Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Allemagne - Page 2

  • Angela Merkel en difficulté

    Il a fallu trois tours de scrutin et neuf heures de délibérations pour élire le nouveau président de la République fédérale allemande, Christian Wulff. Un record historique pour ce qui devait être une formalité. Dû à la fronde de nombreux grands électeurs. Les commentateurs allemands parle de camouflet, d’humiliation, de défaite psychologique pour Angela Merkel.

    (Le Figaro)

  • Horst Köhler démissionne

    Le président fédéral allemand Horst Köhler a annoncé sa démission immédiate après des propos controversés sur l'engagement militaire de son pays à l'étranger.

    Le 22 mai, il avait déclaré sur la radio publique: "A mon avis, la société dans son ensemble est en train d'accepter progressivement (...) que dans le doute et en cas de nécessité, un engagement militaire peut être nécessaire pour protéger nos intérêts, par exemple la liberté des voies commerciales, par exemple en empêchant l'instabilité dans des régions entières qui aurait des effets négatifs sur nos échanges, nos emplois et nos revenus".

    Devant la controverse, il avait ensuite affirmé avoir été mal compris, indiquant que ses propos n'étaient pas liés à l'impopulaire déploiement de la Bundeswehr en Afghanistan. Un de ses porte-parole avait expliqué qu'il faisait plutôt référence à l'engagement contre les attaques de pirates. Mais il s'exprimait au retour de sa première visite en Afghanistan, et la question portait sur l'Afghanistan.

  • L’Allemagne et ses musulmans

    Le Conseil central des musulmans d'Allemagne (ZMD) a décidé de boycotter la prochaine conférence sur l'islam, organisée chaque année par le gouvernement depuis 2006, parce que cette conférence, qui doit se tenir lundi prochain, n'est pas "en mesure de résoudre les problèmes de société urgents qui s'accumulent entre les musulmans, le monde politique et la population". Notamment, le gouvernement ne prend pas assez en compte l'islamophobie...

    Une autre organisation, le Conseil de l'islam, a été exclue de cette conférence car elle comprend en son sein Milli Görüs, qui fait l'objet d'une enquête de la justice et est dans le collimateur de l'Office de protection de la Constitution (renseignement intérieur).

    Le but de la conférence est de faciliter le dialogue entre le gouvernement et les organisations musulmanes...

  • Quand les mots n’ont plus de sens

    Ayguel Oezkan, musulmane d'origine turque, est devenue ministre des Affaires sociales dans le Land de Basse-Saxe.

    Il paraît que c'est l'étoile montante des chrétiens-démocrates...

    « La CDU est un parti ouvert : pas besoin d'être le Christ pour y entrer », dit-elle.

    Le principal quotidien turc félicite l'Allemagne.

  • Le muezzin à Rendsburg

    moschee_rendsburg.jpgLe maire de Rendsburg, en Allemagne, a déclaré qu'il autorisait l'appel à la prière du muezzin lancé par haut-parleur depuis un minaret de la mosquée.

    Il a ajouté qu'il n'existe pas de motifs juridiques pour une interdiction éventuelle, cela afin de faire taire les opposants, qui avaient réuni 800 signatures sur une pétition intitulée « Pas d'appel public à la prière ».

    La mosquée de cette ville de moins de 30.000 habitants, située à 100 km de Hambourg, est la plus grande du Land de Schleswig-Holstein, avec deux minarets de 26 m de haut. Elle a été inaugurée à l'automne 2009.

  • La dhimmitude en Allemagne

    L'éditeur Droste de Düsseldorf a décidé de ne pas publier un roman policier qui risquait d'offenser les musulmans.
    Intitulé « A ceux qui sont dignes d'honneur », le roman évoque les « crimes d'honneur ».

    Mais la seule phrase considérée comme litigieuse par l'éditeur est ce propos d'un personnage : « Ton coran tu peux te le mettre... »

    L'éditeur avait demandé à un expert des sociétés islamiques d'étudier si le texte pouvait compromettre la sécurité de son cabinet ou de sa famille, et l'expert a proposé que la phrase soit modifiée en « Votre honneur, vous pouvez vous le mettre... »

    L'auteur, WW Domsky, a refusé.

    (Telegraph, via Bivouac-ID)

  • Incorrect

    Thilo Sarrazin, ancien ministre des finances de Berlin, membre du conseil d'administration de la Bundesbank, a déclaré à La Lettre Internationale :

    « Nous n'avons pas besoin de gens qui vivent des prestations sociales d'un pays qu'ils rejettent, qui ne se sentent pas concernés par l'éducation de leurs enfants, et produisent à la chaine des petites filles voilées. Cela vaut pour 70% des Turcs et à 90% des Arabes de Berlin.

