Le magazine Pif Gadget, fondé en 1969 sous l'égide du parti communiste, a été placé en liquidation judiciaire.
Politique française - Page 70
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Signe des temps
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La cour d’appel relaxe à moitié Le Pen
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Dans un arrêt de ce jour, la Cour d’appel de Paris a confirmé la décision des premiers juges me déclarant coupable de contestation, par insinuation, de crimes contre l’humanité, mais elle m’a relaxé de l’infraction d’apologie de crimes de guerre.
Cette relaxe constitue un revers pour le Procureur de la République de Paris et pour les magistrats de la 17ème chambre : pour me condamner, ils prétendaient en effet que j’avais, dans mes propos, confondu exprès la Gestapo et la Feldgendarmerie, à la seule fin de pouvoir chanter les louanges d’une organisation déclarée criminelle par le jugement de Nuremberg. La Cour a écarté cette argumentation hystérique.
La Cour a aussi déclaré irrecevables les constitutions de partie civile du MRAP de M. Aounit, de la Ligue des droits de l’homme de M. Tubiana, de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (proche du parti communiste) et de la commune de Villeneuve d’Ascq. On doit se féliciter de la mise à l’écart de ces « ligues de vertus » qui, en réalité, n’étaient là qu’en adversaires politiques. Il reste que je me pourvois évidemment en cassation contre la seule condamnation qui me frappe encore, elle constitue une nouvelle atteinte à la liberté d’expression, atteintes pour lesquelles la France est condamnée avec une régularité de métronome par la Cour européenne des droits de l’homme.
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Les députés s’amusent
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Les députés socialistes font la bronca, chantent la Marseillaise au pied de la tribune comme pour faire acte de résistance patriotique, demandent la démission du président de l’Assemblée nationale et boycottent la séance des questions au gouvernement…
Spectacle dérisoire d’une Assemblée, devenue pour l’essentiel chambre d’enregistrement des décisions prises à Bruxelles, qui passe son temps à se disputer sur un droit d’amendement dont elle n’a plus l’usage pour ce qui concerne les trois quarts des lois…
On attend des députés français, non qu’ils chantent la Marseillaise en une si vaine occasion, mais qu’ils défendent concrètement la nation.
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Et si les Français voulaient bien revenir à la France !
Communiqué de Bernard Antony
Le développement du conflit israélo-palestinien et ses prolongements en France appellent les observations suivantes.
Deux forces qui ne sont pas issues de la majorité du peuple de France mais très puissamment structurées ou influentes s’opposent et s’opposeront toujours plus dans les médias et dans la rue:
- D’une part celle d’un islam dont la réalité, nous n’avons cessé de le faire observer, est un islamisme militant de plus en plus idéologique, structuré, fanatique, au sein duquel la conscience d’appartenance à la continuité historique et culturelle de la nation française ne semble pas constituer une donnée majeure…
- De l’autre une très forte adhésion de la grande majorité de la communauté des juifs de France à la cause d’Israël.
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Ne pas importer le conflit ?
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
« Il ne faut pas laisser importer en France les conflits du Proche-Orient », disent, en une touchante unanimité, de nombreux responsables politiques et gouvernementaux.
Mais il fallait commencer par ne pas importer des millions d’immigrés qui par leur culture et leur religion se sentent solidaires du Hamas, quoi que l’on pense par ailleurs de ce qui se passe à Gaza.
Ce qui est en cause n’est pas l’importation d’un conflit, mais l’importation de populations non assimilables, qui restent étrangères, voire hostiles à la France, comme les manifestations de samedi l’ont rudement montré.
Au lieu de se payer de mots, il faudrait d’abord arrêter cette importation et renverser le flux de l’immigration, qui continue de déferler sur notre sol.
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Le PS et les manifs
Les socialistes n'ont pas participé aux manifestations de soutien aux Palestiniens en France pour ne pas "risquer de cautionner des mots d'ordre communautaristes", a expliqué hier Arnaud Montebourg lors du "Grand rendez-vous" sur Europe-1.
"Si nous condamnons fermement l'attitude du gouvernement israélien qui a engagé cette offensive et qui ne semble pas vouloir la faire cesser et retirer ses troupes, nous ne pensons pas que aujourd'hui aller manifester et risquer des débordements, soit la meilleure méthode", a-t-il souligné.
