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Politique française - Page 127

  • Quand le hasard ne fait pas bien les choses

    Le Conseil constitutionnel a décidé de refuser les parrainages de candidats à la présidentielle présentés par des élus ayant annoncé qu’ils les avaient tirés au sort, car un tel procédé est « incompatible avec la dignité qui sied aux opérations concourant à toute élection ».

    Deux élus avaient médiatiquement procédé ainsi, donnant leur parrainage à Olivier Besancenot et à Arlette Laguiller. Je pensais alors que le hasard devait être trotskiste. Mais on voit que le hasard trotskiste ne fait pas bien les choses.

  • La démocratie selon Jack Lang

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jack Lang, conseiller spécial de Mme Royal, s’oppose à la proposition de François Bayrou de faire élire la moitié des députés à la proportionnelle. Pour cette raison que selon lui, « ce serait une entrée en masse du Front national ».

    La démocratie, selon Jack Lang, consiste donc à empêcher des millions d’électeurs d’avoir des représentants, et selon François Bayrou à leur permettre une moitié de représentation.

    Le Front national, quant à lui, n’a pas peur de faire entrer au Parlement les représentants que le peuple se choisit. Car le Front national, contrairement à Jack Lang, n’a pas peur du peuple, il considère au contraire que c’est son honneur de le servir, et d’abord de le respecter.

    Ainsi Jean-Marie Le Pen est-il le seul candidat qui soit favorable, par l’instauration de la proportionnelle intégrale, à une représentation juste et véridique de tous les courants de la politique française.

  • La démagogie Sarkozy

    Sur TF1, hier soir, un bel exemple d’imposture, version Sarkozy : « Je crois dans la monnaie unique et je crois dans l’Europe, mais moi je n’accepte pas la façon dont est géré l’euro. » Et d’accuser de nouveau la Banque centrale européenne de privilégier la lutte contre l’inflation au détriment de la croissance et de l’emploi : « Quand l’euro s’apprécie de 10 centimes, Airbus a une facture d’un milliard d’euros. »

    L’un des principaux principes du traité de Maastricht, qui a instauré l’euro, est que la Banque centrale européenne est rigoureusement indépendante des pouvoirs politiques. Que Sarkozy, qui « croit dans la monnaie unique », accepte ou n’accepte pas la façon dont est géré l’euro ne peut rien y changer, et ses protestations sont parfaitement vaines. Il s’agit de pure démagogie.

    D’autant que ce principe est intégré dans la Constitution européenne, en faveur de laquelle Sarkozy a fait campagne.

    On commencera à l’entendre quand il dira que le traité de Maastricht était mauvais et demandera que le nouveau traité constitutionnel modifie la règle. On peut toujours attendre...

  • L’imposture Bayrou (11)

    Déclaration d’Hervé Morin, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale et membre du staff de Bayrou : « Une partie de la gauche moderne et une partie de la droite modérée pensent exactement la même chose. » A savoir que les uns et les autres sont pour une économie de marché et des mesures de cohésion sociale. Sic. Avec un tel programme, Bayrou peut en effet réunir les Français. Au moins 90% d’entre eux, car tout le monde, ou à peu près, est pour l’économie de marché et la cohésion sociale. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’a strictement rien dit. Ceux qui pensent comme Bayrou, ce sont ceux qui ne pensent rien.

  • Le candidat anti-système

    Jean-Marie Le Pen sur François Bayrou, hier soir sur France 2 : « C’est moi le candidat anti-système, lui n’est pas un candidat anti-système pour la bonne raison qu’il est un des piliers du système. M. Bayrou est le président de l’UDF, un parti qui a toujours fait entre 12 et 15% des voix aux élections. C’est le parti de M. Giscard d’Estaing, de M. Lecanuet, de M. Barre, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Moi, je fais partie du paysage, je ne fais pas partie du système, je me suis fait remarquer, et j'ai été combattu, parce que je dénonçais les erreurs, les faiblessses, les vices de ce système. Les Français doivent savoir vraiment que je suis le seul candidat de l'opposition. »

  • Le Pen dépose 535 parrainages

    Jean-Marie Le Pen s’est rendu en personne un peu avant 17h 30 au Conseil constitutionnel, où il est resté un quart d’heure. « Je viens d'accomplir la formalité nécessaire à la présentation à l'élection présidentielle. J'ai déposé entre les mains d'un représentant du Conseil constitutionnel 535 signatures » a-t-il déclaré.

    Il a remercié « tous ceux qui ont contribué par leurs actions ou leurs déclarations à encourager les maires à remplir l'office que la loi leur avait fixé ». Après l’appel de Nicolas Sarkozy, « nous n'avons pas noté de modification sensible dans le recueil de nos signatures mais il est possible que ça ait joué un rôle », a-t-il précisé. « Mais il est possible aussi que M. Sarkozy ne l'ait pas fait simplement par amour pour Jean-Marie Le Pen », a-t-il ajouté.

