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Le Pen - Page 32

  • On continue de négocier l’adhésion de la Turquie...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’Union européenne ouvre deux nouveaux chapitres de négociations avec la Turquie.

    Que Nicolas Sarkozy soit ou non responsable du report d’un troisième chapitre ne change rien au fait que les négociations d’adhésion de la Turquie se poursuivent, alors qu’il avait affirmé qu’il suspendrait « toutes les négociations ».

    Il est très inconvenant, vis-à-vis de la Turquie , de laisser ce pays continuer de négocier si l’on ne veut pas de son adhésion. Et il est tout aussi inconvenant, vis-à-vis des Français, de continuer les négociations quand on a fait du refus de cette adhésion un argument électoral.

    Dans l’un comme dans l’autre cas se pose un vrai problème de crédibilité du président de la République, et de la France.

  • Le désastreux accord

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En contribuant à ce désastreux accord de Bruxelles, qui marque à la fois la fin de la France en tant que Nation Souveraine et Indépendante et la naissance d’un Super Etat européen, Nicolas Sarkozy a trahi la charge que lui ont confiée les Français de Président de la République, garant de l’indépendance nationale.

    Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur les principales mesures qui ont été adoptées dans ce nouveau traité constitutionnel qui ne dit pas son nom, mais il est certain que, déjà, le Front National entre en résistance et en sera, dans les mois qui viennent, le fer de lance et le représentant des Français qui, au-delà de leurs divergences, souhaitent le maintien de la France en tant qu’Etat Nation, libre et souverain.

    Je prends date pour la Présidence française du second semestre 2008 et pour les élections européennes de 2009 où je serai l’opposant numéro un à la politique européenne de Nicolas Sarkozy et à ses abandons de souveraineté en matière institutionnelle.

  • Une armée de plus en plus désarmée

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Si l’on en croit le ministre dit de la Défense Hervé Morin, la destruction de la défense nationale engagée par Jacques Chirac doit se poursuivre et s’accélérer sous Nicolas Sarkozy.

    Selon ses déclarations au Bourget, même des programmes déjà engagés ne pourront pas être tenus.

    La perspective est donc celle d’une armée de plus en plus désarmée.

    On ne comprend que trop pourquoi Nicolas Sarkozy a choisi comme ministre de la Défense un euromondialiste : ce ministre peut ainsi annoncer sans le moindre état d’âme que la France a vocation à ne plus être la France.

  • La démocratie selon le CRIF

    Sans surprise, le CRIF y est allé de son petit crachat sur Le Pen après la visite de celui-ci à l’Elysée, et fait sa remontrance (mesurée) à Sarkozy : « Tout en comprenant le souci de dialogue avec l’ensemble des partis représentés au Parlement européen à la veille du sommet européen de Bruxelles, le CRIF regrette que le président Nicolas Sarkozy ait reçu à l’Elysée Jean-Marie Le Pen, qui s’est trop souvent illustré par des propos allant à l’encontre des valeurs de la République. »

    Addendum. Réaction de Louis Aliot

    Le CRIF s’illustre une nouvelle fois par son attitude agressive et insultante à l’égard du Front National, de son Président et des millions de Français de toutes conditions, de toutes origines et de toutes confessions qui votent pour ses candidats dans le cadre d’élections démocratiques.

    Ce comportement discriminatoire est contraire aux valeurs de la République car on ne voit pas au nom de quel principe une organisation communautaire interfère dans les affaires institutionnelles en sermonnant le chef de l’Etat sur une consultation officielle des partis politiques reconnus par la Constitution.

  • Le Pen à l’Elysée

    Jean-Marie Le Pen a été reçu à l’Elysée, comme prévu, par Nicolas Sarkozy, dans le cadre des consultations qu’a entreprises le président de la République avant le sommet européen.

    A sa sortie il a déclaré : « Il m'a entretenu de ses projets européens, j'ai dit ce qu'il savait déjà : nos profondes divergences sur ce sujet. Nous avons procédé à un échange de vues général et je note que le président de la République a depuis longtemps pris l'initiative de recevoir le président du Front national, ce que je considère comme un geste démocratique. » (Tant François Mitterrand que Jacques Chirac avaient toujours pratiqué l’exclusion la plus obstinée.)

    Les socialistes se sont « étonnés » que le président de la République reçoive Jean-Marie Le Pen. Car un geste de courtoisie démocratique est étonnant pour un socialiste.

    Les Verts se sont quant à eux indignés de ne pas être reçus, alors que Sarkozy consulte le « chef d’un parti notoirement anti-européen, nationaliste »...

    L’Elysée vient de faire savoir que les Verts seront « bien sûr reçus ». Jeudi matin, avant le départ du Président pour Bruxelles... On dirait qu’il y a eu un pataquès...

