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  • Chronique de la dictature

    Le PDG de la principale compagnie aérienne australienne, Qantas, annonce que pour prendre l’avion il sera obligatoire de présenter un certificat de vaccination contre la covid-19 dès que le vaccin sera disponible.

    Il ajoute que cette exigence deviendra sans doute courante.

    Eh bien on ne prendra plus l’avion. Et au moins ça fera plaisir à Greta (la seule Suédoise masquée)…

  • Chronique des cinglé·e·s

    Les chefs de l’armée de Terre d’Argentine ont jusqu’au 30 novembre pour adresser au ministère leurs rapports sur le respect du décret du 4 septembre.

    Ce décret impose un quota de 1% de personnes travesties, transsexuelles et transgenres dans toutes les institutions de l’Etat.

    Et si on ne les trouve pas, on oblige des soldats à jouer les drag-queens ?

  • N'oubliez pas !

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  • Saint Chrysogone

    Cardinal Schuster :

    Il est évident que la liturgie romaine traditionnelle a été comme étouffée par les fêtes nouvelles ajoutées depuis le XVIe siècle, fêtes qui, à Rome, ont une importance très inférieure à celle des fêtes écrites antérieurement en caractères de sang dans ses fastes hagiographiques. Le fait est qu’en ce jour la messe et la station en l’honneur du martyr Chrysogone sont pratiquement supprimées par l’office de saint Jean de la Croix, lequel, d’ailleurs, n’est même pas mort à cette date (14 décembre 1591).

    Voici la notice du bienheureux cardinal Schuster sur saint Chrysogone (cité au canon de la messe après saint Laurent).

    Chrysogone, appelé par les Grecs Megalomartyr (Grand Martyr), semble être un martyr d’Aquilée, qui, dès le IVe siècle, eut une basilique à Rome, comme pour conserver le souvenir de sa résidence à cet endroit du Transtévère.

    Dans les cimetières suburbains, on ne rencontre aucune trace de culte en relation avec un souvenir funéraire de ce Saint ; il faut donc en conclure qu’il ne s’agit pas d’un martyr romain. Cependant Chrysogone fait partie de cette série de martyrs considérés comme romains à cause de leur culte établi dès l’antiquité dans l’une des basiliques de la Ville.

    Il semble que le titulus Chrysogoni remonte au IVe siècle ; tout au moins la base de la statue du Bon Pasteur, retrouvée en ce lieu au XVIIe siècle, peut aisément être attribuée à cette époque.

    II y a quelques années, on retrouva l’ancienne abside et une partie du transept du titulus, dont le niveau primitif correspond à peu près à celui de l’antique excubitorium des gardes, lequel remonte au IIe siècle. L’inscription que transcrivirent les anciens auteurs de recueils épigraphiques est remarquable : In throno sancti Chrysogoni.

    SEDES • CELSA • DEI • PRAEFERT • INSIGNIA • CHRISTI
    QVOD • PATRIS • ET • FILII • CREDITVR • VNVS • HONOR
    Les emblèmes du Christ resplendissent sur le trône même du Tout-Puissant,
    parce qu’au Père et au Fils est due une même adoration.

    La mosaïque devait sans doute représenter l’étimasie habituelle ; quant aux vers, ils trahissent une préoccupation anti-arienne.

    Le nom de Chrysogone est entré dans les diptyques romains du Canon, ce qui nous garantit la faveur dont jouissait dans l’antiquité le culte de ce martyr, dont l’image en mosaïque, avec le nom CHRYSOGONUS, apparaît aussi à Ravenne, tant sur la voûte de la chapelle épiscopale de saint Pierre Chrysologue, que dans la théorie de saints qui orne la nef de Saint-Martin in caelo aureo (Saint-Apollinaire-le-Neuf).

    La messe In virtute est du commun, sauf les collectes qui sont spéciales.

    Collecte. — « Seigneur, exaucez nos supplications, afin que, nous reconnaissant coupables, nous soyons délivrés de nos iniquités, grâce à l’intercession de votre bienheureux Martyr Chrysogone. »

    L’antique discipline de l’Église, durant les trois premiers siècles, reconnaissait aux confesseurs et aux martyrs détenus dans les prisons le privilège d’intercéder auprès de l’évêque, et d’obtenir en faveur des pénitents publics une rémission de leur peine, ou leur rentrée dans la communion de l’Église. Aux martyrs déjà couronnés par Dieu dans le ciel, la liturgie attribue la même prérogative. Leur sang, en vertu de celui du Christ pour qui il fut répandu, peut laver, non seulement leurs taches personnelles, mais aussi celles des fidèles qui recourent à leur intercession.