    « Un grand nombre d'Arabes et de Turcs de la ville, dont le nombre a dramatiquement augmenté en raison d'une politique inconséquente, n'ont aucune fonction productive à l'exception de la vente de fruits et légumes.

    «  Alors que les familles d'immigrés d'Europe de l'Est, du Vietnam, de Chine ou de l'Inde se sont intégrées en une génération, les enfants et petits enfants de Turcs et d'Arabes n'arrivent pas à parler allemand correctement et ne réussissent pas à l'école. »

    Ces propos ont naturellement suscité un tollé. Thilo Sarrazin a présenté ses excuses : « Je voulais décrire de façon vivante les problèmes et les perspectives de la ville de Berlin, et non pas discréditer des groupes ethniques. Si cette impression s'est imposée, je le regrette et m'en excuse. »

    La police de Berlin a lancé une procédure afin de déterminer si ses propos pouvaient être considérés comme une incitation à la haine raciale.

    (via François Desouche)

  • Les élections allemandes

    Voici deux textes qui tranchent sur les commentaires convenus. Le premier est le communiqué de Bruno Gollnisch qui souligne qu'il ne s'agit pas d'une « victoire de la droite ». Le second est l'analyse de Reuters, qui montre que les deux « grands partis » ont perdu (la CDU espérait plus de 40%, elle atteint à peine 34%). Ce qui ne change rien au constat, mais indique une évolution du système.

    Le communiqué de Bruno Gollnisch

    La victoire de Mme Merkel (ou plus exactement de Mme Sauer) aux élections législatives allemandes,  n'est en aucune façon une victoire de la droite.

    Elle a cogéré le pays avec les socialistes allemands, et leurs politiques sont interchangeables  à quelques nuances près.

    De part et d'autre du Rhin, les mêmes courants dominent aujourd'hui la société : implosion démographique, submersion migratoire,  alignement sur la politique étrangère américaine,  dictature insupportable du « politiquement correct ».

    A cet égard, Mme Merkel a conservé de son très trouble passé en Allemagne de l'Est un écrasant mépris des peuples. Elle est l'inventeur de la tromperie qui consiste à faire croire que le traité de Lisbonne diffère de la constitution européenne rejetée  par les peuples français et néerlandais, et qui l'eut été par d'autres s'ils avaient pu se prononcer. « Let us keep the substance and change the wording » : gardons la substance et changeons les mots, avait-elle lancé à ses collègues européens.

    Une consigne cynique méthodiquement mise en œuvre  depuis lors en France comme en Allemagne et ailleurs.

    La dépêche de Reuters

    Les deux gros partis allemands pèsent de moins en moins

    BERLIN (Reuters) - Les deux grands "Volksparteien" (partis populaires) d'Allemagne, la CDU/CSU conservatrice et le SPD de centre-gauche, ont obtenu dimanche leur plus mauvais score depuis des décennies, et ces législatives ont profité aux trois petites formations représentées au Bundestag: le FDP, Die Linke et, dans une moindre mesure, les Verts.

    Si la CDU/CSU va pouvoir en finir avec la grande coalition avec le SPD, elle le doit non pas à elle-même, puisque son score recule de 1,5% par rapport aux législatives de 2005, mais aux Libéraux du FDP, lesquels étaient dans l'opposition depuis onze ans.

    La CDU/CSU essuie son deuxième plus mauvais score depuis la fondation de la République fédérale allemande, avec autour de 33,5-34% dimanche, contre 31% en 1949.

    L'autre parti de la grande coalition, le SPD, enregistre une véritable débâcle, avec 23% d'après les dernières projections, soit de loin son pire score depuis 1949; jusqu'à dimanche, sa pire défaite remontait à 1953 avec 28,8%.

    Lire la suite

  • Le traité de Lisbonne ratifié par l’Allemagne

    Le président Horst Köhler a signé hier le Traité de Lisbonne, parachevant ainsi sa ratification par l'Allemagne.

    Dans un communiqué, Bernard Kouchner et son secrétaire d'Etat Pierre Lellouche « saluent » cette ratification et ajoutent : « Nous formons le voeu que la ratification du Traité de Lisbonne par l'Allemagne crée une dynamique en faveur de l'aboutissement rapide du processus de ratification du Traité de Lisbonne par les pays qui ne l'ont pas encore ratifié. »

    Suivez mon regard...

  • Le traité de Lisbonne en Allemagne

    La Cour constitutionnelle a jugé irrecevable, hier soir, la plainte dont elle était saisie concernant les lois d'accompagnement du traité de Lisbonne.

    Le président allemand devrait donc signer la ratification du traité incessamment. Hélas.