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  • Super Müller

    Le cardinal Gerhard Müller avait préparé une intervention pour le récent consistoire. Mais il n’a pas pu la prononcer puisque François avait interdit aux cardinaux de parler.

    Mais bien sûr le cardinal Müller a fait connaître le texte de ce qu’il n’a pas eu le droit de dire, et ça décoiffe…

    Et bien sûr cela était en rapport avec la fameuse invention de François de pouvoir nommer des laïcs à la tête des dicastères romains.

    Extraits :

    « Ce n’est pas un progrès dans l’ecclésiologie, mais une contradiction flagrante avec ses principes fondamentaux, si toute juridiction dans l’Église est déduite de la primauté juridictionnelle du pape. Aussi le grand verbiage du ministère, de la synodalité et de la subsidiarité ne peut dissimuler la régression vers une conception théocratique de la papauté.

    « Pierre agit dans l’autorité du Christ en tant que son vicaire. Son autorité pour lier et délier n’est pas une participation à la toute-puissance de Dieu. L’autorité apostolique du pape et des évêques n’est pas de leur propre droit, mais seulement un pouvoir spirituel conféré pour servir le salut des âmes par la proclamation de l’Évangile, la médiation sacramentelle de la grâce et la direction pastorale du peuple de Dieu en pèlerinage vers le but de la vie éternelle.

    « Le pape ne peut pas non plus conférer à un laïc de manière extra-sacramentelle – c’est-à-dire par un acte formel et juridique – le pouvoir de juridiction dans un diocèse ou dans la curie romaine, afin que les évêques ou les prêtres puissent agir en son nom. »

  • Saint Zacharie

    In Palæstína sancti Zacharíæ Prophétæ, qui, de Chaldǽa senex in pátriam revérsus, ibíque defúnctus, juxta Aggǽum Prophétam cónditus jacet.

    En Palestine, le prophète saint Zacharie qui, dans sa vieillesse, retourna de Chaldée en son pays ; y étant décédé, il fut enseveli et placé auprès du prophète Aggée.

    Ainsi commence le martyrologe de ce jour. Mais comme la liturgie latine ne célèbre pas les fêtes des prophètes, ce jour est une férie.

    Le prophète Zacharie est célébré le 8 février dans la liturgie byzantine. Toutefois c’est en compagnie du mégalomartyr Théodore le Stratilate (chef des armées), qui ne laisse en fait que peu de place à Zacharie.

    L’apolykion est tout simple, et c’est celui du commun des prophètes :

    Célébrant, Seigneur, la mémoire de ton prophète Zacharie, par ses prières, nous t'en supplions, sauve nos âmes.

    Il a aussi notamment un doxastikon après la troisième ode des matines :

    Admirable Zacharie, tu as vu passer les chars guidés par la main du Dieu de l'univers : ce sont les Serviteurs incorporels, avec lesquels tu exultes, Prophète digne de nos chants ; intercède pour que soient dirigés sur la voie de la connaissance de Dieu les fidèles qui célèbrent ta mémoire sacrée.

  • A Marioupol

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    Les trois premiers immeubles de cinq étages sont déjà terminés. Ce sont 278 appartements qui sont prêts à être habités, tandis que 12 autres immeubles sont en voie d’achèvement, soit plus de 1.000 appartements, avec deux écoles et un hôpital, et que d’autres groupes d’immeubles vont sortir de terre.

    Ce sont 4.500 personnes qui travaillent sur ce chantier, sous la direction du service de construction de l’armée russe. Les plans ont été conçus par les autorités locales de la DPR. Une usine de ciment a été construite à proximité pour alimenter le chantier…

    10% des appartements sont réservés aux soignants, 10% aux enseignants, 10% aux forces de sécurité, et le reste sera donné gratuitement aux habitants qui ont perdu leur appartement pendant les combats.

