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Le Pen - Page 24

  • Benazir Bhutto

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’assassinat de Benazir Bhutto, l’un des seuls dirigeants féminins d’un pays islamique, est évidemment condamné sans réserve par tous les responsables politiques dignes de ce nom. Il constitue en outre un avertissement solennel à tous ceux qui se bercent d’illusions pacifistes sur la réalité de la menace islamiste dans le monde.

  • Les avantages acquis d’un autre monde...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Si Jean-Paul Bolufer était un bouc émissaire tout désigné pour le Canard enchaîné, en raison des convictions politiques et religieuses qu’on lui prête, l’affaire dont il fait les frais est une nouvelle illustration du système de corruption mis en place par Jacques Chirac. Un système qui perdure depuis trente ans.

    Nombreuses sont les personnalités du monde politique, économique, syndical, du show-biz...  qui continuent discrètement de bénéficier de ce système, en disposant de logements loués à un prix qui ne correspond en rien à celui du marché.

    L’affaire Bolufer va-t-elle déboucher sur un assainissement de la situation ? On peut en douter. Trop d’intérêts sont en jeu. Il est significatif que Jean-Paul Bolufer lui-même ait déclaré qu’il entendait rester dans son appartement.

    Dans les hautes sphères aussi, on sait défendre ses « avantages acquis ». Même quand ils sont mal acquis.

    Les trop nombreux Français mal logés n’ont d’autre choix que de constater qu’ils ne sont pas du même monde...

  • La confirmation de la nécessité d’un référendum

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le Conseil constitutionnel a décidé, sans surprise, que la ratification du traité de Lisbonne exigeait une révision de la Constitution.

    Cela va de soi, puisque l’article 88 ajouté en 2005 disait que la République française participe à l’Union européenne selon les conditions fixées par la Constitution européenne, comme si celle-ci était déjà ratifiée, alors qu’elle fut rejetée par le peuple français trois mois plus tard.

    Mais ce qui importe surtout est que le Conseil constitutionnel reprend une à une les raisons pour lesquelles la Constitution européenne rendait nécessaire une modification de la Constitution française. Il montre que toutes les nouvelles atteintes à la souveraineté française contenues dans la Constitution européenne se retrouvent dans le traité de Lisbonne.

    C’est une nouvelle confirmation, si besoin était, que le traité de Lisbonne est le même que le traité constitutionnel rejeté par les Français en 2005.

    C’est la preuve que, si le peuple français devait être consulté en 2005, il doit de nouveau, impérativement, être consulté en 2008.

  • L’Europe favorise l’immigration illégale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A partir de vendredi, neuf des dix Etats devenus membres de l’Union européenne en 2004 vont faire partie de l’espace Schengen. Leurs frontières avec les autres pays de l’UE seront donc abolies. Or, selon un rapport de l’UE, plusieurs de ces pays n’ont pas la capacité de surveiller leur frontière extérieure.

    Le directeur de Frontex, l’agence de l’UE chargée de coordonner cette surveillance, constate que l’Europe, en supprimant ses frontières intérieures, se prive d’un des principaux moyens de lutter contre l’immigration illégale. Mais, ajoute-t-il, « c’est un choix délibéré de l’Union européenne de se concentrer plus sur la liberté de mouvement des personnes que sur les questions de sécurité ».

    Quel aveu ! On avait omis de dire aux citoyens que la construction européenne impliquait l’acceptation assumée de la libre circulation des immigrés clandestins, des malfrats, des terroristes.

    Le Front national, qui réclame un référendum sur le traité de Lisbonne, réclame aussi que la France quitte cet espace Schengen ouvert à tous vents, et rejoigne la Grande-Bretagne et l’Irlande qui ont eu la sagesse de ne pas y entrer.

  • Le comité des sages : une coquille vide

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy, jamais à court d'idées, avait émis fin août la suggestion de créer un groupe de travail, baptisé Comité des Sages, afin de réfléchir à l'avenir de l'Union européenne à l'horizon 2020-2030.

