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  • Un mourant...

    Il y a peu, les médias internationaux affirmaient que Poutine avait plusieurs maladies graves et qu'il était quasiment mourant, ce qui expliquait son bellicisme irrationnel... Le 30 septembre, il a prononcé un discours de 40 minutes, il a présidé la cérémonie de signatures des traités avec les entités ex-ukrainiennes, puis il est allé à la fête sur la Place Rouge, où il a prononcé une allocution. Et ensuite, sur la place, il a conversé avec une jeune fille, Bogdana Nechtchered, 16 ans, membre de la "Brigade fantôme" du Donbass, qui venait de lire un de ses poèmes sur la scène. Poutine lui a dit qu'elle devrait les publier.

  • Totalitarisme

    Le totalitarisme assumé par Jean-François Delfraissy :

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    Le « Conseil scientifique » que présidait le défraîchi a été remplacé par le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), présidé par Brigitte Autran. Laquelle a aussitôt déclaré qu’il fallait remettre le masque dans les transports (un « geste civique »…) à cause de la huitième vague et qu’il fallait se faire piquer. Ça repart ? Avec en prime une petite dictature énergétique ?

    Addendum. Puis Brigitte Autran annonce qu'elle "étudie" le retour de l'obligation du masque...

  • Ukraine

    On a déjà vu des vidéos de soldats « ukrainiens » célébrant en anglais la prise d’une ville. Ici (capture d'écran) on les voit à Lyman carrément avec un drapeau britannique…

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    Lorsque j’ai évoqué le "Centre Myrotvorets", cet organisme ukrainien qui recense tous les ennemis de l’Ukraine à supprimer et qui orne la photo de l’ennemi d’un tampon rouge « éliminé » quand c’est fait, c’était deux jours avant que Grayzone fasse un important article sur le sujet (à l’occasion de l’arrivée sur les listes de Myrotvorets de Roger Waters - de Pink Floyd). Grayzone signalait, c’est très visible mais je ne l’avais pas vu, que l’adresse de Myrotvorets, indiquée clairement en haut à droite de la page d’accueil du site, est « Langlay VA, USA » : c’est l’adresse de la CIA (il y a une seconde adresse à Varsovie).

    Ce que Grayzone ajoutait ensuite est que l’adresse IP de Myrotvorets est à Bruxelles, dans un serveur de l’OTAN. Et que c’est vérifiable par tout un chacun. (Au fait, ce jour, sur la page d'accueil, six des huit articles ont ouvertement pour source l'OTAN.)

    Autrement dit la CIA et l’OTAN cautionnent, hébergent, nourrissent et protègent un site de délation des services de renseignements ukrainiens qui appelle ouvertement et publiquement à tuer des gens en donnant leur adresse, leur numéro de téléphone, leurs réseaux sociaux, et tout autre renseignement obtenu pour les trouver (auprès de la CIA, du FBI, du MI5, de la NSA, etc., c’est ouvertement indiqué). On remarque aussi que lorsque c’est un Russe, le mot Russie est barré. En bas à droite de chaque fiche il y a un lien censé permettre à la personne ciblée de contester ce qui est dit. Le lien renvoie à une phrase identique pour tout le monde : « Oui c’est toi mon pauvre minet. »

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    Zelensky, samedi, lors de son éructation quotidienne :

    « Tant que vous tous n'aurez pas résolu le problème de celui qui a tout commencé, qui a déclenché cette guerre insensée contre l'Ukraine, vous serez tués un par un, devenant des boucs émissaires, parce que vous n'admettez pas que cette guerre est une erreur historique pour la Russie. »

    (Cela fait écho à ce qu'avait dit son ambassadeur au Kazakhstan en août sur les objectifs de Kiev : « Que puis-je dire... Nous essayons d’en tuer autant que possible… Plus nous tuons de Russes maintenant, moins nos enfants auront à en tuer. C'est tout. »)

    *

    Jusqu’ici pour voir la vie quotidienne à Marioupol il y avait notamment la chaîne YouTube Marioupol Vidéo, qui montre, sans commentaire, des images de ce qui se passe dans la ville. Depuis aujourd’hui fonctionne une nouvelle chaîne, Marioupol 24 (qui semble avoir pris pour modèle VTV+, la chaîne de Kherson dédiée à la vie quotidienne) : l’arrivée d’une délégation de la municipalité de Saint-Pétersbourg (très impliquée dans la reconstruction de la ville, désormais jumelée), le fonctionnement du Pôle Emploi de la RPD, la reconversion des anciens ouvriers d’Azovstal, la compétition sportive marquant le début de la nouvelle année universitaire… Ce sont de brèves séquences à usage local, et c’est ce qui en fait l’intérêt, loin de la propagande occidentale.

  • Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

    Extrait de la lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur (qui est aussi sa sœur biologique et sa marraine), accompagnant l’exposé de sa « petite doctrine » (connu aujourd’hui comme le manuscrit B).