    Dans la ville se poursuivent activement les travaux de réhabilitation des immeubles qu’on peut sauver, et de démolition de ceux qui ne peuvent pas être récupérés (ce que certains osent dénoncer comme un nouveau crime russe…).

    Les écoles ont rouvert le 1er septembre, et comme la propagande ukrainienne ne peut pas le nier, elle dénonce l’incroyable scandale : dans ces écoles l’envahisseur russe oblige les enfants à parler russe, autrement dit à utiliser leur langue maternelle…

    Une autre série d'immeubles:

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  • Nous allons provoquer...

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  • A Prague

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    Des dizaines de milliers de Tchèques ont manifesté samedi à Prague contre le gouvernement, contre l’OTAN, contre l’UE, contre l’aide à l’Ukraine, et surtout contre les sanctions censées affaiblir la Russie et qui se retournent contre les peuples d’Europe.

    Le slogan était : « La République tchèque d’abord ».

    Ils étaient 70.000 à 12h30 selon la police, qui n’a pas donné d’estimation ultérieure… Or la place Venceslas est gigantesque, comme le savent ceux qui l’ont arpentée, et elle était pleine.

    Le Premier ministre Pietr Fiala, qui vient d’échapper à une motion de censure, a déclaré aux journalistes que le rassemblement était organisé par « des personnes pro-russes proches des positions extrémistes et dont les intérêts vont à l’encontre de ceux de la République tchèque »…

  • L’islam selon Oubrou

    Tareq Oubrou, le célèbre imam de Bordeaux, est la référence médiatique en matière de véritable islam respectueux des « valeurs de la République », par opposition au méchant Hassan Iquioussen aujourd’hui en fuite, et néanmoins beau-frère de Tareq Oubrou.

    Interrogé sur BFM sur l’islamisme du méchant Iquioussen, Tareq Oubrou a décidé d’abandonner la taqiya :

    « Encore faudrait-il définir l’islamisme. En tant que théologien je ne fais pas de différence entre l’islam et l’islamisme. L’islamisme c’est un islam classique, mis en mouvement, d’une certaine manière. Les islamistes n’ont rien inventé à cet égard-là. »

    Certains se sont souvenus du propos d’Eric Zemmour chez Ruquier en septembre 2021 :

    « Quand je dis : l’islam et l’islamisme c’est la même chose, je devrais préciser comme le poète Kabyle Ferhat Mehenni, qui dit exactement : "L'islam c'est l'islamisme en repos, l'islamisme c'est l'islam en action. »

  • Au Chili

    Il y avait un « plébiscite » hier au Chili pour plébisciter la nouvelle Constitution concoctée par la gauche, destinée à remplacer l’horrible Constitution de l’infâme dictateur Pinochet qui était toujours en vigueur.

    Une Constitution pleine de « droits », y compris à la santé (ah, ah, ah), au logement décent, bien sûr à l’avortement et à l’euthanasie, et qui protège la « famille » surtout LGBT, et pose en principe l’idéologie du genre.

    Les évêques avaient pondu un document mi chèvre mi chou, appelant au « discernement » jésuito-bergogliesque, en soulignant les bons côtés, dont beaucoup de « droits » et la « protection de l’environnement et de la nature », mais critiquant le droit à l’avortement et à l’euthanasie et les limites au droit des parents à l’éducation, et à la liberté religieuse.

    La Conférence des religieux et religieuses avait ensuite publié un texte où les critiques épiscopales étaient passées sous silence. L’appel à voter oui était très clair.

    Eh bien les Chiliens ont dit non. A 62%.

  • Saint Laurent Justinien

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    (Gentile Bellini, 1500, Philadelphie)

    Extrait du chapitre II de son "Traité de la spirituelle et chaste alliance du Verbe avec l'âme" (traduction Templier 1858).

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  • 13e dimanche après la Pentecôte

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    Fin du 27e sermon des « sermons divers » de saint Bernard.