Pourtant, au témoignage de Novopress, au moins à Toulouse il y avait des socialistes, et ils défilaient en tant que tels sous les couleurs du PS.
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Le Crif s’en prend à Le Pen
Richard Prasquier, le président du Crif, dénonce « le vocabulaire d'amalgame outrancier et mensonger » de Jean-Marie Le Pen qui a comparé Gaza à un camp de concentration, expression « qui fait référence à un passé que M. Le Pen a souvent contesté par ailleurs » (sic), et « évoque des lieux d'emprisonnement, de travail forcé et de mort ».
Dans ses vœux à la presse, à la question d’un journaliste sur le conflit, Jean-Marie Le Pen a répondu :
« L'offensive militaire d'envergure lancée contre une population civile concentrée dans ce qui est un véritable ghetto, un véritable camp de concentration, me paraît choquante. Je comprends que l'éléphant s'irrite quand le moustique lui pique l'oreille mais je ne peux pas croire à la thèse selon laquelle Israël se sent menacée parce qu'en six mois, il est mort trois de leurs ressortissants sous les dizaines de fusées qui tombent tous les jours, semble-t-il dans le désert. Je comprends que l'Etat d'Israël veuille défendre ses citoyens, même s'ils sont menacés en petit nombre, mais la riposte me paraît hors de proportions. »
Hier, l’expression « camp de concentration » (qui n’est pas nouvelle) pour désigner Gaza a été utilisée par le cardinal Martino, préfet du conseil pontifical Justice et Paix.
D’autre part, en évoquant ce conflit ce matin devant le corps diplomatique, Benoît XVI a déclaré :
« Une fois de plus, je voudrais redire que l'option militaire n'est pas une solution et que la violence, d'où qu'elle provienne et quelque forme qu'elle prenne, doit être condamnée fermement. »
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Le dégonflement des baudruches
Extrait des vœux de Jean-Marie Le Pen à la presse :
Cette crise, ce sont tous ceux qui nous ont gouverné ou nous gouvernent qui en sont les responsables.
Oui, les responsables, ce sont les apprentis sorciers de l’économie qui auréolés d’une gloire factice, éblouis par des idées qu’ils croyaient modernes ont détruit Nations, Etats constitués - les équilibres éternels de la Raison d’Etat et de la sagesse immémoriale des peuples - services publics, tous livrés aux lois de la marchandisation universelle.
Ces histrions se voyaient plus grands que l’Histoire dont ils annonçaient la disparition au profit du veau d’or, du nouveau Léviathan le libéralisme mondialisé !
Mais l’Histoire donne de terribles leçons aux petits marquis poudrés qui nient les réalités essentielles de la vie, mais terrifiantes leçons que payent nos concitoyens !
Car la magie de leurs compétences proclamées, de leur fausse science, de leur technique économique et financières qui n’étaient que mensonges et faux-semblants, est bien morte.
Et si leurs erreurs n’accablaient pas nos concitoyens, on s’esclafferait à les voir essayer de rebâtir ce qu’ils ont détruit hier, en nous présentant le retour en arrière comme l’alpha et l’oméga de la réforme !
Les voilà tous, avec l’ardeur des néophytes, des nouveaux convertis, défenseurs des Nations protectrices des intérêts de la communauté nationale, adeptes du contrôle et des réglementations, eux qui ne juraient hier que par le « laissez faire laissez aller » !
Mais l’année 2009 n’est pas seulement ce roboratif dégonflement de baudruches, cette dégringolade de piédestal, elle est aussi et il faut nous en réjouir l’année du « Bas les masques ! »
Il n’a pas fallu longtemps au fondé de pouvoir des Grands du Cac 40, pour les remercier de leur soutien avant et après son élection ! Ce n’est pas Nicolas Sarkozy, c’est Nicolas Fouquet !
Après l’aumône du paquet fiscal aussi inefficace qu’injuste, nous voilà rentré dans le vif du sujet !