    Selon la liste des évangiles de Wurzbourg, aujourd’hui le texte assigné pour la messe stationnale était tiré de saint Jean (15, 17-25) : Hæc mando vobis, ut diligátis ínvicem… Quia ódio habuérunt me gratis, que nous avons déjà rapporté pour la fête des saints Simon et Jude le 28 octobre.

    Pour cette fête, les Sacramentaires assignent une préface propre.

    Postcommunion. — « Que par la participation à votre sacrement, Seigneur, nous soyons purifiés de nos fautes cachées et délivrés des pièges de nos ennemis. »

    De quels ennemis s’agit-il ici ? D’ennemis visibles, à l’époque où l’empire romain était attaqué de tous côtés par les barbares, ou bien des assauts des démons ? Nous pouvons aussi envisager comme probable la signification matérielle de ce combat, et c’est pourquoi aujourd’hui la sainte liturgie demande pour nous au Seigneur une double grâce : dans nos âmes, la purification de toute faute ; et, au dehors, échapper à un châtiment semblable à celui que Dieu infligea autrefois, par la main des Barbares et de cet Attila qui s’attribuait à lui-même le nom de fléau de Dieu : flagellum Dei.

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    Saint Chrysogone sur une mosaïque de la chapelle épiscopale de Ravenne.

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    Saint Chrysogone sur une mosaïque de Saint-Apollinaire-le-Neuf (le premier à droite).

  • MDR

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  • “Complotisme”

    C’était dans l'émission “Pièces à conviction », le 18 novembre, sur France 3, à propos du Rivotril donné dans les Ehpad (où il est normalement interdit).

    "Quand on a reçu ces directives, ça nous a choqués, témoigne Sandra Rotureau, cadre de santé, de se dire que là, on ne donnait aucune chance aux personnes âgées de s'en sortir. Quand une personne âgée n'est pas hospitalisée et qu'ensuite, ce qu'on lui propose, c'est une sédation dès l'instant qu'elle va présenter une détresse respiratoire... ma première réaction, se rappelle-t-elle, ça a été : on nous demande de faire une euthanasie passive auprès de nos résidents." 

    Ailleurs qu'à Buzançais, une médecin d'Ehpad public partage, à visage caché, "un sentiment d'horreur". Alors qu'elle estime ne pas avoir "le droit de prescrire quelque chose qui pourrait soigner les personnes si elles étaient atteintes", elle est "autorisée à les faire partir... en douceur". 

    "On a abrégé les souffrances des gens. Moi, j'appelle ça l'euthanasie, poursuit-elle, extrêmement choquée. Qu'on ait osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir plus vite, c'est insupportable."

  • Histoire belge

    Annelies Verlinden, ministre belge de l’Intérieur, menace d’envoyer la police vérifier qu’on ne célèbre pas Noël en famille :

    « Si nécessaire, en cas de nuisances sonores par exemple, la police sonnera aux portes. Mais, entrer dans les maisons n’est pas une priorité. La loi ne le permet d’ailleurs pas non plus. »

    On ne voit pas comment pourrait être une priorité ce que la loi ne permet pas…

    Et ces gens-là osent donner des leçons d’« état de droit »…

  • "Sommes la jeunesse de Dieu"

    Il y a vraiment eu beaucoup de manifestations hier pour la messe. Il y a donc encore une France chrétienne qui ne veut pas mourir. A ma connaissance il y a eu trois évêques pour braver les anathèmes du président de la conférence épiscopale et de l’archevêque de Paris : Mgr Aillet à Bayonne, Mgr Christory à Chartres, et Mgr Dollmann à Cambrai, qui ont rejoint les manifestants pour les soutenir.

    Me Jérôme Triomphe était de nouveau à Saint-Maur-des-Fossés, et il a prononcé de nouveau une allocution d’anthologie.

    Chers amis,

    Dimanche dernier, plus de 40 manifestations se sont tenues.

    Aujourd’hui, il y en a plus de 60 !

    Dimanche dernier, des milliers de catholiques ont bravé fièrement l’interdiction totalitaire de prier dans la rue.

    Des hommes résolus ont défié ce gouvernement indigne.

    Ils sont restés debout devant les hommes et se sont agenouillés devant Dieu !

    La colère gronde et sourd dans tout le pays de France et ce gouvernement va bien devoir reculer !