    Vous voyez donc que tous ceux qui se trouvent guéris de la lèpre du monde, je veux dire des désordres manifestes, ne profitent point, pour cela, de leur guérison. Plusieurs, en effet, sont secrètement atteints d'un ulcère pire que la lèpre, d'autant plus dangereux qu'il est plus intérieur. Aussi est-ce avec bien de la raison que le Sauveur du monde demande, dans l'Évangile, où sont les neuf autres lépreux, car le salut est bien loin des pécheurs (Luc XVII, 17). C'est ainsi qu'après son péché, il demande au premier homme où il est (Gen. III, 9), et que, au jugement dernier, il déclarera ouvertement qu'il ne connaît point les ouvriers d'iniquité (Luc. XIII, 27), puisque nous lisons dans le Psalmiste : "Le Seigneur connaît la voie des justes, la voie des impies périra (Psal. I, 6)."

    Mais ce n'est pas non plus sans cause que c'est au nombre de neuf que se trouvent ceux qui ne reviennent point au Sauveur, ce nombre est, en effet, composé des deux autres nombres, quatre et cinq. Le mélange des sensualités corporelles et de la tradition évangélique, ne saurait être bon ; or, il se produit, quand nous voulons allier ensemble la soumission aux quatre Évangiles, et la satisfaction des cinq sens du corps.

    Mais heureux le Samaritain qui reconnut qu'il ne possédait rien qu'il ne l'eût reçu (Luc XVII, 15) ; aussi conserva-t-il le dépôt qui lui avait été confié, et revint-il vers le Seigneur, en lui rendant grâces. Heureux celui qui, à chaque don de la grâce, revient à celui en qui se trouve la plénitude de toutes les grâces, car si nous nous montrons reconnaissants à son égard pour tout ce que nous en avons reçu, nous préparons la place en nous à la grâce, et nous nous rendons dignes de la recevoir en plus grande abondance. Il n'y a, en effet, que notre ingratitude qui arrête nos progrès après notre conversion, attendu que le donateur, regardant comme perdu tout ce que l'ingrat a reçu, se tient, par la suite, sur ses gardes, de peur de perdre, d'autant plus qu'il lui donnerait davantage. Heureux donc celui qui se regarde comme un étranger, et qui rend de très-grandes actions de grâces, même pour les moindres bienfaits, dans la pensée que tout ce qui se donne à un étranger et à un inconnu est un don purement gratuit.

    Que nous sommes au contraire malheureux et misérables, lorsque, après nous être regardés dès le principe comme des étrangers, et nous être montrés d'abord assez timorés, assez humbles et assez dévots, nous oublions ensuite si facilement combien était gratuit ce que nous avons reçu, et nous présumons à tort, en quelque sorte, de l'amitié de Dieu, sans remarquer que nous nous rendons dignes de nous entendre dire que "les ennemis du Seigneur sont les gens mêmes de sa maison (Psal. LIV, 13)". Nous l'offensons plus facilement alors, comme si nous ne savions pas que nos fautes seront bien plus sévèrement jugées, selon ce que nous lisons dans le Psalmiste : "Si ce fût mon ennemi qui m'eût chargé de malédictions, je l'aurais certainement supporté (Psal. LIII, 13)."

    Je vous en prie donc, mes frères, humilions-nous de plus en plus sous la main puissante de Dieu (I Petr 5,6), et faisons en sorte de nous tenir éloignés du vice si grand et si affreux de l'ingratitude. Tenons-nous avec une entière dévotion dans l'action de grâces, et nous nous concilierons la grâce de notre Dieu qui seule peut sauver nos âmes. Montrons notre reconnaissance, non pas seulement en paroles et du bout des lèvres, mais par les œuvres et en vérité, attendu que ce n'est pas le mot, mais l'acte de la reconnaissance qu'exige de nous Celui qui nous donne la grâce, le Seigneur notre Dieu qui est béni dans tous les siècles. Ainsi soit-il.

    (Traduction Charpentier, 1866)