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  • "Inquisitio"

    « Entre quelques scènes de torture ou de viol, le film donne à voir Clément VII (le pape d'Avignon) dans son bain en compagnie de jeunes personnes dévêtues, des fidèles d'Urbain VI (le pape de Rome) inoculant la peste dans le Comtat Venaissin sur ordre de Catherine de Sienne - la sainte mystique étant réduite à une névrosée aux pulsions meurtrières. »

    C’est la saga de l’été sur France 2, avec un titre en latin pour faire plus authentique.

     

  • Kenya: 17 tués dans l'attaque de deux églises

    Des hommes armés et encagoulés ont tiré et lancé des grenades sur deux églises de Garissa, hier, au moment de la messe. Bilan : 17 tués et une quarantaine de blessés.

    L’attaque s’est déroulée dans une ville proche de la Somalie, et les shebab se sont félicités de cette « opération réussie ».

  • Yad Vashem moins injuste sur Pie XII

    Le mémorial de la Shoah Yad Vashem à Jérusalem a enfin modifié le panneau sur Pie XII.

  • A l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham

    Hier, en la fête du Très Précieux Sang, en l’église londonienne du Très Précieux Sang, Geoffrey Kirk, pasteur anglican depuis 40 ans, curé de paroisse depuis 30 ans et secrétaire national de Forward in faith depuis 20 ans, a été reçu dans l’Eglise catholique par Mgr John Broadhurst, ancien évêque anglican de Fulham et ancien président de Forward in faith.

  • Le statut de Vatican II

    Extrait d’une interview de Mgr Di Noia, vice-président de la commission Ecclesia Dei, sur le site du National Catholic Register.

    La Fraternité Saint-Pie X fait valoir que le Concile Vatican II a promulgué un enseignement qui n'est pas infaillible ni irréformable. C’était pastoral et non dogmatique. S'il en est ainsi, pourquoi est-il important qu’elle l’approuve ?

    Il comporte une partie dogmatique importante. La sacramentalité de l'ordination épiscopale, pour prendre un exemple, est un développement de l'enseignement sur l'épiscopat, il est donc doctrinal.

    Traditionnellement, les doctrines étaient énoncées comme des canons avec des anathèmes. Il n'y en a pas ici, mais il y a beaucoup de magistère ordinaire, et une réaffirmation de celui-ci. Il est doctrinalement riche. Mais a-t-il cherché à clarifier ce que Trente ou Vatican I ont laissé ouvert en ce qui concerne l'Écriture et la Tradition ?

    Il y a des développements doctrinaux ici et là. Et la Fraternité pense, bien sûr, que tout l'enseignement sur la liberté religieuse est en rupture avec la tradition. Mais certaines personnes très intelligentes ont essayé de faire remarquer que c'est un développement qui est cohérent.

    Ce que j'ai tenté de faire valoir, c'est que tout ce qu'ils ont à faire est de dire qu'il n'y a rien dans le Concile qui soit contraire à la Tradition et que chaque texte, ou toute partie de textes qui est controversée, doit être lu dans le contexte du Concile - et lu à la lumière de la Tradition. Il me semble qu’en dépit de leurs difficultés ils devraient être en mesure de le faire.

    Que répondez-vous à l'argument affirmant que si les documents du Concile ne sont ni infaillibles ni immuables alors ils ne sont pas contraignants ?

    Dire qu'ils ne sont pas contraignants est un sophisme. Le Concile contient des pans entiers du magistère ordinaire, ce qui est de fide divina [de foi divine].

    En ce qui concerne la Constitution pastorale "sur l'Eglise dans le monde moderne" [Gaudium et spes], elle fait des commentaires sur la nature de la culture dont tout le monde, en général, s'accorde maintenant à dire que c’était trop optimiste. Eh bien, cela n'est pas de fide divina. Ce n'est pas précis, c’est très imprécis. Mais le Concile est plein du magistère ordinaire. Lorsque je travaillais à la Conférence épiscopale américaine, et que je parlais, par exemple, de Veritatis Splendor, les gens me demandaient : «Est-ce que c’est infaillible ? » Je répondais : « La question la plus importante c’est : Est-ce que c’est vrai ? »

