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  • Saint Etienne de Hongrie

    L'An Mil est en Hongrie une date symbolique : c'est alors que fut posée sur la tête d'Étienne, fils de Géza, descendant d'Árpád, fondateur de la dynastie, la couronne royale. Ce couronnement, placé sous la bénédiction du pape et de l'empereur allemand Otton III, marque l'entrée de la Hongrie dans le monde chrétien.

    Car l'œuvre d'Étienne — œuvre colossale, allant de l'établissement de la monarchie à l'introduction de l'écriture, en passant par celle de la monnaie — reposait sur un postulat : le lien étroit entre l'Église et le roi. C'est ce qui lui permit de jeter les bases territoriales et institutionnelles d'un grand et prospère royaume médiéval. Vénéré comme saint dès le XIIe siècle, Étienne devint rapidement le modèle du roi idéal en Hongrie.

    Ainsi commençait une étude d’Edina Bozoky parue dans le magazine L’Histoire de février 2001.

    Saint Etienne fut aussi le premier roi à faire de la Mère de Dieu patronne de son royaume. Il fit de la fête de l’Assomption le « jour de la Grande Souveraine ». Et il mourut un 15 août…

    La Poste vaticane s’en est souvenue quand elle a édité deux timbres pour le millénaire de la Hongrie :

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    La couronne de saint Etienne.

    La fête nationale de saint Etienne.

  •  Ce qu’on ne vous dira pas

    La délégation de l’AIEA a réussi à visiter la centrale nucléaire de Zaporijié (qui se trouve en fait à Energodar). Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a dit sobrement qu’il avait vu ce qu’il y avait à voir, et que des agents de l’AIEA allaient rester sur place.

    Ce qu’on ne vous dira pas, c’est que les habitants d’Energodar ont remis à Rafael Grossi une pétition signée par 20.000 habitants de la ville (de 53.000 habitants), appelant à arrêter les provocations ukrainiennes, avec des photos et témoignages prouvant que les bombardements incessants sont le fait des Ukrainiens.

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  • Bayreuth 2022

    L'Or du Rhin:

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    La Walkyrie :

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    Siegfried :

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    Le Crépuscule des dieux :

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  • A Kherson

    Une exposition a été inaugurée aujourd’hui à l’Académie maritime de Kherson (fondée en 1834 par Nicolas Ier sur la demande du comte Vorontsov, alors gouverneur général de Nouvelle Russie). L’exposition est intitulée : « L’amiral invincible : le saint et juste guerrier Théodore Ouchakov ».

    C’est la statue d’Ouchakov qui se trouve devant l’Académie, parce qu’il fut le fondateur des docks et des chantiers navals de Kherson.

    L’exposition se termine par une icône de… saint Théodore Ouchakov, que le prêtre va bénir.

    L’amiral Ouchakov est un personnage étonnant. Il est célèbre pour avoir gagné les 40 batailles navales qu’il a menées, d’où « l’amiral invincible ». En 1807 il se retire dans un monastère en Mordovie… Il était déjà connu pour ses largesses, et il distribue ses biens aux vétérans et aux pauvres, menant une vie entièrement consacrée à la prière. Il a été canonisé en 2001 par l’Eglise orthodoxe russe qui l’a fait saint patron de la marine.

    (Les personnes qu’on voit sur la vidéo sont Dmitry Krougly, le recteur de l’Académie, Alexandre Kobets, le maire de Kherson, Pavel Karpoukhine, le responsable du centre culturel Saint Spyridon et de la mission humanitaire orthodoxe, et l’archiprêtre Alexandre Soldatenkov.)

  • Monika célèbre sa messe d’adieu

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    Monika Schmid était la responsable de la paroisse Saint-Martin d’Illnau-Effretikon (canton de Zurich) depuis 37 ans (mais d’abord pendant 20 ans en collaboration avec Anne-Marie Siegrist). A 65 ans, elle prend une retraite bien méritée. Dimanche dernier elle célébrait sa messe d’adieu.