- A TF1, la suppression de la publicité dans l’audio visuel public et la deuxième coupure publicitaire des films et des oeuvres de fiction
- A la grande distribution, l’abrogation de la loi Royer l’implantation des grandes surfaces dans les villes de moins de 40.000 habitants, dans 300 quartiers de villes de plus de 30.000 habitants, de superettes dans les communes de moins de 2.500 habitants !
- Au secteur privé, le démantèlement de la Poste, l’affaiblissement de l’hôpital public, la réduction programmée de tous les services publics !
Et pour couronner le tout une immigration clandestine si faiblement combattue qu’elle est objectivement encouragée par ces nouveaux esclavagistes, ces négriers des temps modernes qui se livrent à une exploitation éhontée de cette misère humaine.
Doublement profitable puisqu’elle permet dans le même temps de pousser à la baisse, les salaires des travailleurs français !
Les voilà, les trente deniers de Judas, de celui qui osait se prétendre, à la place du Front National, mieux que le Front National, le défenseur des Français, de tous les Français et en particulier des plus faibles et des plus démunis !
Mais Le Président Nicolas Fouquet, surintendant des finances de cette Europe du capitalisme financier, de cette Europe des Banksters, ne mène pas le bal tout seul !
Tous unis : PS, Modem, Besancenot, dans le plus d’Europe et le plus d’immigration, laissant cette fois encore, plus encore que naguère le Front National dans le seul contre tous !
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Les blessures de l’âme française
Petits extraits du discours prononcé par Jean-Marie Le Pen, hier, au cours du Conseil national du FN :
Certes, pour nous, patriotes de l’espèce amoureuse, la France est une personne et c’est dans notre cœur que, tous les jours, nous ressentons les blessures qui affaiblissent son corps et affectent mortellement son âme. (…)
Alors oui, les blessures de l’âme, c’est ce sentiment de haine de soi, d’autodénigrement, de culpabilité qu’on a savamment inculqué, depuis 20 ans, aux jeunes générations de Français, et que l’on sent de façon diffuse, dans tant d’émissions de radio-télévisions, dans tant d’analyses politiques, dans tant de manuels scolaires et universitaires, dans tant d’ouvrage pseudo-savants.
Tous les jours, vous le savez bien, la France est citée à comparaître devant le tribunal de l’antiracisme, de l’antifascisme, de l’anticolonialisme, mais aussi devant les gardiens de la nouvelle idéologie dominante, anti-nationale, différentialiste et communautariste. (…)
Oui, chers amis, la première maladie de l’âme française, c’est la xénomanie, c’est la préférence étrangère, c’est l’inversion de la hiérarchie naturelle des valeurs.
En effet, s’il est normal pour un homme d’aider son prochain, il doit d’abord s’aider lui-même, et aider les siens propres.
Non seulement la France n’aide plus les siens d’abord, mais elle est poussée à se haïr elle-même.C’est grave, pour un peuple, de se haïr lui-même, ou de désarmer devant les concurrents potentiels ou les ennemis éventuels.
Cela me rappelle le destin des jeunes Athéniens, qui jadis, accueillirent les armées ennemies de Philippe de Macédoine avec des fleurs et des chants, et furent tous égorgés. (…)
L’Etat ne retrouvera la confiance du peuple qu’en définissant une bonne fois pour toutes ses frontières, en réintroduisant, d’une façon ou d’une autre, la préférence nationale, et en développant des coopérations européennes concrètes.
Mais rétablir le cadre et les structures de la Nation ne suffiront pas à la vision qui y conduit si elle est seulement utilitaire et matérialiste.
Un peuple qui mérite ce nom n’est pas un simple agrégat d’habitants, de producteurs ou de consommateurs, ni même de citoyens respectueux du régime politique en place.
Il lui faut une autre dimension, celle du patriotisme, car il n’est pas de nation sans sentiment national, amour de sa terre, de son peuple, de ses paysages, de son passé de luttes, de souffrances et de gloire, aspiration aussi à un destin commun.
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Démocratie parlementaire
"Les députés" ont adopté l’article 18 de la loi sur l’audiovisuel public, celui sur la publicité, qui paraît-il suscite tant de passion dans la classe politique.
Ils l’ont adopté par 30 voix contre 18.
Il ne manquait que 529 députés…