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Le Pen chez Arlette (Chabot)

Un Le Pen souriant et pétillant, face à un Bayrou coincé et à une Chabot morose. Ce fut un grand moment de télévision, hier soir sur France 2. Bayrou croyait pouvoir se présenter comme le grand donneur de leçon, celui qui dévoile au grand jour les turpitudes racistes et antirépublicaines de Le Pen. C’est lui qui a pris une leçon, et s’est retrouvé KO. Il avait pourtant bien préparé son coup, mais c’était raté. D’autant plus raté qu’il ne cachait pas son dépit face à un Le Pen serein et rayonnant. On aura appris au passage que ce Bayrou qui s’affirme patriote français mais rêve d’une Europe politique supprimant la souveraineté française est aussi un catholique qui place les droits de l’homme au-dessus des religions…

Un moment d’anthologie, aussi, lorsque Jean-Marie Le Pen a raconté et expliqué le phénomène Ségolène Royal. Comment il en était venu, bien avant tout le monde, à penser qu’elle pourrait être la candidate du PS (et c’était un sketch irrésistible, à la Devos  : ce sera une femme, parce que c’est la mode, mais non, ce n’est pas Martine, c’est Ségolène, elle est énarque, elle a été ministre mais pas trop, elle est la compagne du premier secrétaire, son nom a une connotation subliminale…), comment elle a été mise en piste dans le Poitou par Raffarin qui voulait empêcher Le Pen d’arriver en PACA, et finissant, en poète de l’ironie, par constater que la libellule a pris son envol mais qu’elle a les ailes fragiles…

La tête que faisait Arlette Chabot (qui s’est elle aussi cassée les dents sur Le Pen, malgré sa grande expérience) était en soi la preuve que l’émission était une formidable promotion de Jean-Marie Le Pen, qui a pu non seulement laminer François Bayrou, amuser les téléspectateurs, réduire à néant (une fois de plus…) quelques-unes des calomnies récurrentes, mais aussi dire l’essentiel de sa pensée politique, et présenter (sommairement mais efficacement) les axes de sa campagne présidentielle.

Il y a des soirs où l’on ne regrette pas d’avoir regardé la télé…

Commentaires

  • Cette soirée a vraiment été un vrai régal ; et le pauvre Bayrou a été bien ridicule... je crois que Le Pen a engrangé ce soir là.

  • J'ai tout regardé , et il est vrai que le " vieux " nous a régalé de quelques sorties marrantes . Ceci dit , et nonobstant le fait qu'une fois de plus on a tout fait pour qu'il s'exprime le moins possible , il m'a paru fatigué ( on le serait à moins ! ) mais moins combatif ... blasé , fatigué ? Je ne sais pas , mais je suis resté u n peu sur ma faim ... Mais bon , on ne peut etre le meilleur en permanence , quoiqu'il le fut hier soir , et je salue sa persévérence !

  • Les sorties de Le Pen face aux parvenus de la politique était certes amusante, et je pense qu'il était volontairement silencieux lorsque l'alliance UDF-UMP-PS parlaient statégie éléctorale.
    Cepandant, on a la nette impression que la salle a été préparée par le Front, ses claqueurs placés dans la salle, et le béni-oui-oui placé dans le champ de caméra.
    Mais Le Pen réussit largement son duel face à Bayrou l'apprenti inquisiteur qui repproche à Le Pen la venue de Dieudonné aux BBR, alors qui l'humoriste s'était dit attiré aussi par Bayrou !

  • Pas fatigué du tout Le Pen, non.. au contraire, pétillant quand il faut, silencieux quand il faut, il a trouvé sa 'gueule' de l'année, de président 2007, de candidat 2006, grave et redoutable, consistant, et conscit. J'ai découvert ça sur le site "cepays"2 cet après-midi.. historique. Qui peut archiver ?
    "Que faisiez-vous Monsieur Le Pen, pendant tout ce temps ?" lui lance le quadra encostardé grave ségoboosté... "Je disais la vérité" repond le vieux, sans même se pencher en avant... Non, pas fatigué, royal.
    Oui, il a engrangé, oui, et le système flippe un peu plus ; non, Chevènement ne va pas réussir à le faire interdire. Les flash blancs pseudotriomphants de "l'exceptionelle participation" pour Ségo-"l'Incroyable révolution"-lène, ridicules. Tous étaient pendus aux lèvres de Le Pen, plutôt, qui savait peser ses phrases. Elle valaient le décuple de celles des autres, et c'était évident. Le photomontage de Ségolvilène en costume officiel de 'présidente', trois mètres de haut lumineux dominant les débats et impressionant nos cervelles droites, n'ont même pas pu effacer la profonde impression. De vous-savez-qui.

    Tout bon donc, ce n'est qu'un début, le premier tour n'est pas gagné, les 51% non plus...

    Nations !

  • Un trés bon Le Pen bien résumé dans cet article que je me suis permis de reprendre sur mon blog avec le lien d'origine bien sur!

    Salutations nationalistes.

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