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Liturgie - Page 658

  • Dimanche de Quasimodo

    Ce dimanche est appelé « de Quasimodo » ou « in albis ».

    In albis parce que c’est le jour où les nouveaux baptisés déposent leur vêtement blanc et se fondent dans le troupeau des fidèles.

    Quasimodo parce c’est le premier mot de l’introït de la messe du jour, qui est repris de l’épître de la veille, et concerne directement ces nouveaux baptisés, tout en s’adressant à tous les chrétiens.

    « Comme des enfants nouveau-nés, alléluia, désirez le lait spirituel non frelaté, alléluia, alléluia, alléluia. »

  • Samedi in albis

    Le samedi « in albis » clôt la fête de Pâques. Il est appelé ainsi parce que c’était le dernier jour où les nouveaux baptisés venaient à l’église revêtus du vêtement blanc qu’ils avaient reçu lors de leur baptême pendant la veillée pascale.

    La collecte du jour prend acte de la fin de ces fêtes pascales pour nous orienter vers la Pâque éternelle :

    « Accorde, ô Dieu tout puissant, à nous qui avons célébré avec vénération les fêtes pascales, de mériter d’atteindre par elles les joies éternelles. »

  • Vendredi de Pâques

    En ce temps-là, les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que leur avait indiquée Jésus...

    Les onze disciples, voyant le Seigneur en Galilée, l’adorèrent, alléluia.

    Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre, alléluia.

    (début de l’évangile, antiennes du Benedictus et du Magnificat)

  • Jeudi de Pâques

    Réjouissez-vous avec moi, vous tous qui aimez le Seigneur, car celui que je cherchais m’est apparu. Alors que je pleurais devant le tombeau, j’ai vu le Seigneur, alléluia, alléluia. Si les apôtres sont repartis, moi je ne suis pas repartie ; consumée du feu de son amour, je brûlais de désir. Alors que je pleurais devant le tombeau, j’ai vu le Seigneur, alléluia, alléluia.

    (répons des matines)

  • Mercredi de Pâques

    On peut se demander pourquoi, après sa Résurrection, tandis que ses disciples peinaient en mer, le Seigneur s’est tenu sur le rivage, lui qui, avant sa Résurrection, avait marché sur les flots sous les yeux de ses disciples. On en saisit vite la raison en considérant la cause sous-jacente à cette différence. En effet, que symbolise la mer, sinon le monde présent, battu par les flots tumultueux des affaires et les remous de cette vie corruptible ? Et que représente la fermeté du rivage, sinon la pérennité du repos éternel ? Les disciples peinaient donc en mer, puisqu’ils étaient encore pris dans les flots de la vie mortelle. Mais notre Rédempteur, après sa Résurrection, se tenait sur le rivage, parce qu’il avait déjà échappé à la corruptibilité de la chair. C’est comme s’il avait voulu se servir de ces choses pour parler à ses disciples du mystère même de sa Résurrection, en leur disant : « Je ne vous apparais plus sur la mer, car je ne suis plus avec vous dans l’agitation des flots. » C’est dans le même sens qu’en un autre endroit, il a affirmé à ces mêmes disciples après sa Résurrection : «Je vous ai dit ces choses quand j’étais encore avec vous.» Ce n’est pas qu’il ne fût plus avec eux : son corps était présent et leur apparaissait ; il déclarait pourtant ne plus être avec eux, puisqu’il s’était éloigné de leur corps mortel par l’immortalité de sa chair. Le Seigneur, en ce passage, disait à ses disciples ne plus être avec eux, bien qu’il se trouvât au milieu d’eux ; ici, c’est la même chose qu’il signale par la position de son corps, lorsqu’aux yeux des disciples qui naviguent encore, il se montre désormais établi sur le rivage.

    (saint Grégoire le Grand, homélie 24, 2)

  • Mardi de Pâques

    Il est ressuscité, le Bon Pasteur, qui a donné sa vie pour ses brebis, et qui a daigné mourir pour son troupeau, alléluia, alléluia, alléluia. Car le Christ notre Pâque a été immolé, alléluia, alléluia, alléluia.

    (répons des matines)

    Seul le Christ ressuscité peut nous mener jusqu’à l’union avec Dieu, jusqu’à ce point où, par nos forces, nous ne pouvons parvenir. Lui prend vraiment la brebis perdue sur ses épaules et il la ramène à la maison. Nous vivons accrochés à son Corps, et, en communion avec son Corps, nous allons jusqu’au cœur de Dieu. Ainsi seulement la mort est vaincue, nous sommes libres et notre vie est espérance.

    (Benoît XVI, veillée pascale)

  • Lundi de Pâques

    O Dieu, qui par la solennité pascale avez apporté au monde les remèdes du salut, comblez votre peuple, nous vous en prions, du don céleste ; afin qu’il mérite de parvenir à la liberté parfaite, et de progresser vers la vie éternelle.

    (collecte du jour)

  • Surrexit Dominus vere, alleluia

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  • Samedi Saint

     

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    Dieu conclut au septième jour l’ouvrage qu’il avait fait, et au septième jour il se reposa après tout l’ouvrage qu’il avait fait. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car il s’était alors reposé après tout son ouvrage de création.

    (Genèse, 2)

  • Vendredi Saint

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    A un certain moment, dans ses Discours théologiques, Saint Grégoire de Nazianze se demande à qui le Seigneur a offert son sang. Il dit : le Père ne voulait pas du sang du Fils, le Père n'est pas cruel, il n'est pas nécessaire d'attribuer cela à la volonté du Père ; mais c'est l'histoire qui le voulait, ce sont les nécessités et les déséquilibres de l'histoire qui le voulaient. (...) Il ne faut pas offrir à un Dieu cruel le sang de Dieu. Mais Dieu lui-même, par son amour, doit entrer dans les souffrances de l'histoire pour créer non pas un équilibre, mais un surplus d'amour qui est plus fort que l'abondance du mal qui existe.

    (Benoît XVI, entretien avec le clergé de Rome, 22 février 2007)