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Samedi de la quatrième semaine de Carême

La première semaine nous montrait le Christ combattant, le Christ mortifié qui nous conduit à la transfiguration ; la seconde semaine nous montrait le serviteur de Dieu qui s’abaisse et se fait obéissant jusqu’à la mort. Dans la troisième semaine, l’image devient plus intime : nous avons devant nous le médecin et le Sauveur de l’âme. Pendant la quatrième semaine, nous voyons le Christ sous un double aspect : d’abord, dans ses souffrances morales ; puis, comme celui qui nous apporte le salut. Dans ce dernier sens, les images se succèdent avec une grande variété. Nous voyons le Seigneur comme un nouveau Moïse intercédant pour nous (lundi), comme l’illuminateur (mardi), comme le thaumaturge qui ressuscite les morts (jeudi et vendredi) ; aujourd’hui, il y a jusqu’à cinq images : le pasteur, l’hôte, la mère, la lumière, l’eau.

Méditons ces images et cherchons, en nous, l’image correspondante. Si le Christ est notre bon Pasteur qui prend soin de nous et va à la recherche de ses brebis, soyons, de notre côté, ses brebis fidèles qui se laisseront conduire, nourrir et retrouver. S’il est notre hôte généreux, soyons ses invités reconnaissants qui se trouveront à l’aise dans sa maison. S’il est pour nous comme une mère attentive et tendre, soyons ses enfants obéissants. S’il nous apporte la lumière, ouvrons-lui toutes grandes les portes de notre âme et laissons-nous éclairer par lui. S’il est une source d’eau dans le désert de la vie, buvons à longs traits aux sources du Sauveur.

Dom Pius Parsch

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