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Le Pen - Page 54

  • L’irresponsable monsieur Cukierman

    Communiqué de Louis Aliot, secrétaire général du FN

    Invité par la presse, monsieur Cukierman, président du CRIJF, s’est une nouvelle fois permis de diffamer le Front National en le comparant à un club antisémite.

    Ces propos irresponsables proférés à l’encontre d’un mouvement politique légal, qui obtient à chaque élection plusieurs millions de suffrages et dont le candidat s’était hissé au second tour de la dernière élection présidentielle, dénote un profond mépris pour la démocratie et pour la souveraineté du peuple.

    Amalgamant tout et n’importe quoi, notamment le fait de pointer d’antisémite toute critique politique de l’Etat d’Israël, le président du CRIJF ne sert pas les intérêts de ceux qu’il prétend défendre.

    Le Front National rappelle qu’il a toujours reconnu l’existence de l’Etat d’Israël et s’est toujours prononcé pour sa sécurité mais rappelle aussi qu’il est libre de critiquer l’impasse dans laquelle s’est engagé l’actuel gouvernement israélien.

    Enfin, le FN demande à ses compatriotes de confession israélite de ne pas tomber dans le piège de cette association communautariste dite représentative et les engage à se ranger derrière la bannière du candidat Le Pen seul à même de lutter efficacement contre l’insécurité, l’immigration, les dérives communautaires et la décadence économique.

  • Après la manif des pompiers

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Si les débordements qui ont émaillé la grande manifestation des pompiers sont regrettables, il n’en demeure pas moins que ce mouvement exprime un véritable malaise. Les pompiers ont aujourd’hui des tâches de plus en plus diverses à remplir et ils ne bénéficient plus de la reconnaissance publique à laquelle ils ont légitimement droit.

    Les policiers et les gendarmes avaient manifestement reçu des ordres de fermeté qu’on ne leur donne pas en d’autres circonstances. Par exemple dans les banlieues, où ce sont précisément les pompiers qui se retrouvent les premières cibles des casseurs et des émeutiers.

    Quand la répression s’abat sur les automobilistes, les fumeurs, ou les pompiers, au lieu de viser les seuls vrais délinquants, c’est qu’une perverse volonté de brimer les Français prend le pas sur la véritable politique de sécurité, pourtant plus que jamais nécessaire.

  • Le Pen et les maires

    Au cours d’une conférence de  presse qu’il a voulu tenir au moment où se déroule le congrès des maires de France, Jean-Marie Le Pen a demandé aux maires « d'avoir le courage d'assumer la responsabilité que leur a confiée la loi », qui est de parrainer les candidats à l'élection présidentielle. Il faut que les maires « passent par-dessus leurs réserves ou leurs craintes, parce qu'il s'agit du sort du pays », et que « la tâche de chacun, c'est de faciliter l'expression du suffrage démocratique ».

    Jean-Marie Le Pen a également rendu public le contenu d'une lettre qu’il a envoyée la semaine dernière à Dominique de Villepin, dans laquelle il demande « l'inscription immédiate à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale d'un projet de loi organique » confiant à un groupe de hauts magistrats le décompte des parrainages d'élus, qui resteraient ainsi confidentiels.

  • Démocratie, tolérance, non-discrimination, etc.

    Une partie de la rédaction du quotidien lyonnais Le Progrès a observé mardi un arrêt de travail symbolique de deux heures pour protester contre la tenue le jour même d'un "Face aux lecteurs" avec Jean-Marie Le Pen (qui doit paraître en fin de semaine). Selon le SNJ, l'arrêt de travail a été observé par « plusieurs dizaines de personnes » au sein de la rédaction. « Quelques journalistes ont observé ce débrayage », a estimé pour sa part le directeur-adjoint de la rédaction.

    Dans un communiqué, la section SNJ du Progrès a dénoncé l’attitude de la direction, qui a « franchi la ligne jaune en invitant à sa table un parti qui n'a rien de fréquentable », ce qui porte « une grave atteinte » à l'image du quotidien.

    « En déroulant le tapis rouge à Le Pen, nous ne faisons pas honneur à notre tradition républicaine », a commenté le délégué.

    Il s’agit de sa tradition républicaine à lui. De type soviétique. Hélas très répandue, car il s’agit aussi de celle du président de la République.

  • Pierre Gemayel : communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen, en son nom personnel et au nom du Front National, exprime son profond chagrin de la mort du jeune Ministre Pierre Gemayel tombé au service de sa patrie libanaise, et présente au Président Amine et à Madame Gemayel, ses affectueuses condoléances.

