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Irlande - Page 2

  • Pas original…

    Dans la série bien connue : si vous votez non ce sera la catastrophe… Le ministre irlandais des Finances, Michael Noonan, a averti que si les Irlandais votaient non au référendum sur le traité du pacte budgétaire, les deux prochains budgets seraient grevés d’une plus lourde austérité, étant entendu qu’un vote "non" contrecarrerait la croissance, couperait l’accès au fonds de sauvetage de la zone euro, et inciterait les investisseurs étrangers à fuir le pays…

  • Référendum en Irlande

    Le référendum sur le traité du pacte budgétaire européen aura lieu le 31 mai.

    L’Irlande est toujours le seul pays où le peuple ait le droit de donner son avis.

  • Il y aura un référendum en Irlande

    Les juristes qui ont participé à la rédaction du traité du pacte budgétaire avaient fait tout leur possible pour qu’il ne soit pas nécessaire d’organiser un référendum en Irlande. Mais c’était dans le cadre de l’Union européenne, quand ce traité était conçu comme un amendement au traité européen. A cause de la défection britannique (puis tchèque), le traité est devenu un traité international. Or un référendum est nécessaire pour ratifier un traité international…

    C’est pourquoi l’attorney général a décidé qu’il fallait un référendum, qui a été annoncé hier au Parlement, de façon d’ailleurs totalement impromptue, par le Premier ministre Enda Kenny.

    Malheureusement, le vote (sans doute négatif) des Irlandais n’aura pas de répercussion sur l’UE. Parce qu’il ne s’agit pas d’un traité de l’UE, et qu’il entrera en vigueur quand 12 pays l’auront ratifié.

  • Un autre menteur

    L’ancien Premier ministre irlandais explique qu’il ne faut pas organiser un référendum sur le traité du pacte budgétaire, parce que cela obligerait l’Irlande à quitter la zone euro.

    C’est d’autant plus faux que le traité n’est pas un traité européen mais un traité international, qui n’a donc juridiquement pas de lien avec la zone euro.

    Quand on parle de référendum, il n’y a pas que Sarkozy pour mentir. Mais ce n’est pas forcément une consolation.

    N.B. Michel Janva écrit dans une réponse à un commentaire du Salon Beige qu'il n'a trouvé le traité qu'en anglais. C'est un autre scandale de ce traité: il n'existe en effet toujours qu'en langue anglaise. Sans doute parce que c'est un traité international... Mais même à l'ONU les textes sont en français.

  • Nouvel affront du gouvernement irlandais à l’Eglise

    Le gouvernement irlandais a décidé de fermer son ambassade auprès du Saint-Siège, parce qu’il est obligé de faire des économies tous azimuts, et que les relations avec le Saint-Siège ne sont pas économiquement rentables…

    Malgré le laborieux contre-feu du P. Lombardi (« Ce qui est important, ce sont les rapports diplomatiques entre le Saint-Siège et les Etats, et pour ce qui est de l’Irlande, ils ne sont pas remis en question »), il est clair qu’il s’agit d’une nouvelle attaque du gouvernement irlandais contre l’Eglise, dans la ligne de la violente charge du Premier ministre en juillet dernier.

    J’imagine que cette décision doit provoquer une certaine émotion dans le pays…

    Sur le site de l’ambassade, on peut lire un historique de la villa Spada, siège de l’ambassade, qui « apparaît aujourd’hui comme un symbole de la longue et fructueuse relation de l’Irlande avec le Saint-Siège »…

  • Les mariages blancs en Irlande

    Selon le ministère irlandais de la Justice, 10 à 15% des mariages civils, en Irlande, sont désormais des mariages blancs, visant uniquement à contourner les lois sur l’immigration.

    Le nombre de personnes demandant un droit de résidence dans le pays fondé sur un mariage est passé de 1.207 à 2.129 entre 2006 et 2009, et il y en a eu 1.182 au cours des seuls six premiers mois de cette année.

