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  • Sainte Bibiane

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    Le martyre de sainte Bibiane par Pascual Pérez, dit El mixtequito (1663-1731), église Saint-Joseph de Puebla (Mexique)

    Au temps de l’Avent, l’Église célèbre entre autres la mémoire de cinq illustres Vierges. La première, sainte Bibiane, que nous fêtons aujourd’hui, est romaine ; la seconde, sainte Barbe, est l’honneur des Églises de l’Orient ; la troisième, sainte Eulalie de Mérida, est l’une des principales gloires de l’Église d’Espagne ; la quatrième, sainte Lucie, appartient à l’heureuse Sicile ; la cinquième enfin, sainte Odile, est réclamée parla France. Ces cinq Vierges prudentes ont allumé leur lampe et ont veillé, attendant l’arrivée de l’Époux ; et si grande a été leur constance et leur fidélité, que quatre d’entre elles ont versé leur sang pour l’amour de Celui qu’elles attendaient. Fortifions-nous par un si grand exemple ; et puisque, comme parle l’Apôtre, nous n’avons pas encore résisté jusqu’au sang ; n’allons pas plaindre notre peine et nos fatigues durant les veilles du Seigneur, que nous poursuivons dans l’espoir de le voir bientôt.

    O vierge très prudente, Bibiane ! Vous avez traversé sans faiblir la longue veille de cette vie ; et l’huile ne manquait pas à votre lampe, quand soudain l’Époux est arrivé. Vous voici maintenant, pour l’éternité, dans le séjour des noces éternelles, où le Bien-Aimé paît au milieu des lis. Du lieu de votre repos, souvenez-vous de ceux qui vivent encore dans l’attente de ce même Époux dont les embrassements éternels vous sont réservés pour les siècles des siècles. Nous attendons la Naissance du Sauveur du monde, qui doit être la fin du péché et le commencement de la justice ; nous attendons la venue de ce Sauveur dans nos âmes, afin qu’il les vivifie et qu’il se les unisse par son amour ; nous attendons enfin le Juge des vivants et des morts. Vierge très sage, fléchissez, par vos tendres prières, ce Sauveur, cet Époux, ce Juge ; afin que sa triple visite, opérée successivement en nous, soit pour nous le principe et la consommation de cette union divine à laquelle nous devons tous aspirer. Priez aussi, Vierge très fidèle, pour l’Église de la terre qui vous a enfantée à l’Église du ciel, et qui garde si religieusement vos précieuses dépouilles Obtenez-lui cette fidélité parfaite qui la rende toujours digne de Celui qui est son Époux aussi bien que le vôtre, et qui, l’ayant enrichie de ses dons les plus magnifiques et fortifiée des promesses les plus inviolables, veut cependant qu’elle demande et que nous demandions pour elle les grâces qui doivent la conduire au terme glorieux vers lequel elle aspire.

    Dom Guéranger

  • Il y a 50 ans (6) : l’Avent (3)

    Dans son livre sans équivalent « The collects of the Roman Missals » (muni du Nihil obstat et de l’Imprimatur), Lauren Pristas, professeur émérite de théologie à l’Université Caldwell (New-Jersey), analyse de façon très précise les différences entre les collectes des dimanches de l’Avent dans le missel traditionnel et dans le néo-missel. Voici l’essentiel de sa conclusion.

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  • Il y a 50 ans (5) : l’Avent (2)

    La nouvelle postcommunion du premier dimanche de l’Avent a été fabriquée à partir d’une collecte de l’Ascension (sic) et d’une secrète du mois de septembre du sacramentaire de Vérone. L’un des grands principes de la « restauration » (le troisième) était de respecter la fonction des oraisons : ici on a pris une collecte et une secrète pour faire une postcommunion

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  • Il y a 50 ans (4) : l’Avent (1)

    Pour détruire rationnellement la liturgie, la commission ad hoc devait être assistée de sous-commissions. Dont une sur le calendrier, et une sur les collectes (les oraisons de la messe). La première question que se posa la sous-commission du calendrier fut celle-ci : doit-on laisser l’Avent comme premier temps de l’année liturgique, ou doit-on en faire le denier temps ? Sic. Ce n’est pas une blague. Le prétexte était que l’Avent annonce aussi le retour du Christ… Finalement on décida de garder l’Avent au début de l’Année liturgique…

    Pendant ce temps, la sous-commission des collectes élaborait les grands principes qui allaient commander son dur travail :

    1. Ne pas répéter.
    2. Corriger les textes corrompus.
    3. Supprimer ce qui ne correspond pas à la vie de l’Eglise aujourd’hui, et les adapter aux besoins de la vie chrétienne de nos jours. (Cela deviendra ensuite : les rendre conformes aux « aspirations contemporaines » et adaptées à « la mentalité contemporaine ». Sic !)
    4. Respecter les genres littéraires et les fonctions liturgiques (collectes, offertoire, postcommunion).
    5. Toutes les oraisons sont adressées au Père.
    6. Créer de nouvelles oraisons par centonisation, des oraisons entièrement nouvelles ne sont pas exclues.

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  • Premier dimanche de l’Avent

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    Graduel prémontré, XIIe siècle.

    Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur.
    Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me.

    Vers toi j’élève mon âme, mon Dieu, j’ai confiance en toi : que je ne rougisse pas, et que mes ennemis ne se moquent pas de moi ; car tous ceux qui t'attendent ne seront pas confondus.

    Par les moines de Ligugé, sans doute dans les années 60 :


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    Excellent commentaire musical ici.