers jours et qui augure une réponse positive » à son appel au dialogue.

    Walid Joumblatt s'est dit en effet prêt au dialogue avec l'opposition, indiquant que « chaque partie doit faire certaines concessions à l'autre camp ».

  • Liban : rien de nouveau

    La 18e séance d’élection du président de la République libanaise prévue aujourd’hui a été reportée.

    Le président du Parlement Nabih Berri a sommé la majorité d’ « accepter le dialogue dans un court délai avant de fixer une nouvelle date ».

    « C’est une mascarade. Ce n’est pas une invitation au dialogue, c’est une mise sous condition de la présidentielle », a réagi Marwan Hamadé, député de la majorité, qui demande l’élection immédiate de Michel Sleimane.

    Un député du Hezbollah a rappelé que son mouvement liait l’élection à un « paquet » de demandes...

  • Le Père Atallah en France

    Le Père Naoum Atallah sera en France et donnera des conférences du 22 mai (au Centre Charlier) au 29 mai (à Bordeaux) en passant par Orange, Le Barroux, Nice et Saint-Lieux, à l’invitation de Chrétienté-Solidarité France-Liban.

    Ce sont des « soirées d’Amitié Française et de charité pour aider au maintien des chrétiens du Liban sur leur terre », et pour apporter particulièrement une aide aux enfants les plus démunis.

    Le père Atallah est un personnage haut en couleurs, passionnant, et qui respire la sainteté. Il vaut la peine d’être entendu, d’être approché, et d’être aidé dans ses missions.

    Toutes précisions sur le blog de Bernard Antony.

  • Damas: le « sommet » pour rien

    Comme on pouvait s’en douter, le « sommet » de la Ligue arabe à Damas n’a servi à rien, sur la crise libanaise, comme du reste sur les autres sujets. C’était un « sommet » d’où étaient absents les chefs d’Etat d’Arabie saoudite, d’Egypte, de Jordanie, et, pour cause, du Liban.

  • Persépolis à Beyrouth

    Le dessin animé Persépolis a été interdit au Liban par la Sûreté générale. Car le chef des services de sécurité, le général Wafiq Jizzini, est proche du Hezbollah, et ne veut donc pas autoriser un film qui donne une mauvaise image de l’Iran des mollahs.

    Cette décision provoque de gros remous. Le ministre de la Culture, Tarek Mitri, a demandé au ministère de l’Intérieur de faire lever cette interdiction, soulignant qu’aucun des critères de censure ne pouvait s’appliquer au film.

    « Cette décision est d’autant plus ridicule que l’on peut trouver au Liban, et notamment dans la banlieue sud (de Beyrouth, contrôlée par le Hezbollah), des copies de ce film vendues deux dollars ! », s’exclame Bassam Eid, le directeur de production de la société qui doit le diffuser. « J’ai acheté deux copies dans la banlieue sud et dans le camp de Sabra et Chatila et remis l’une d’elles au ministre Tarek Mitri », ajoute-t-il. Contacté par l’AFP, Tarek Mitri a confirmé qu’il a en effet vu le film grâce à cette copie...

    Addendum. Dans l'après-midi, la Sûreté générale a fait savoir que le ministère de l'Intérieur avait "décidé d'autoriser la diffusion du film".

  • Le Liban boycotte le sommet de Damas

    Le gouvernement libanais a décidé de boycotter le sommet arabe qui doit se dérouler à Damas samedi et dimanche : « Le Conseil des ministres réaffirme que le Liban doit être représenté à n'importe quel sommet par un président de la République, que les Libanais refusent d'accepter le statu quo actuel et que le Liban subit une injustice dans le cadre des relations libano-syriennes », a déclaré le ministre de l’Information.

    Le Liban rejette donc l’invitation envoyée par Damas à Fouad Siniora. Ceci est conforme au respect des institutions. Non seulement le Liban doit être représenté par son président, mais cela a d’autant plus d’importance que le président libanais est (constitutionnellement) le seul chef d’Etat chrétien de la Ligue arabe, comme le soulignent même des hommes politiques musulmans libanais.

    De son côté, l’Arabie saoudite a fait savoir qu’elle ne serait représentée que par son délégué permanent à la Ligue arabe. On attend la décision de l’Egypte, autre soutien de la  majorité libanaise.

  • Liban : 16e report

    L’élection présidentielle a été reportée aujourd’hui, pour la 16e fois, malgré les nouveaux efforts du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et les pressions de l’Arabie saoudite et de l’Egypte qui menacent de boycotter le sommet prévu les 29 et 30 mars à Damas si une solution n’est pas trouvée d’ici là.

    La session du Parlement a été « reportée au mardi 25 mars à midi ».

    Le Liban est sans président depuis le 24 novembre.

    La conséquence (certes symbolique, mais le symbole est extrêmement important) est qu’il n’y a plus de chrétien parmi les dirigeants du pays, le président étant obligatoirement maronite, comme le président du Parlement est chiite et le chef du gouvernement sunnite.

  • Le Liban toujours sans président

    Voilà longtemps que je n’ai pas évoqué le Liban. C’est qu’il n’y a rien de nouveau. Hier, le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a échoué une fois de plus à mettre d’accord la majorité et l’opposition. L’élection du président de la République a été reportée (pour la 15e fois) au 11 mars, a dit Nabih Berri. Avant le sommet de la Ligue arabe prévu les 29 et 30 mars à... Damas.

    Selon des médias libanais, l’Arabie saoudite et l’Egypte (qui appuient la majorité « anti-syrienne »), pourraient boycotter ce sommet si le président libanais n’est pas élu d’ici là.

  • Attentat à Beyrouth

    Un attentat à la bombe, dans un quartier chrétien de Beyrouth, a  fait cinq morts, dont le capitaine Wissam Eid, haut responsable des services de renseignement au sein des Forces de sécurité intérieure, et 42 blessés.

    Selon un ancien membre de la commission d'enquête internationale sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, en 2005, dans lequel la Syrie est mise en cause, "Eid avait fourni des informations" à la commission.