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Liturgie - Page 657

  • Saint Fidèle de Sigmaringen

    Marc Rey, ou Roy, né à Sigmaringen en 1578, était un juriste qui se fit capucin et devint le Père Fidèle. Il était surnommé « l’ange de la paix ». En 1622, il dirigea une mission dans les Grisons, pour ramener les protestants à la foi catholique. Il était tellement convaincant que les calvinistes résolurent de le tuer. Ce qu’ils firent à l’issue d’une messe qu’il venait de célébrer à Seevis, dans le diocèse de Coire.

    Il fut béatifié par Benoît XIII et canonisé par Benoît XIV.

    Comme martyr.

    Il est fort peu « œcuménique » de célébrer un martyr des calvinistes. Il n’empêche que saint Fidèle de Sigmaringen est un des saints importants du calendrier franciscain.

  • Saint Georges

    Accourez tous, ô fidèles, pour célébrer par vos cantiques la splendide et glorieuse résurrection du Seigneur ; fêtons en même temps la mémoire solennelle de Georges le Martyr ; couronnons-le des fleurs du printemps comme un athlète insurmontable, et méritons d'être, par ses prières, affranchis de nos tribulations et de nos péchés.

    Le printemps est venu, livrons-nous aux transports de la joie ; la résurrection du Christ a lui sur nous, tressaillons d'allégresse ; la fête du martyr Georges couronné pour sa bravoure apparaît aujourd'hui pour réjouir les fidèles ; nous tous qui aimons cette solennité, célébrons-la par des chants mystiques. Comme un vaillant soldat, George a déployé contre les tyrans un mâle courage, et ils ont été couverts de confusion. Imitateur des souffrances de Jésus-Christ notre Sauveur, il n'a pas eu pitié du vase d'argile de son corps, et le livrant aux tortures, comme s'il était d'airain, il l'a transformé. Chantons donc à sa gloire : O Martyr entré en possession de la récompense, supplie le Seigneur de sauver nos âmes.

    (liturgie byzantine)

  • Dimanche du Bon Pasteur

    Il n’est pas appelé pasteur, mais mercenaire, celui qui fait paître les brebis du Seigneur, non parce qu’il les aime du fond du cœur, mais en vue de récompenses temporelles. Il est mercenaire, celui qui occupe la place du pasteur, mais ne cherche pas le profit des âmes. Il convoite avidement les avantages terrestres, se réjouit de l’honneur de sa charge, se repaît de profits temporels et se complaît dans le respect que lui accordent les hommes. Telles sont les récompenses du mercenaire : il trouve ici-bas le salaire qu’il désire pour la peine qu’il se donne dans sa charge de pasteur, et se prive ainsi pour l’avenir de l’héritage du troupeau.

    Tant que n’arrive aucun malheur, on ne peut pas bien discerner s’il est pasteur ou mercenaire. En effet, au temps de la paix, le mercenaire garde ordinairement le troupeau tout comme un vrai pasteur. Mais l’arrivée du loup montre avec quelles dispositions chacun gardait le troupeau. Un loup se jette sur les brebis chaque fois qu’un homme injuste ou ravisseur opprime les fidèles et les humbles. Celui qui semblait être le pasteur, mais ne l’était pas, abandonne alors les brebis et s’enfuit, car craignant pour lui-même le danger qui vient du loup, il n’ose pas résister à son injuste entreprise. Il fuit, non en changeant de lieu, mais en refusant son assistance. Il fuit, du fait qu’il voit l’injustice et qu’il se tait. Il fuit, parce qu’il se cache dans le silence. C’est bien à propos que le prophète dit à de tels hommes : «Vous n’êtes pas montés contre l’ennemi, et vous n’avez pas construit de mur autour de la maison d’Israël pour tenir bon dans le combat au jour du Seigneur.»
    (Ez 13, 5). Monter contre l’ennemi, c’est s’opposer par la voix libre de la raison à tout homme puissant qui se conduit mal. Nous tenons bon au jour du Seigneur dans le combat pour la maison d’Israël, et nous construisons un mur, quand par l’autorité de la justice, nous défendons les fidèles innocents victimes de l’injustice des méchants. Et parce que le mercenaire n’agit pas ainsi, il s’enfuit lorsqu’il voit venir le loup.