  • Croissance zéro confirmée

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’INSEE confirme que la croissance a été nulle au troisième trimestre.

    Les économistes soulignent que toutes les branches manufacturières ont vu leur activité reculer, que les investissements des entreprises se sont fortement ralenties, que les exportations ont diminué.

    Le ministre de l’Economie, impavide, maintient sa prévision de croissance  et annonce un « très bon quatrième trimestre ».

    En attendant le cadeau de Noël, on aimerait qu’il nous explique comment le chômage a pu diminuer en ce troisième trimestre, avec une croissance nulle et une activité en recul.

    La croissance zéro est une très mauvaise nouvelle, c’est aussi une preuve qu’on nous ment sur le chômage.

  • Sarkozy, les régularisations et le FN

    Le propos qui suit est de Valérie Pécresse, porte-parole de l’UMP, lors de l’émission « A l'air libre » sur Europe 1. C’était le 4 octobre dernier. Le Salon Beige en avait remarqué l’incongruité, et Vox Galliae en avait diffusé l’enregistrement sans commentaires. Le blog immigration-démographie l’a récemment repris et commenté. Il n’est pas inutile d’y revenir, en soulignant que Valérie Pécresse, malgré le « moi » initial, dit explicitement exprimer la position de Nicolas Sarkozy.

    « Moi, je comprends les partisans de la régularisation massive qui  disent "il faut donner des papiers à tous ceux qui sont sur le territoire français", je les comprends. Il y a un certain nombre de pays voisins qui ont fait ça, je pense ; mais je partage l'analyse de Nicolas Sarkozy, la société française est trop fragile, on a un Front national qui est à 15%, on a des élections présidentielles qui sont dans trois mois, la société française est fragile, elle est xénophobe, on a un taux de chômage de masse qui ne nous permet pas, qui ne nous permet pas... Il y a une très forte tendance, il y a une très très forte tendance... Non mais, à 15% de vote Front national, on ne peut pas nier qu'il y a une fragilité de la société française. »

    Ainsi, le seul motif de ne pas régulariser tout de suite les clandestins, c’est la présence du Front national. On voudrait bien le faire, mais on ne le peut pas, parce qu’il y a le Front national à 15%. Il faut donc se taire sur la question et attendre que Sarkozy soit élu. Après on pourra régulariser tout le monde. En adoptant un tel point de vue, on conclut forcément que ce n’est pas l’immigration qui fragilise la société française, mais… le Front national.

    Au passage, on note l’aveu sur le « chômage de masse », à un tel niveau que toute régularisation des clandestins serait perçue comme une provocation par les salauds de pauvres qui votent Front national ou seraient alors tentés de le faire.

    Le blog immigration-démographie décrypte ainsi la dernière phrase : « Ces salauds du FN, ils nous empêchent d'exaucer tous les voeux de nos amis immigrationnistes du MEDEF. C'est quand même dingue qu'il y ait encore un parti qui relaie les aspirations du peuple. Il va vraiment falloir tout faire pour qu'il n'ait pas ses signatures. »

  • Le Pen et la fonction publique

    Jean-Marie Le Pen a souligné hier que ce n’est pas par hasard s’il a choisi son déplacement en Lorraine, « patrie de Jeanne d’Arc dont le destin fut de servir », pour évoquer le service de l’Etat. Il a souligné que les missions régaliennes de l’Etat ne représentent plus aujourd’hui qu’à peine 30 % des dépenses publiques, et que l’Etat, se dilatant dans des missions multiples, est devenu « boursouflé, obèse, inefficace ».