    Il a affirmé « tenir sa signature personnelle », qu'il n'a pas déposée, à la disposition de Nicolas Dupont-Aignan. Sic. « C'est un patriote comme moi », a-t-il dit… Et il a appelé les maires qui s'apprêtaient à signer pour lui à parrainer les candidats qui n’ont pas encore les 500 sésames : en déposant dès mercredi ses parrainages au Conseil constitutionnel, alors qu'il avait jusqu'à vendredi 18h pour le faire, il a voulu « leur donner le signal » qu’il avait désormais le nombre suffisant.

    Se réjouissant de pouvoir mener sa campagne, Jean-Marie Le Pen a lancé : « Cette année encore, il y aura de grandes surprises et beaucoup de grincements de dents au soir du premier tour »…

  • Le hasard trotskiste

    Le maire d’Ile-et-Vilaine qui avait décidé, comme Jean-Jacques Aillagon, de tirer au sort son parrainage pour la présidentielle, a procédé ce matin à cette opération. Il a mis dans une urne transparente des enveloppes renfermant les noms de quinze (?) candidats menacés de ne pas avoir les 500 signatures, et en a pris une au hasard : c’est Arlette Laguiller qui a gagné le parrainage.

    Avec Aillagon, c’était Besancenot.

    Le hasard doit être trotskiste.

  • Un colloque politique de Chrétienté-Solidarité sur l'islam

    Quelle politique face à l’Islam
    en France et en Europe

    Colloque organisé par Chrétienté Solidarité

    Le samedi 31 mars 2007

    De 10h à 18h, au 6 rue Albert de Lapparent 75007 Paris

    10 euros – 5 euros étudiants et chômeurs

    L’Islam, qui n’est pas qu’une religion, mais aussi le mode de vie d’une nation, celle des croyants, avec son droit, sa culture, ses interdits et son impérialisme, demeure mal connu des Français et surtout de nos hommes politiques ainsi que de notre clergé. Inquiet, un certain nombre de Français, de plus en plus important, s’interroge sur la politique que la France doit mener face à l’Islam. Mais la campagne présidentielle ne leur apporte nullement de réponses concrètes ou convaincantes. Le sujet n’est que très peu traité et il est souvent question d’immigration et non d’Islam. Or l’Islam dépasse largement la question de l’immigration puisqu’il est la deuxième religion de nos concitoyens. Le colloque organisé par Chrétienté Solidarité a pour objectif, non seulement de faire les constats qui s’imposent, mais aussi de proposer des solutions, une vraie politique de la France face à l’Islam. La synthèse des intervenants de ce colloque, tous éminents spécialistes de la question, fera l’objet d’une charte que nous soumettrons à tous les candidats aux élections présidentielles afin qu’ils se déterminent sur ce sujet malheureusement tabou. 

    10 h ouverture des portes – visites des stands

    10h30 Louis Chagnon : Les conquêtes arabo-musulmanes du VIIe siècle jusqu’à nos jours. Quelle politique pour y mettre un terme ? 

    11h30 René Marchand : L’Islam, une nation à part entière. La coexistence est-elle possible ? Comment ?

    12h30 déjeuner libre – visite des stand – dédicace des livres des intervenants

    14h30 Joachim Véliocas : L’islamisation de la France. Quelle politique face à l’infiltration de notre société par les organisations islamistes ?

    15h30 Intervention et témoignage d’une Française d’origine musulmane convertie au christianisme.

    16h30  Bernard Antony  : Une charte sur la politique de la France face à l’Islam.

  • Marie-Ségolène et la nation

    Ségolène Royal s’exprimait hier soir devant un parterre fourni d’« intellectuels » et d’« artistes ». Elle a entrepris à son tour de parler de l’« identité française », qu’elle s’engage à « défendre ». Inutile de chercher à savoir ce qu’elle en dit. C’est une bouillie pour les chats. En bref, l’identité française « repose sur la force d’un modèle républicain rénové et sur l’actualisation de l’idée de nation ». Ce qui ne veut rien dire.

    Mais on remarque son insistance sur « l’idée de nation ». Pourquoi ? Elle le dit elle-même : « Les Français, notamment les catégories populaires, y sont très attachés, face à l’individualisme qui monte. »

    Autrement dit, elle est bien obligée de faire semblant de défendre l’idée de nation, pour que les Français, notamment les catégories populaires, n’aillent pas en masse chez Le Pen...

  • Degré zéro pointé

    Rachid Nekkaz a gagné le parrainage que le maire de Noron-la-Poterie mettait aux enchères. Le maire a rempli le formulaire devant les caméras de LCI, contre un chèque de 1.550 euros. Puis Rachid Nekkaz a solennellement déchiré le formulaire, car « il n’est pas prêt à tout »...