    (saint Grégoire le Grand, sermon 14, n.2)

  • L'Auberge du Bon Samaritain

    Sur les ruines d'une basilique byzantine, pèlerins et voyageurs sur la route de Jérusalem à Jéricho voient renaître l'Auberge du Bon Samaritain évoquée par Jésus.

    Décrit dans une parabole relatée dans l'évangile de Luc, le site est en train d'être restauré par l'administration militaire israélienne en Cisjordanie.

    Une toiture de bois toute neuve abrite désormais la grande mosaïque qui recouvrait le sol de la basilique, érigée à l'endroit où se serait trouvée l'Auberge du Bon Samaritain.

    "Il a fallu deux ans et 1.700.000 petites pierres pour restaurer et reconstituer l'immense puzzle de cette mosaïque aux motifs géométriques à partir des portions restées intactes", explique l'archéologue israélien Yitzik Magen.

    Sur le terrain, des ouvriers s'affairent sous le soleil.

    Galeb Abou Diab, un Palestinien de Jérusalem-Est, est le maître d'œuvre des travaux. Huit artisans palestiniens armés de minuscules marteaux et ciseaux travaillent sous ses ordres "avec les méthodes et les matériaux d'origine identifiés en laboratoire".

    Dans le périmètre de la basilique, des artisans travaillent sur d'autres mosaïques avec des gants pour ne pas être brûlés par la chaux vive, l'un de ces matériaux, précise-t-il.

    Des grappes de raisin, des fleurs stylisées, des palmiers et des perdrix sont les principaux motifs de ces mosaïques anciennes dont certaines proviennent de synagogues de Samarie où Yitzik Magen a mené des fouilles durant plus de 20 ans.

    Le musée de la mosaïque, qu'il ambitionne d'inaugurer prochainement, "réunira des pièces liées aux religions juive, chrétienne et samaritaine".

    Outre le musée, premier du genre en Terre sainte, le site comprendra un lieu de prière chrétien.

    L'emplacement de l'auberge a été identifié dès le quatrième siècle de l'ère chrétienne avec le défilé de Maalei Adoumim (en hébreu: la passe rouge, en arabe: Talaat al-Dam, la montée du sang), réputé pour être un coupe-gorge.

    Le site se trouve exactement à mi-chemin de la route qui mène de Jérusalem, sur les hauteurs, à Jéricho, 26 km en contrebas, sous le niveau de la mer, au cœur du désert de Judée. (AFP)

    Cette dépêche de l’AFP me rappelle d’émouvants souvenirs. Lorsque Mgr Joseph Nasrallah (que Dieu l’ait en son paradis) était curé de Saint-Julien-le-Pauvre, et que l’année liturgique arrivait au dimanche du bon Samaritain (le 9e dimanche après la fête de la Sainte Croix dans le calendrier byzantin), il nous racontait la parabole comme si nous y étions, car il connaissait bien le lieu où il se rendait souvent quand il était séminariste à Jérusalem, un lieu qui, disait-il, n’avait guère changé depuis les temps évangéliques. Ce dimanche-là, on n’était pas seulement plongé dans la lumineuse liturgie de saint Jean Chrysostome, on était aussi, avec le Christ, sur la route entre Jérusalem et Jéricho…

  • Saint Anselme

    O Anselme, Pontife aimé de Dieu et des hommes, la sainte Eglise, que vous avez servie ici-bas avec tant de zèle, vous rend aujourd'hui ses hommages comme à l'un de ses prélats les plus révérés. Imitateur de la bonté du divin Pasteur, nul ne vous surpassa en douceur, en condescendance, en charité. Vous connaissiez vos brebis, et vos brebis vous connaissaient; veillant jour et nuit à leur garde, vous ne fûtes jamais surpris par l'arrivée du loup. Loin de fuir à son approche, vous allâtes au-devant, et aucune violence n'eut le pouvoir de vous faire reculer. Héroïque champion de la liberté de l'Eglise, protégez-la en nos temps, où elle est presque partout foulée et comme anéantie. Suscitez en tous lieux des Pasteurs émules de votre sainte indépendance, afin que le courage se ranime dans le cœur des brebis, et que tout chrétien se fasse honneur de confesser qu'il est avant tout membre de l'Eglise, qu'à ses veux les intérêts de cette Mère des âmes sont supérieurs à ceux de toute société terrestre.