    La Présidence du Comité des Sages a été confiée, avec le soutien de la France, à un fédéraliste convaincu, l'ancien Premier Ministre socialiste espagnol : Felipe Gonzalez.

    Ce comité ne traitera ni des frontières de l'Europe donc pas de la Turquie , ni des questions institutionnelles réglés par le Traité de Lisbonne, ni des questions financières qui doivent être abordées par les chefs d'Etat et de gouvernement en 2008-2009.

    Autant dire que ce nouveau Comité Théodule ne parlera de rien jusqu'en 2010, date à laquelle il doit rendre ses conclusions.

    Une fois de plus, on aura pu vérifier que les idées lancées par Sarkozy, que ce soit au plan national ou européen, ne débouchaient sur rien... si ce n'est sur le vide.

    Il est vrai qu'en 2020, M. Sarkozy aura depuis longtemps disparu de la scène nationale et européenne.

  • Et hop, une mission (pour rien)

    François Fillon a reçu les associations d’aide aux « sans-abri », en présence de Christine Boutin et Martin Hirsch (qu’on n’a guère entendu ces derniers jours).

    Dès demain, a annoncé le Premier ministre, sera nommé « un parlementaire en mission dont l’objectif va être avant le 15 janvier de rédiger une sorte de contrat entre les associations et le gouvernement avec des objectifs précis de résultats sur les sujets d’hébergement d’urgence en particulier » (sic).

    Le contrat sera signé le 15 janvier. « L’objectif, il est simple : il ne faut pas que des personnes soient contraintes de dormir dans la rue. »

    Or cet objectif est déjà rempli. Xavier Emmanuelli, le fondateur du Samu social, a fermement dénoncé hier soir les « polémiques vaines » des Enfants de Don Quichotte, en soulignant que toutes les personnes qui demandent un hébergement d’urgence en obtiennent un « et qu’il reste des places vacantes dans ce dispositif de crise ».

    Cette mission, constate Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « a donc pour seul motif de sauver la face des Enfants de Don Quichotte, du Dal et autres groupuscules, et de conforter ainsi leur rôle d’interlocuteurs, voire de « partenaires » du gouvernement, alors que leur seul but est l’agitation trotsko-médiatique ». « Et Madame Boutin est le dindon de la farce. »

  • Un procès d’opinion

    Une peine de cinq mois de prison avec sursis et une amende de 10.000 euros ont été requises vendredi contre Jean-Marie Le Pen, poursuivi pour « complicité d’apologie de crimes de guerre » et « contestation de crime contre l’humanité ».

    L’affaire est exemplaire : elle montre jusqu’où va l’inquisition de la police de la pensée, et quel est l’état réel de la liberté d’expression dans notre pays.

    La « complicité d’apologie de crime de guerre » concerne ce qu’avait dit Jean-Marie Le Pen dans l’hebdomadaire Rivarol à propos de l’affaire de Villeneuve-d’Ascq : l’autorité allemande était intervenue pour arrêter le massacre que perpétrait un officier. Il semble que Jean-Marie Le Pen se soit trompé d’autorité, en disant que c’était la Gestapo qui était intervenue, alors que ce serait la gendarmerie allemande. Cette erreur (si c’en est une) est une « complicité d’apologie de crime de guerre », parce que la Gestapo a été jugée criminelle par le tribunal de Nuremberg...

    On constatera que ce raisonnement, s’il est confirmé par la justice, interdit aux historiens de se pencher sur l’histoire de la Gestapo. Il n’autorise que la mise au point de la liste des crimes de guerre de la Gestapo (sans possibilité de revenir sur un fait une fois qu’il aura été défini comme crime de guerre). Dire que la Gestapo , tel jour, a relâché telle personne, ou a empêché tel crime, sera une complicité d’apologie de crime de guerre.