    L’entrée est un chant africain. On s’embrasse, on pleure ensemble, puis Monika va à l’autel, tenant à la main « un simple bâton de bois », son bâton de « bergère ». Elle est accompagnée par son successeur, qui est bizarrement un prêtre, par le P Regli qui célèbre aux grandes fêtes dans la paroisse, par une théologienne, et par le diacre qui porte une étole arc-en-ciel…

    Toute « l’équipe liturgique » enlève alors ses chaussures et restera pieds nus jusqu’à la fin de la « messe », en référence à l’épisode du buisson ardent… Car, précise Monika, elle sentait une terre sainte sous ses pieds quand elle baptisait, mariait et réconfortait.

    Eva Meienberg, qui raconte la chose dans Kath.ch, est au comble de l’émotion :

    « Monika Schmid ferme les yeux encore et encore pendant le service, comme si quelqu'un lui mettait quelque chose dans les mains. Elle se tient pieds nus sur sa terre sacrée. Il y a toujours des larmes. Encore et encore, elle se rattrape et retrouve son rôle de chef d'église. Elle le remplit d'une présence rayonnante, puissante, maternelle. »

    Son dernier sermon de chef de paroisse est salué comme il se doit par une standing ovation. Mais

    « Monika Schmid n'a jamais caché où elle voit son rôle dans l'église : aussi à l'autel, aussi dans la fraction du pain au nom de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi.

    « Flûte à bec, orgue et violoncelle accompagnent la préparation du don. Monika Schmid se tient à l'autel avec Marion Grabenweger, Josef Regli, Felix Hunger et Stefan Arnold. Ils célèbrent le repas comme Jésus le célébrait autrefois avec ses disciples. Monika Schmid prononce les premiers mots. Qu'une femme concélèbre ? Courant normal à Effretikon. "Faites ceci en mémoire de moi!" Après un "Sanctus" polyphonique, tous les garçons et filles de chœur se rassemblent autour de l'autel pour la prière du Seigneur. « Dieu maternel et paternel qui es au ciel » : Felix Hunger commence la prière. Monika Schmid la clôt avec toutes les personnes présentes par un triple Shalom. »

    Après la messe elle a transmis son bâton de berger à son successeur. Puis on a chanté une chanson spécialement écrite pour elle sur l’air de Don’t worry, be happy.

    Addendum. Tiens, ils ne veulent pas qu'on voie ça...

  • Saint Gilles

    Extraits du martyrologe de ce jour.

    Dans la Narbonnaise, saint Gilles abbé et confesseur. Il a donné son nom à la ville qui se forma dans la suite, au lieu où il avait lui-même élevé un monastère et achevé le cours de sa vie mortelle.

    A Sentiano, sur les confins de la Pouille, la passion de saint Donat et d'un second Félix, fils des saints Boniface et Thècle. Après divers tourments, sous l'empereur Maximien, ils furent, par ordre du juge Valérien, décapités en ce jour, que l'on choisit plus tard pour célébrer leur fête avec celle de leurs dix autres Frères martyrs, dont l'anniversaire a été mentionné en leurs jour respectifs. Dans la suite, les corps de ces douze Frères furent transférés à Bénévent, où il sont conservés avec honneur.

    En Palestine, les saints Josué et Gédéon.

    A Jérusalem, sainte Anne la Prophétesse, dont le récit évangélique atteste la sainteté.

    A Capoue, saint Prisque évêque. Il fut l'un de ces prêtres, qui, dans la persécution des Vandales, souffrirent divers tourments pour la Foi Catholique, furent ensuite placés sur un vieux navire et portés des côtes d'Afrique sur le littoral de la Campanie. De là, ils se dispersèrent en divers endroits de cette province, furent préposés au gouvernement de diverses églises et propagèrent merveilleusement la Religion Chrétienne. Les compagnons de Prisque étaient Castrence, dont l'anniversaire est au 3 des ides de février (11 février), Tammar, Rosius, Héraclius, Secondin, Adjuteur, Marc, Auguste, Elpide, Canion et Vindonius.

    image.jpgA Sens, le bienheureux Leu (ou Loup), évêque et confesseur. On raconte de lui qu'étant un jour à l'autel, en présence de son clergé, une pierre précieuse tomba du ciel dans son calice.

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    Vitrail de l'église Saint-Denys de Vaucresson (1936). A gauche : "Comment une pierre précieuse tomba du ciel dans le calice de Saint-Leu célébrant la messe." A droite : "Comment un péché que Charles Martel n'osait confesser fut miraculeusement révélé à Saint-Gilles et pardonné au Roi avouant et repentant."