    Le Verbe divin vous avait doué, ô Anselme, de cette philosophie toute chrétienne qui s'abaisse devant les vérités de la foi, et, purifiée par l'humilité, s'élève aux vues les plus sublimes. Eclairée de vos lumières si pures, la sainte Eglise, dans sa reconnaissance, vous a décerné le titre de Docteur, réservé si longtemps à ces savants hommes qui vécurent aux premiers âges du christianisme, et conservent dans leurs écrits comme un reflet de la prédication des Apôtres. Votre doctrine a été jugée digne d'être réunie à celle des anciens Pères; car elle procède du même Esprit; elle est fille de la prière, plus encore que de la pensée. Obtenez, ô saint Docteur, que sur vos traces, notre foi cherche aussi l'intelligence. Beaucoup aujourd'hui blasphèment ce qu'ils ignorent, et beaucoup aussi ignorent ce qu'ils croient. De là une confusion désolante, des compromis périlleux entre la vérité et l'erreur, la seule vraie doctrine méconnue, abandonnée et demeurant sans défense. Demandez pour nous, ô Anselme, des docteurs qui sachent éclairer les sentiers de la vérité et dissiper les nuages de l'erreur, afin que les enfants de l'Eglise ne restent plus exposés à la séduction.

    Jetez un regard, ô saint Pontife, sur la famille religieuse qui vous accueillit dans ses rangs, au sortir des vanités du siècle, et daignez étendre sur elle votre protection. C'est dans son sein que vous avez puisé la vie de l'âme et la lumière de l'intelligence. Fils du grand Benoît, ayez souvenir de vos frères. Bénissez-les en France, où vous avez embrassé la règle monastique; bénissez-les en Angleterre, où vous avez été Primat entre les pontifes sans cesser d'être moine. Priez, ô Anselme, pour les deux nations qui vous ont adopté tour à tour. Chez l'une, la foi s'est tristement affaiblie; chez l'autre, l'hérésie règne en souveraine. Sollicitez pour toutes les deux les miséricordes du Seigneur. Il est puissant, et ne ferme pas son oreille aux supplications de ses saints. S'il a résolu dans sa justice de ne pas rendre à ces deux nations leur antique constitution chrétienne, obtenez du moins que beaucoup d'âmes se sauvent, que de nombreux retours consolent la Mère commune, que les derniers ouvriers de la vigne rivalisent de zèle avec les premiers, en attendant le jour où le Maître descendra pour rendre à chacun selon ses œuvres.

    (Dom Guéranger, L’Année liturgique)

  • Venerunt ad monumentum

    Au Benedictus :

    « Elles vinrent au tombeau, Marie-Madeleine, et l’autre Marie, pour voir le sépulcre, alléluia. »

    Au Magnificat, c’est l’antienne des docteurs de l’Eglise, car ce sont les premières vêpres de saint Anselme :

    « O docteur excellent, lumière de la sainte Eglise, saint Anselme, amoureux de la loi divine, prie pour nous le Fils de Dieu. »

  • Ardens est cor meum

    Au Benedictus :

    « Mon cœur brûle d’amour, je désire tant voir mon Seigneur, je le cherche, et je ne trouve pas où ils l’ont mis, alléluia. » (Marie-Madeleine, parlant avec les mots du Cantique des cantiques.)

    Au Magnificat :

    « J’ai mis mon doigt dans la marque des clous, et ma main dans son côté, et j’ai dit : Mon Seigneur, et mon Dieu, alléluia. »

  • Ego sum vitis vera

    Au Benedictus :

    « Je suis la vigne véritable, alléluia, et vous êtes les vrais sarments, alléluia. »

    Au Magnificat :

    « Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru, heureux ceux qui n’auront pas vu et qui croiront, alléluia. »

  • Praecedam vos

    Au Benedictus :

    « Je vous précéderai en Galilée, là vous me verrez, comme je vous l’ai dit, alléluia. »

    Au Magnificat :

    « Mets ta main, et reconnais l’emplacement des clous, alléluia ; et ne sois pas incrédule, mais fidèle, alléluia. »

  • Surgens Jesus

    Pendant tout le temps pascal, la liturgie continue de contempler la Résurrection du Sauveur. Quelle que soit l’heure ou le jour, il n’y a plus qu’une unique antienne d’introduction aux psaumes : le triple alléluia.

    Mais le Benedictus et le Magnificat ont leur antienne propre. Ce jour :

    « Se levant le premier matin de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie-Madeleine, dont il avait expulsé sept démons, alléluia. »

    « Je suis votre paix, alléluia. N’ayez pas peur, alléluia. »