  • Le Pen et le nouveau gouvernement

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le président de la République continue de sacrifier aux exigences de la pensée unique, quant à la « parité » et à la « diversité » ; il récompense les centristes ralliés, et poursuit son ouverture à gauche, en faisant entrer deux autres socialistes au gouvernement : Jean-Marie Bockel, et  Fadela Amara, dont le lobby Ni putes ni soumises était en perdition.

    On note aussi que le nouveau ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, est un euromondialiste fanatique.

    Nicolas Sarkozy ne fait donc qu’accentuer dans le mauvais sens les orientations qu’il avait prises en formant son premier gouvernement.

  • Le Pen : la Constitution a été violée

    Lors de la conférence de presse qu’il vient de tenir, Jean-Marie Le Pen a annoncé que tous les candidats FN aux législatives allaient demander l’annulation des élections.

    Pourquoi ? Tout simplement parce que ces élections sont illégales : «  La Constitution et la loi qui obligent à une égalité dans les découpages des circonscriptions ont été violées. » Le gouvernement était tenu de réviser le découpage des circonscriptions, et cela depuis 1999. Il ne l’a toujours pas fait. Or ce redécoupage était impératif en raison de l’évolution démographique des départements.

    Les circonscriptions n’ont pas été modifiées depuis le rétablissement du scrutin uninominal à deux tours en 1986 (institué pour mettre fin aussi vite que possible à l’interlude de la proportionnelle, qui venait de commencer, et avait conduit une trentaine de députés FN à l’Assemblée nationale).

    Après l’examen de la loi de 1986, le Conseil constitutionnel avait demandé que les inégalités résultant de la volonté du législateur d’établir un lien étroit entre l’élu d’une circonscription et les électeurs ne soient pas « sensiblement accrues par le biais des règles qui président à la délimitation des circonscriptions à l’intérieur d’un même département ». A cette occasion, il avait rappelé les principes qui s’imposent aux responsables du découpage, notamment le principe de prise en compte des bases démographiques, avec la possibilité de s’en écarter, mais sans pouvoir aller au-delà de plus de 20 % de la population moyenne des circonscriptions du département.
    Ce qui vaut pour un département vaut aussi pour l’ensemble des circonscriptions. Dans ses observations sur les élections législatives de 2002, la Conseil constitutionnel soulignait que le découpage, qui était toujours celui de 1986, reposait sur les données du recensement de 1982. Or, depuis lors, « deux recensements généraux, intervenus en 1990 et 1999, ont mis en lumière de disparités de représentation peu compatibles avec les dispositions combinées de l’article 6 de la Déclaration de 1789 et des articles 3 et 24 de la Constitution  ». « Il incombe donc au législateur de modifier ce découpage », concluait le Conseil constitutionnel.

    Or rien n’a été fait. Le Conseil constitutionnel a réitéré sa demande en 2005. Et il n’y a toujours eu aucune modification.

    Le fait est que d’importantes modifications démographiques ont eu lieu. Des départements comme la Seine-et -Marne, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, la Gironde , la Loire-Atlantique ou La Réunion ont connu une forte poussée démographique, alors que d’autres comme Paris, la Haute-Marne , la Meuse , la Saône-et -Loire ou la Nièvre ont vu leur population diminuer.

    En 2003, un chercheur au CNRS observait que les 25 départements les moins peuplés ont un député pour 79.043 habitants, alors que les 25 les plus peuplés ont un député pour 112.123 habitants.

    Sur la base du recensement de 1999, le vote d’un habitant de la deuxième circonscription de la Lozère compte six fois plus que celui d’un habitant de la deuxième circonscription du Val-d’Oise. Selon les données INSEE de 2005, un élu de Lozère représente 38.466 habitants, et un élu de Haute-Garonne 144.479 habitants.

    Les disparités sont donc énormes. Et même en mettant de côté les départements les moins peuplés, qui par « tradition républicaine » ont un minimum de deux députés, l’écart va encore de 1 à 3 entre les circonscriptions.

    Le Conseil constitutionnel souligne que cela est contraire aux dispositions combinées de l’article 6 de la Déclaration de 1789 et des articles 3 et 24 de la Constitution.  L’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme est celui qui pose le principe de l’égalité des citoyens devant la loi, notamment l’égalité de leurs droits à concourir à l’élaboration de la loi. L’article 24 de la Constitution est celui qui dit que les députés sont élus au suffrage direct, et l’article 3 est celui qui pose en principe que le scrutin est « toujours universel, égal et secret ».