    Ne croyez pas que je nage dans les consolations, oh non ! ma consolation c'est de n'en pas avoir sur la terre. Sans se montrer, sans faire entendre sa voix, Jésus m'instruit dans le secret, ce n'est pas par le moyen des livres, car je ne comprends pas ce que je lis, mais parfois une parole comme celle-ci que j'ai tiré à la fin de l'oraison (après être restée dans le silence et la sécheresse) vient me consoler : «Voici le Maître que je te donne, il t'apprendra tout ce que tu dois faire. Je veux te faire lire dans le livre de vie, où est contenue la science d'Amour.» La science d'Amour, oh oui ! cette parole résonne doucement à l'oreille de mon âme, je ne désire que cette science-là, pour elle, ayant donné toutes mes richesses, j'estime comme l'épouse des sacrés cantiques n'avoir rien donné... Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au Bon Dieu que cet amour est le seul bien que j'ambitionne. Jésus se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son Père... «Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi» a dit l'Esprit Saint par la bouche de Salomon, et ce même Esprit d'Amour a dit encore que «La miséricorde est accordée aux petits». En son nom le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour «le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein», et comme si toutes ces promesses ne suffisaient pas, le même prophète dont le regard inspiré plongeait déjà dans les profondeurs éternelles s'écrie au nom du Seigneur : «Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux.» O Marraine chérie ! après un pareil langage, il n'y a plus qu'à se taire, à pleurer de reconnaissance et d'amour... Ah ! si toutes les âmes faibles et imparfaites sentaient ce que sent la plus petite de toutes les âmes, l'âme de votre petite Thérèse, pas une seule ne désespérerait d'arriver au sommet de la montagne de l'amour, puisque Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l'abandon et la reconnaissance, puisqu'il a dit dans le Ps. XLIX : «Je n'ai nul besoin des boucs de vos troupeaux, parce que toutes les bêtes des forêts m'appartiennent et les milliers d'animaux qui paissent sur les collines, je connais tous les oiseaux des montagnes... Si j'avais faim, ce n'est pas à vous que je le dirais : car la terre et tout ce qu'elle contient est à moi. Est-ce que je dois manger la chair des taureaux et boire le sang des boucs ?...

    «Immolez à Dieu des sacrifices de louanges et d'actions de grâces.» Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n'a point besoin de nos œuvres, mais seulement de notre amour, car ce même Dieu qui déclare n'avoir point besoin de nous dire s'il a faim, n'a pas craint de mendier un peu d'eau à la Samaritaine. Il avait soif... Mais en disant : «Donne-moi à boire», c'était l'amour de sa pauvre créature que le Créateur de l'univers réclamait. Il avait soif d'amour... Ah ! je le sens plus que jamais Jésus est altéré, il ne rencontre que des ingrats et des indifférents parmi les disciples du monde, et parmi ses disciples à lui, il trouve, hélas ! peu de cœurs qui se livrent à lui sans réserve, qui comprennent toute la tendresse de son Amour infini.

  • 17e dimanche après la Pentecôte

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    Vovéte et réddite Dómino, Deo vestro, omnes, qui in circúitu eius affértis múnera : terríbili, et ei qui aufert spíritum príncipum : terríbili apud omnes reges terræ.

    Exprimez tous vos vœux au Seigneur votre Dieu et rendez-lui hommage, vous tous qui apportez vos dons dans l’enceinte de son temple ; au terrible, qui est Celui qui écrase l’orgueil des princes, au terrible parmi les rois de la terre.

    Peu de communions ont un texte aussi grave que celui-ci. En général, on y prononce des paroles de consolation et de la bonté de Dieu, ou on y présente nos pétitions humbles mais confiantes. Ici, cependant, Dieu est appelé deux fois "le Terrible", devant lequel tous les rois de la terre tremblent. Il apparaît ici, comme dans l'Introït, comme le juge de la terre (auquel l'Évangile d'aujourd'hui fait également référence) lorsque le Seigneur dit à son Seigneur - le Père à son Fils - qu'il soumettra tous ses ennemis et en fera son marchepied. Il écrasera toute l'obstination des potentats terrestres, leur enlèvera leur courage - ou, comme d'autres le traduisent, les privera de leur souffle - et leur orgueil et leur amour-propre ne seront rien face à sa gloire et à sa majesté.

    Le premier terribili se place sur la dominante, et avec sa tierce majeure, il est le mot le plus significatif de toute la mélodie, tout comme la phrase qu'il ouvre surpasse les deux autres. Dans la première phrase, l'augmentation de la mélodie sur les trois premiers mots semble correspondre à la pensée : il ne faut pas seulement faire des vœux : il faut les tenir et les accomplir. Sur Dómino, la syllabe accentuée n'a qu'une seule note, tandis que la syllabe suivante, non accentuée, soutient un tristropha, ce qui est fréquent. Sur in circúitu ejus, la mélodie décrit un demi-cercle, comme si elle imitait le sens des mots. Le deuxième terribili commence lui aussi sur la dominante, puis s'incline avec révérence devant la majesté de Dieu.

    La crainte du Seigneur, de Celui qui jugera un jour le monde entier, doit également sous-tendre notre activité dans la musique d'église. Dans notre culte, nous ne pourrons jamais être trop respectueux. Car, de notre vivant, nous pouvons recevoir dans notre cœur le Christ, notre Sauveur, notre Rédempteur et notre Consolateur, dont nous adorons la grandeur et dont nous attendons l'arrivée pour le jugement.

    Dom Dominic Johner

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Voici l’hymne à la Mère de Dieu chantée après la consécration dans la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome, en slavon Dostoïno iest (en grec Axion estin), magnifiquement chantée par le patriarche Néophyte de Bulgarie.

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    Il est digne en vérité de te proclamer bienheureuse, Toi qui enfantas Dieu, toujours bienheureuse et Tout-Immaculée et Mère de notre Dieu. Toi plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins, toi qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, toi véritablement Mère de Dieu nous te magnifions.