    La « contestation de crime contre l’humanité » c’est quand Jean-Marie Le Pen a dit que l’occupation allemande, en France, « n’a pas été particulièrement inhumaine ». Il évoquait naturellement la situation du Français moyen, et les historiens montrent qu’en effet l’occupation allemande a été autrement plus dure dans d’autres pays. Quoi qu’il en soit aucun tribunal n’a condamné l’Allemagne pour crime contre l’humanité envers les Français dans leur ensemble. Le crime contre l’humanité concerne les juifs. Même si, là encore, les juifs de France ont proportionnellement été moins touchés que ceux d’autres pays, le crime contre l’humanité est incontestable, mais Jean-Marie Le Pen ne l’a jamais contesté.

    Il n’y avait donc dans les propos de Jean-Marie Le Pen, très clairement et très manifestement, aucune complicité d’apologie de crime de guerre, aucune contestation de crime contre l’humanité. C’est typiquement un « procès de Moscou ».

    Le jugement doit être rendu le 8 février.

  • Une charte de la dictature eurocratique

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont très solennellement signé à Lisbonne un traité européen, en l’absence toutefois spectaculaire du Premier ministre britannique.

    C’est le même traité qu’ils avaient déjà très solennellement signé à Rome le 29 octobre 2004.

    A la différence près que la nouvelle mouture est illisible et, surtout, que le texte sera ratifié sans que l’on demande l’avis des peuples, à commencer par ceux qui ont osé dire non à la première version.

    A Lisbonne, les chefs d’Etat et de gouvernement ont signé un déni de démocratie, une charte de la dictature eurocratique et du mépris des peuples.

    Reste enfin le symbole : la cérémonie s’est déroulée dans un monastère désaffecté, pour bien souligner que leur Europe est aussi une Europe qui renie ses racines et ne conserve son héritage que pour en faire le décor de ses forfaits.

  • Kadhafi : une visite utile...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    On peut s’interroger sur le concert assourdissant des censeurs de la visite du colonel Kadhafi à Paris. Même la fédération internationale des ligues des droits de l’homme donne de la voix, et la réprobation s’installe jusqu’au sein du gouvernement.

    On n’avait pas entendu ces grandes consciences lors de la visite de Nicolas Sarkozy en Chine, ni lors de sa visite en Algérie.

    Il est pourtant évident que les droits de l’homme sont bafoués sur une beaucoup plus large échelle en Chine qu’en Libye, et que l’honneur de la France est infiniment plus bafoué en Algérie qu’en Libye.

    On constate que nombre de commentateurs découvrent tout à coup, à cette occasion, qu’une diplomatie qui ne s’occupe plus que de contrats économiques est contraire aux valeurs de la civilisation française.

    Si la visite de Mouammar Kadhafi permet cette prise de conscience, elle aura été utile.

  • L’« Union méditerranéenne » et la dictature eurocratique

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il a suffi que Mme Merkel hausse un peu la voix pour que Nicolas Sarkozy abandonne son projet d’Union méditerranéenne, qu’il venait pourtant de vanter à nouveau en Algérie.

    L’important dans cette affaire n’est pas le fumeux et funeste projet du président de la République, mais la nouvelle mise en évidence de la dictature eurocratique.

    Angela Merkel en a été l’efficace porte-parole, en signifiant à Nicolas Sarkozy que tout projet concernant des voisins de l’Union européenne devait être porté par l’Union européenne.

    Le fait que les Etats de l’UE riverains de la Méditerranée n’aient pas le droit de se lier à d’autres Etats riverains de la Méditerranée montre que les Etats membres de l’UE ne sont en fait, d’ores et déjà, que des provinces de l’unique Etat européen, dépourvues de compétence pour leurs relations avec leurs voisins.

    Voilà qui devrait ouvrir les yeux de nos compatriotes sur le fait que le traité de Lisbonne, qui consacre une nouvelle étape décisive dans la construction de l’Etat totalitaire eurocratique, est une infamie. Un référendum est plus que jamais nécessaire.