    « Pesant de plus en plus lourd dans nos équilibres économiques, il exige sans cesse plus d’impôts, produit toujours plus de réglementations, absurdes pour la plupart, réduisant nos espaces de liberté comme peau de chagrin. Écrasant le secteur productif par les prélèvements fiscaux, il l’alourdit dans la compétition internationale en l’enserrant dans une réglementation étouffante, impossible à respecter. »
    Il n’en demeure pas moins que « service public, fonction publique, incarnent les valeurs de fraternité française que je défends depuis si longtemps, depuis trop longtemps, cette égalité entre tous nos compatriotes aujourd’hui livrés pour les plus démunis d’entre nous à la loi des marchands », et que 59 % des fonctionnaires souhaitent une réforme de la fonction publique.
    Et Jean-Marie Le Pen a brossé les grandes ligne de la réforme qu’il propose :
    - restauration de la condition de nationalité à l’embauche, et préférence à ceux qui se seront portés volontaires pour le service militaire de 6 mois que nous voulons instaurer.
    - garantie de la neutralité de la fonction publique, par l’incompatibilité entre un emploi public et une fonction politique. « La fonction publique ne peut être le refuge alimentaire des recalés du suffrage universel. »
    - politique d’ouverture du service public sur la société civile : « Nous favoriserons le recrutement de salariés du privé ou de professions libérales, qui après 45 ans par concours ou sur titre viendront confronter leurs expériences à celles des agents publics. » « Parallèlement nous durcirons les conditions du pantouflage qui permettent aux hauts fonctionnaires après une formation payée par l’Etat de vendre leur réseau de relations aux grandes entreprises en constituant ainsi une des poutres du Système. »
    - réorganisation en trois corps : « Il existe près de 900 corps différents d’agents publics aux statuts variés et souvent inadaptés à leurs missions d’aujourd’hui. Avec les organisations représentatives, nous organiserons la Fonction publique en trois corps : un corps civil, un corps militaire et un corps de police pour prendre en compte la spécificité des missions. » Cela permettra une meilleure mobilité des fonctionnaires selon les besoins géographiques ou en fonction des priorités.
    Jean-Marie Le Pen a également dénoncé la réduction « à l’aveugle » du nombre des fonctionnaires, soulignant qu’il n’y a pas plus aujourd’hui de magistrats que sous Napoléon III alors que le contentieux judiciaire a explosé, et que dans les cinq ans à venir la moitié des policiers va prendre sa retraite. Ce n’est donc « qu’après un audit des missions et des moyens qui leur sont affectés que nous réduirons le nombre des agents publics par le non-remplacement d’une partie à déterminer des départs en retraite ».
    Le texte intégral du discours se trouve sur le site du Front national.

  • Le Pen chez Arlette (Chabot)

    Un Le Pen souriant et pétillant, face à un Bayrou coincé et à une Chabot morose. Ce fut un grand moment de télévision, hier soir sur France 2. Bayrou croyait pouvoir se présenter comme le grand donneur de leçon, celui qui dévoile au grand jour les turpitudes racistes et antirépublicaines de Le Pen. C’est lui qui a pris une leçon, et s’est retrouvé KO. Il avait pourtant bien préparé son coup, mais c’était raté. D’autant plus raté qu’il ne cachait pas son dépit face à un Le Pen serein et rayonnant. On aura appris au passage que ce Bayrou qui s’affirme patriote français mais rêve d’une Europe politique supprimant la souveraineté française est aussi un catholique qui place les droits de l’homme au-dessus des religions…

    Un moment d’anthologie, aussi, lorsque Jean-Marie Le Pen a raconté et expliqué le phénomène Ségolène Royal. Comment il en était venu, bien avant tout le monde, à penser qu’elle pourrait être la candidate du PS (et c’était un sketch irrésistible, à la Devos  : ce sera une femme, parce que c’est la mode, mais non, ce n’est pas Martine, c’est Ségolène, elle est énarque, elle a été ministre mais pas trop, elle est la compagne du premier secrétaire, son nom a une connotation subliminale…), comment elle a été mise en piste dans le Poitou par Raffarin qui voulait empêcher Le Pen d’arriver en PACA, et finissant, en poète de l’ironie, par constater que la libellule a pris son envol mais qu’elle a les ailes fragiles…

    La tête que faisait Arlette Chabot (qui s’est elle aussi cassée les dents sur Le Pen, malgré sa grande expérience) était en soi la preuve que l’émission était une formidable promotion de Jean-Marie Le Pen, qui a pu non seulement laminer François Bayrou, amuser les téléspectateurs, réduire à néant (une fois de plus…) quelques-unes des calomnies récurrentes, mais aussi dire l’essentiel de sa pensée politique, et présenter (sommairement mais efficacement) les axes de sa campagne présidentielle.

    Il y a des soirs où l’on ne regrette pas d’avoir regardé la télé…

  • La marche verte

    Jean-Marie Le Pen était hier à Mazan, dans le Vaucluse, pour le lancement de la « marche verte », la caravane viticole dirigée par Jean-Claude Martinez, dont l’objectif est de faire connaître aux vignerons de toute la France les propositions du candidat à la présidentielle pour sauver ce secteur sacrifié par Bruxelles et l’OMC. Car le problème est mondial, mais la France a sa carte à jouer si elle s’en donne les moyens. Là non plus, le déclin n’est pas une fatalité.

    A noter d'autre part que Jean-Marie Le Pen participera à l'émission "A vous de juger" animée par Arlette Chabot, ce soir (20 h 50) sur France 2.