    Et ce n’est pas tout. En parfaite conformité avec ce que dit le Conseil constitutionnel, le code électoral stipule, dans son article L. 125 : « Il est procédé à la révision des limites des circonscriptions, en fonction de l’évolution démographique, après le deuxième recensement général de population suivant la dernière limitation. » Le découpage des circonscriptions aurait donc dû être révisé lorsqu’ont été connus les résultats du recensement de 1999. Cela aurait déjà dû être fait pour les élections de 2002. On peut admettre que c’était un  peu court : on ne peut modifier les circonscriptions que longtemps avant l’échéance électorale, afin d’éviter les soupçons de charcutage. Quoi qu’il en soit, le scrutin de 2007 a été manifestement organisé, quant à lui, en violation certaine de cet article du code électoral

    Les gouvernements successifs s’érigent volontiers en juges du respect des « valeurs républicaines », mais ils refusent de respecter des textes fondamentaux de la République, et ne tiennent aucun compte des rappels à l’ordre du Conseil constitutionnel.

    C’est pourquoi les candidats du FN sont fondés à engager systématiquement des recours en annulation des élections législatives, et c’est pourquoi ils le font.

    On attend avec intérêt ce qui leur sera répondu...

  • Déclaration de Jean-Marie Le Pen

    On savait depuis le premier tour des législatives que les jeux étaient faits et que l’UMP de M. Sarkozy l’emporterait facilement, abusant d’un mode de scrutin qui prive la moitié des Français d’une représentation démocratique.

    Dans le Pas-de-Calais, où Marine Le Pen restait face à un candidat socialiste, l’UMP de Sarkozy et le Modem de Bayrou se sont désistés pour le socialiste, confirmant ainsi à ceux des électeurs nationaux de Sarkozy que n’avaient pas encore dégoûtés l’ouverture à gauche et la reprise du processus constitutionnel européen, pourtant rejeté par 55% des Français, que la rupture était une imposture et la trahison une réalité.

    Le Front National, bien que j’aie obtenu à l’élection présidentielle près de 4 millions de voix, a enregistré au premier tour des législatives un très important recul, causé essentiellement par le chiffre exceptionnel des abstentions.

    En effet, 58% des électeurs qui avaient voté pour moi à la présidentielle n’ont pas été voter, puisqu’on leur répétait que le Front National n’avait aucune chance d’avoir des députés.

    Outre la politique, les conséquences ont été désastreuses sur le plan financier à deux niveaux :

    D’abord, notre subvention publique de fonctionnement sera amputée de 60%, ce qui obligera à réduire drastiquement nos frais d’administration et de propagande et donc freinera nos capacités d’action.

    Plus grave, la moitié de nos candidats, près de 300, victimes de l’abstention, n’ayant pas franchi la barre des 5%, ne seront pas remboursés de leurs frais de campagne.

    Cette dette considérable restera à leur charge et à celle du Front National.

    Je lance un appel non seulement à tous nos électeurs, mais à tous ceux qui pensent que le Front National, défenseur des valeurs patriotiques, doit garder sa place en France, à répondre généreusement à la Souscription Nationale que nous lançons.

    Ceux qui croient que le Front National va disparaître à l’occasion de ce qui n’est qu’un avatar électoral se trompent lourdement.

    Les patriotes, plus convaincus que jamais de la nécessité de leur combat, ne vont pas baisser les bras.

    Rassemblés par l’adversité, ils vont se préparer pour les échéances futures.

    Malgré les mensonges et les tours d’illusionniste, les Français ne vont pas tarder à voir la vérité en face et parce qu’ils savent que la Patrie est le bien le plus précieux pour tous et d’abord pour les plus pauvres, ils feront encore confiance à ceux qui ne les ont jamais trompés.

    Le Front National et moi-même seront là, demain comme hier. Aidez-nous aujourd’hui à vous aider demain.

  • La bombe politique de lundi prochain

    Jean-Marie Le Pen tient une conférence de presse lundi prochain à 16 h 30. Il ne s’agira pas seulement de ses réactions politiques au second tour des législatives. S’il y a encore des Français pour qui la légalité a un sens (et la légitimité démocratique), ça devrait faire beaucoup de bruit...

  • Voter Marine contre le diktat de la pensée unique

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le candidat UMP Nesredine Ramdani et le candidat du Mouvement démocrate Jean Urbaniak appellent à voter pour le candidat socialiste Albert Facon contre Marine Le Pen dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais.

    Les électeurs apprécieront le double-langage de l’UMP. Nicolas Sarkozy prétend vouloir en finir avec la pensée unique, mais dans le Pas-de-Calais le parti sarkozyste applique l’une des règles les plus détestables de la pensée unique, connue sous le nom absurde de « front républicain », et qui n’est rien d’autre qu’un apartheid politique. C’est la permanente ouverture à gauche et l’invariable ostracisme envers le Front National.

    Les électeurs de droite de la 14e circonscription du Pas-de-Calais ne suivront pas les consignes de vote à gauche. En votant pour la candidate du Front National, ils diront en même temps au candidat UMP ce qu’ils pensent du propos raciste par lequel il s’est déshonoré, en disant : « Je n'ai pas une tête à voter Marine Le Pen ».