    La semaine dernière, le préfet Lallement interdisait une manifestation devant Saint Sulpice après avoir prétendu interdire tout signe religieux apparent !

    Pour ce dimanche, dans sa grande mansuétude, il a décidé de ne plus interdire au motif que les organisateurs avaient respecté son interdiction avec discipline !

    Ces gens donnent des récompenses à ceux qui leur obéissent !

    Et ils continuent à nous interdire de prier. Cet arbitraire est trop grossier et des décisions ont commencé à tomber !

    Le préfet Lallement a été désavoué par le juge du référé-liberté de Paris hier soir !

    A Clermont-Ferrand, le tribunal a désavoué le Préfet du Puy-de-Dôme et rappelé qu’aucune autorité ne pouvait interdire de prier dans une manifestation.

    Hélas, ils méprisent tellement le droit et la liberté que le même préfet reprenait 2h plus tard trois nouveaux arrêtés d’interdiction des trois manifestations de Clermont-Ferrand en comptant sur le fait qu’aucun référé-liberté ne pourrait être déposé à temps. Ils ont été déposés hier soir et dans la nuit et certains d’entre nous ont travaillé tard.

    Hélas, le même juge qui avait invalidé les interdictions du préfet du matin a validé les interdictions du préfet de l’après-midi !

    Mais je ne vous aurais pas tout dit si, cédant à une crainte révérencielle, je ne disais pas la tristesse et l’indignation qu’ont provoqué dans le peuple catholique qui souffre l’attitude et les propos de certains de nos pasteurs.

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  • Saint Clément Ier

    Extrait de son épître aux Corinthiens, traduction de l’abbé Hippolyte Hemmer, 1909.

    Toute sorte de gloire et d’abondance vous a été donnée et cette parole de l’Écriture s’est accomplie : « Le bien-aimé a mangé et bu, il a grossi et s’est engraissé et il a regimbé ! » De là sont nées la jalousie et l’envie, les querelles et la sédition, la persécution et le désordre, la guerre et la captivité.

    C’est ainsi que se sont insurgés « les hommes de rien contre les hommes les plus considérables », les obscurs contre les illustres, les insensés contre les sages, les jeunes contre les anciens. Ainsi se sont éloignées la justice et la paix, depuis que chacun a délaissé la crainte de Dieu, affaibli les lumières de sa foi ; personne ne marche plus dans la règle des commandements divins, ne mène plus une vie digne du Christ ; chacun va suivant les désirs de son cœur dépravé, laissant revivre en lui la jalousie injuste et impie par laquelle « la mort est entrée dans le monde ».

    Voici en effet ce qui est écrit : « Et, après bien des jours, il arriva que Caïn offrit des fruits de la terre en sacrifice a Dieu ; Abel aussi offrit des premiers-nés de ses brebis et de leur graisse. Et Dieu regarda favorablement Abel et ses présents ; mais il ne fit point attention a Caïn ni à ses sacrifices. Caïn fut vivement contristé, et son visage abattu. Alors Dieu dit à Caïn : Pourquoi es-tu triste et pourquoi ton visage est-il abattu ? N’as tu pas péché, si en offrant correctement ton sacrifice tu n’en as pas fait correctement le partage ? Apaise-toi : ton offrande te reviendra et tu en seras le maître. Et Caïn dit à Abel son frère : Allons dans la plaine. Et lorsqu’ils furent dans la plaine, Caïn se jeta sur Abel son frère et le tua. » Vous le voyez, mes frères, la jalousie et l’envie ont commis un fratricide.

    C’est à cause de la jalousie que Jacob notre père a fui devant son frère Esaü. C’est à cause de la jalousie que Joseph a été persécuté à mort et réduit en servitude. C’est la jalousie qui a contraint Moïse de fuir devant Pharaon, roi d’Égypte, le jour où il entendit un de ses compatriotes lui dire : « Qui est-ce qui t’a établi notre arbitre ou notre juge ? Est-ce que tu veux me tuer comme l’égyptien que tu as tué hier ? ».

    C’est à cause de la jalousie qu’Aaron et Marie furent bannis du camp. C’est la jalousie qui précipita tout vivants dans l’enfer Dalhan et Abiron, parce qu’ils s’étaient soulevés contre Moïse, le serviteur de Dieu. C’est par suite de la jalousie que David subit, non seulement l’envie des étrangers, mais encore la persécution de Saül, roi d’Israël.

