En même temps que le caractère épiscopal, Grégoire II lui avait donné la charge de légat du Siège apostolique chez les Germains, et, dans toute l’activité variée qu’il exerça par la suite chez les Francs et les Allemands, ce fut toujours au nom du Pontife romain que Boniface intervint et agit. On peut dire que personne ne comprit mieux que lui à cette époque la romanité de sa mission ; personne ne l’exerça avec une pareille foi et un tel zèle. Il se considéra comme le héraut de Pierre et du Pontife romain, et ce fut en cette qualité que, sur ses épaules de géant, il soutint durant de longues années, tel un nouveau saint Paul, la sollicitude de toutes les Églises de Germanie. Une gloire lui manquait : l’auréole du martyre, et il l’ambitionna elle aussi. Déjà courbé sous le poids des ans, il s’embarqua pour la Frise, qui, dans sa jeunesse, avait été le champ de ses premières armes, au temps de saint Willibrord. Cette fois cependant l’apôtre, comme prévoyant sa mort, emporta avec lui le drap funèbre dans lequel il devait être enveloppé, et ordonna que son cadavre fût enseveli dans son cher monastère de Fulda. — Ici l’on reconnaît le moine, qui est, par son corps, hors du cloître, mais qui a attaché son cœur à la solitude. — Le 5 juin 755, une horde de païens assaillirent Boniface et ses compagnons, parmi lesquels se trouvaient quelques évêques et un grand nombre de moines, et, en haine de la foi, ils les massacrèrent
- Page 12
-
-
L’aveu sur les prélèvements d’organe
« La règle du donneur mort n'est conservée qu'en tant que fiction. »
-
Les salafistes attaquent : une première en Bretagne…
Samedi dernier avait lieu dans un hôtel de Vannes une réunion, organisée par des mouvements identitaires et autonomistes bretons et Riposte laïque, sur l’immigration. Une quarantaine d’islamistes se sont massés devant l’hôtel, appelant au jihad et à l’instauration de la charia, avant de commencer à passer à l’acte. Ils ont été repoussés, de façon quelque peu... virile, par les militants bretons. La réunion a pu se poursuivre, quelques islamistes se sont retrouvés à l’hôpital.
-
Une association de Sciences Po
Elle organise notamment des conférences. « Parmi les intervenants, on note la présence de Médine, rappeur, ou encore Fateh Kimouche , créateur du site Al Kanz, une référence sur les questions du halal. Il est notamment à l’origine de l’affaire du Quick Halal. On retrouve également le nom de Tariq Ramadan, qui a tenu une conférence intitulée L’islam politique à l’aune des révolutions arabes. »
(Bondyblog, via F.Desouche)
-
Il y a des femmes qui font des enfants…
Remise des médailles de la famille française à Châteauroux :
"Anne-Marie Aubrun (huit enfants) et Horiya Zaknoune (douze enfants) ont reçu la médaille d’or. Nezha Charafi (cinq enfants) et Fatima Stittou (quatre enfants), ont eu droit à la médaille de bronze remise par les élus présents à la cérémonie."
-
L’université d’été du Centre Charlier
-
Saint François Caracciolo
Brûlant d’un ardent amour pour le divin mystère de l’Eucharistie, il passait des nuits presque entières en adoration devant le Saint-Sacrement et voulut que ce pieux exercice fût perpétuellement pratiqué dans son Ordre, comme en étant la marque distinctive. Il favorisa de tout son pouvoir le culte de la Vierge Mère de Dieu. Sa charité envers le prochain était des plus vives. Il eut en partage le don de prophétie et celui de scruter les cœurs. A l’âge de quarante-quatre ans, se trouvant un jour en prière dans la sainte maison de Lorette, il eut connaissance de sa fin prochaine et se dirigea aussitôt vers les Abruzzes ; arrivé dans le bourg d’Agnoni, il fut pris d’une fièvre mortelle, chez les disciples de saint Philippe de Néri. Après avoir reçu avec une très grande dévotion les sacrements de l’Église, il s’endormit paisiblement dans le Seigneur, la veille des nones de juin de l’an 1608, en la vigile de la fête du Corps du Christ.
(Extrait de la légende du bréviaire)
-
La Très Sainte Trinité
Grátias tibi Deus, grátias tibi, vera et una Trínitas, una et summa Déitas, sancta et una Unitas.
Grâces à vous, ô Dieu, grâces à vous, Trinité une et véritable, Divinité une et souveraine, unique et sainte Unité.
(Antienne du Magnificat)
Benedícta sit sancta, creátrix et gubernátrix ómnium, sancta et indivídua Trínitas, nunc, et semper, et per infiníta sǽcula sæculórum.
Qu’elle soit bénie maintenant et toujours, et dans les siècles infinis, la sainte et indivisible Trinité, qui a créé et qui gouverne toutes choses.
(Antienne du Benedictus)
-
Samedi des quatre temps de Pentecôte
« L’amour de Dieu a été versé dans nos cœurs, Alléluia, par le Saint-Esprit qui demeure en nous, Alléluia, Alléluia ». Cette belle parole de saint Paul est, pour ainsi dire, l’ite missa est de l’octave de la Pentecôte (Introït, Épître, Ant. Bened.). La liturgie résume ainsi tout ce qu’elle a à dire sur le Saint-Esprit. L’amour de Dieu est la filiation divine, la grâce sanctifiante, la gloire ; c’est la participation à la vie glorifiée du Christ. C’est l’essence de notre religion. Croître de plus en plus dans cet « amour de Dieu » est la tâche de notre vie, et le but de la sainte liturgie est de produire cet accroissement. « Répandu » est un mot de prédilection de la liturgie quand elle parle du Saint-Esprit (dans notre messe : diffusa, infunde, effundam). C’est donc le Saint-Esprit qui nous confère la grâce de la filiation divine ; mais, en même temps que la grâce, il vient lui-même et demeure en nous ; Et c’est aussi, pour le temps qui vient, notre grande consolation et notre force : nous sommes les temples de l’Esprit du Christ. Ce sera la tâche et ce sera notre tâche, pendant le temps qui suit la Pentecôte, de parer ce temple.
-
La dhimmitude assumée des élites
Affiche photographiée par un étudiant à l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques. A Besançon. France.