    En tête des statistiques de ces six mois, les Pakistanais : 253, dont 95 ont “épousé” une… Lituanienne. La “femme”, qui vient souvent d’Europe de l’Est, est payée entre 3.000 et 5.000 euros. Les mariages se déroulent éventuellement en présence de deux interprètes, car les “époux” ne se comprennent pas et ne comprennent pas l’anglais… Et, comme on le voit chez nous, ce sont souvent les mêmes personnes qui assistent à plusieurs mariages.

    Le gouvernement irlandais avait tenté de restreindre la portée de la directive de 2004 (transposée en 2006), mais il a été condamné par la Cour de Justice européenne en 2008.

    Aujourd’hui, il cherche de nouveaux moyens de contrôle, mais, comme le dit un responsable régional des Greffes, « nous craignons de pouvoir être accusés de cibler certains groupes et nous avons conscience que nous pourrions être tenus responsables d’entraver le mariage »…

    Le même responsable se désole : « Quand on regarde notre propre Constitution, elle est là pour empêcher les atteintes au mariage, or il apparaît qu’il y a une atteinte effective au mariage. »

    Mais les directives européennes, antinationales, priment les Constitutions nationales. Il serait peut-être temps de s’en rendre compte…

    (Irish Times 1, 2)

  • Même une militante du oui…

    Le Pr Brigid Lafan, vice-présidente de l'Université de Dublin, qui fut l'une des grandes voix du lobby « l'Irlande pour l'Europe » qui mena la campagne pour le oui au référendum sur le traité de Lisbonne, a publié un livre sur la campagne, où elle met en garde contre tout nouveau référendum sur un futur traité européen. Elle écrit : « L'UE doit maintenant fonctionner avec les traités et les institutions qu'elle a déjà depuis au moins 15 ans, car aussi bien les systèmes intérieurs des Etats que les électorats de l'Europe ne supporteront pas que l'on change encore les traités. »

  • Quitter l’euro

    A propos de la crise économique qui secoue l'Irlande, David McWilliams écrit dans l'Irish Independant : « La solution évidente est de quitter l'euro, de réinstaurer notre propre monnaie, de lui permettre de dégringoler et de refléter le véritable état de compétitivité de notre économie en ruines, et de redémarrer. »

  • Les droits de l’homme selon l’ONU

    Attention. Ceci n’est pas un gag de mauvais goût. C’est hélas sérieux.

    Alors que la Grande-Bretagne se vautre dans une dhimmitude effrénée (voir ma rubrique islam), le Comité des droits de l’homme de l’ONU s’inquiète que « des attitudes publiques négatives à l’encontre des membres musulmans de la société » continuent d’être autorisées en Grande-Bretagne. Et il demande au gouvernement de prendre « des mesures énergiques pour éliminer ce phénomène et s’assurer que les auteurs de tels actes de discrimination sur la base de la religion soient correctement dissuadés et sanctionnés ».

    L’Irlande dans le collimateur : laïcité et avortement

    Pour faire bonne mesure, le même comité des droits de l’homme de l’ONU demande à l’Irlande d’ouvrir ses écoles (presque toutes catholiques) à un enseignement laïque, et au Parlement irlandais de « prendre des mesures pour aider les femmes à éviter des grossesses non voulues de sorte qu’elles n’aient pas à recourir à des avortements illégaux ou dangereux ».

    (Daily Telegraph, via Bivouac-ID pour la Grande-Bretagne)

  • En Irlande

    Comme prévu, le ministre irlandais des Finances et vice-Premier ministre Brian Cowen a été élu à la tête du Fianna Fail, et deviendra donc Premier ministre lors de la démission de Bertie Ahern le 6 mai.

    Certains observateurs pensent que Bertie Ahern démissionne afin de déconnecter le référendum de son « héritage » en matière de politique intérieure, et de garantir ainsi le succès du oui.

    Cela dit, le gouvernement de Brian Cowen devrait être le frère jumeau de celui de Bertie Ahern.

    Rappelons que Brian Cowen était ministre des Affaires étrangères lors du référendum de 2001 sur le traité de Nice. Si ce pouvait être un bon présage...