    Mais, pour laisser de côté les exemples anciens, venons-en aux athlètes tout récents, prenons les généreux exemples de notre génération. C’est par l’effet de la jalousie et de l’envie que furent persécutés ceux qui étaient les colonnes les plus élevées et les plus justes et qu’ils combattirent jusqu’à la mort. Jetons les yeux sur les excellents Apôtres : Pierre, qui, victime d’une injuste jalousie, souffrit non pas une ou deux, mais de nombreuses fatigues, et qui, après avoir ainsi accompli son martyre, s’en est allé au séjour de gloire qui lui était dû. C’est par suite de la jalousie et de la discorde que Paul a montré (comment on remporte) le prix de la patience. Chargé sept fois de chaînes, banni, lapidé, devenu un héraut en Orient et en Occident, il a reçu pour sa foi une gloire éclatante. Après avoir enseigné la justice au monde entier, atteint les bornes de l’Occident, accompli son martyre devant ceux qui gouvernent, il a quitté le monde et s’en est allé au saint lieu, illustre modèle de patience.

    A ces hommes dont la vie a été sainte vint s’adjoindre une grande foule d’élus qui, par suite de la jalousie, endurèrent beaucoup d’outrages et de tortures, et qui laissèrent parmi nous un magnifique exemple.

    C’est poursuivies par la jalousie, que des femmes, les Danaïdes et les Dircés, après avoir souffert de terribles et monstrueux outrages, ont touché le but dans la course de la foi, et ont reçu la noble récompense, toutes débiles de corps qu’elles étaient.

    La jalousie a aliéné des épouses a leurs maris, elle a altéré la parole d’Adam, notre père : « Voici l’os de mes os et la chair de ma chair. » Jalousie et discorde ont détruit de grandes villes, et anéanti de puissantes nations.

    Nous vous écrivons tout ceci, bien-aimés, en manière, non seulement de réprimande pour vous, mais encore d’avertissement pour nous-mêmes : car nous sommes dans la même arène que vous, le même combat nous attend. Laissons donc là les soucis vains et inutiles, rangeons-nous à la glorieuse et vénérable règle de notre tradition.

    Voyons ce qui est beau aux yeux de notre Créateur, ce qui le charme, ce qui lui plaît. Fixons nos regards sur le sang du Christ, et connaissons combien il est précieux pour Dieu, son père, parce qu’ayant été versé pour notre salut, il a ménagé au monde entier la grâce de la pénitence.

  • 25e et dernier dimanche après la Pentecôte

    La collecte de ce dimanche, le dernier de l’année liturgique, commence par « Excita ». La collecte de dimanche prochain, premier dimanche de la nouvelle année liturgique, commence par « Excita ».

    Ainsi sont explicitement reliés le dernier maillon et le premier maillon (il en est de même de l’évangile qui évoque, les deux dimanches, la fin du monde). L’année liturgique n’est pas fermée sur elle-même, elle est un cycle lié à un autre cycle, et même à deux autres cycles : celui qui précède et celui qui suit. Telle est la spirale liturgique, qui paraît imprimer chaque année le même cercle mais d’Excita en Excita fait monter le fidèle d’un degré vers le ciel.

    Excito, c’est faire sortir de sa tanière la bête qu’on chasse, c’est « lever » le lièvre, c’est, de même, « évoquer » les morts. Donc éveiller, réveiller, faire se lever, relever, élever, exciter.

    Si dans les deux collectes le verbe est le même, et à l’impératif, premier mot de la prière comme un commandement impérieux, le complément n’est pas du tout le même.

    Dans la collecte de ce dimanche, l’Eglise demande à Dieu d’« exciter » la volonté des fidèles pour qu’ils puissent recevoir de plus grands remèdes en recherchant avec plus d’ardeur le fruit des œuvres divines (n’est-ce pas un programme pour l’année à venir ?). Dans la collecte du premier dimanche de l’Avent, l’Eglise demande au Christ d’« exciter » sa puissance pour venir nous visiter et nous libérer. La perspective est donc radicalement différente.

    La collecte du dimanche avant Noël commence comme celle du premier dimanche de l’Avent, et elle a la même signification.

    La collecte du deuxième dimanche de l’Avent commence elle aussi par « Excita ». Et là il s’agit de nouveau des fidèles : « Excitez nos cœurs à préparer les voies de votre Fils unique. » Ce qui est proche de la collecte de ce dernier dimanche de l’année, surtout si l’on voit, et ce n’est certainement pas illégitime, le Christ qui vient à Noël comme « le fruit des œuvres divines » que nous devons rechercher…