    Ce que je voulais dire c'était qu'on donne une trop grande importance à l'infaillibilité. C'est pourquoi Jean-Paul II et Benoît XVI ont décidé de ne plus définir quoi que ce soit infailliblement, parce qu’on voit ce qui se passe : les gens disent : « Je dois seulement croire ce qui a été défini infailliblement» Or c'est très peu de chose. C’est pour cela qu’il y a une distinction entre le magistère ordinaire et extraordinaire. Le magistère extraordinaire, c'est ce que l'Église définit, et cela implique presque toujours le règlement de différends. L'Eglise n’aurait peut-être jamais dit que Marie est la Mère de Dieu, si Nestorius ne l'avait pas nié. Mais avec le magistère ordinaire, il y a d'énormes quantités de choses de ce que nous croyons qui sont de fide divina et qui n'ont jamais été définies. C'est pourquoi on a parlé du magistère ordinaire, pour essayer de sortir de cette lecture réductrice qui dit qu’on ne doit croire que ce qui est infaillible. Donc, non, le Concile a réellement un enseignement contraignant. Les Pères l'ont écrit en tant qu'évêques de l'Eglise en union avec le Pape, c'est pourquoi le Concile est si important.

     

  • Mgr Müller à la Congrégation pour la doctrine de la foi

    Comme prévu, le pape Benoît XVI a nommé Mgr Gerhard Ludwig Müller préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en remplacement du cardinal Levada, qui avait atteint la limite d’âge il y a un an et souhaitait repartir aux Etats-Unis. Le cardinal Levada était le successeur du cardinal Ratzinger. Mgr Müller était jusqu’ici évêque de Ratisbonne comme l’avait été Joseph Ratzinger. Il a fondé l’Institut Benoît XVI et à ce titre supervise l’édition des œuvres complètes de Joseph Ratzinger-Benoît XVI.

    En 2005, Mgr Müller avait retiré sa mission canonique de professeur de religion à Paul Winckler, responsable de « Nous sommes l’Eglise ».

    En mars 2010, il avait publié un texte remarquable sur l’instrumentralisation anti-catholique de l’affaire des abus sexuels sur mineurs, que j’avais intégralement reproduit dans “Daoudal Hebdo” (N°73).

    En juin 2009, il avait condamné des ordinations diaconales réalisées par Mgr de Galaretta à Zaitkofen, le séminaire de la Fraternité Saint-Pie X en Bavière, et prévoyait que l’évêque serait de nouveau excommunié.

    C’est Mgr Müller qui est donc désormais en charge des discussions avec la FSSPX…

  • Fête du Précieux Sang

    Cette fête a été instituée par Pie IX en 1849, et elle remplaça la liturgie du premier dimanche de juillet. Saint Pie X la fixa au 1er juillet, ce qui libérait le dimanche… sauf quand ce dimanche tombait le 1er juillet… Comme la fête était « double de deuxième classe », elle aurait été déclassée par rapport au dimanche dans la réforme de Jean XXIII, sauf que… Pie XI en avait fait une fête de première classe en 1934… Et la voilà donc bétonnée au 1er juillet et primant le dimanche.

    A vrai dire cette fête n’a pas de sens. Elle double le dimanche de la Passion, en étant déconnectée du déroulement de l’année liturgique. Et elle suit de peu la fête du Sacré Cœur : or si celle-ci marque un développement du dogme (notamment quant au Sang), celle-là paraît du coup comme une régression. De même, elle suit de peu la Fête-Dieu, fête du « Corps du Christ », en donnant l’impression (absurde) que cette fête avait une lacune et qu’il fallait ajouter le Sang au Corps…

    Bien entendu la liturgie de cette fête n’a pas grand chose à voir avec le grand souffle des premiers siècles. On l’a fabriquée (eh oui, hélas, ça ne date pas de l’après Vatican II) en alignant l’une après l’autre des citations de la Bible où l’on trouve le mot sang et où ce sang peut être lié à la Rédemption.

    La postcommunion, qui tente de faire le lien avec l’eau de la vie éternelle, est même franchement mauvaise. Le bienheureux cardinal Schuster le dit de façon plus feutrée mais très claire :

    « La prière d’action de grâces s’inspire des textes bien connus d’Isaïe (XII, 4) et de saint Jean (IV, 14) ; mais il semble que le rédacteur de la messe les ait joints l’un à l’autre avec peu de bon goût littéraire : “Admis, Seigneur, à votre table sacrée, nous avons puisé avec joie les eaux aux sources du salut ; nous vous demandons donc que le sang du Rédempteur devienne en nous comme une source d’eau qui s’élève jusqu’à la vie éternelle” ».

    Ad sacram, Dómine, mensam admíssi, háusimus aquas in gáudio de fóntibus Salvatóris : sanguis eius fiat nobis, quǽsumus, fons aquæ in vitam ætérnam saliéntis.