La Marocaine Lorine Zineb Noka Talhaoui (Suède) a remporté le concours Eurovision 2012 en Azerbaïdjan. La Javanaise qui représentait la France a fini dans les choux.
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Un ministre content
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, « se réjouit du palmarès » du Festival de Cannes, où il n’y a aucun Français.
Mais il y a le « film bouleversant » de Haneke joué par deux Français…
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L’anti-Pentecôte
Le jour de la Pentecôte, la palme d’or du festival de Cannes a été décernée au film de Michael Haneke intitulé « Amour ».
Michael Haneke a déjà été récompensé plusieurs fois à Cannes. C’est l’air du temps, c’est l’esprit du monde contre l’Esprit de Dieu. Ses productions sont sinistres, glaciales, glauques, malsaines, cruelles. Diaboliques. Et comme par hasard l’Opéra de Paris a repris en début d’année sa mise en scène du Don Giovanni de Mozart, unanimement saluée par la critique, alors qu’il s’agit d’une multi-trahison de l’œuvre. Et de Mozart.
Son film « Amour » est donc lui aussi encensé. Et d’autant plus encensé que, paraît-il, Haneke quitte son univers glacial pour se faire bouleversant de chaleur humaine.
Et ce qui est bouleversant de chaleur humaine, ce qui est l’amour même, la plupart ne le disent pas, n’osent même pas le dire, ces hypocrites (mais Jeanne Smits nous avait alertés), c’est l’euthanasie. L’un d’eux tout de même, du Nouvel Observateur et des Cahiers du cinéma pourtant, le dit en passant, comme si c’était une faille alors que c’est l’essentiel : « On n’est pas passé loin du chef-d’œuvre, malheureusement l’indécrottable sadisme hanekien se révèle sur la fin – au cours d’une insoutenable scène d’euthanasie. » Mais c’est pour conclure que c’est quand même un grand film.
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L’hommage de Mgr Centène, et des Vannetais, au pape
Lors de ses remerciements, à l’issue de la béatification de Mère Saint-Louis :
Dans l’allégresse de cette béatification, Monsieur le Cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints, je vous remercie chaleureusement d’avoir représenté notre Saint Père, le Pape Benoît XVI, en présidant cette célébration. Vous avez dressé avec justesse et ferveur le portrait de la bienheureuse Louise-Elisabeth, « dont l’amour pour Dieu devint charité héroïque pour le prochain ».
Je vous prie de bien vouloir transmettre à Sa Sainteté l’assurance de notre profonde gratitude et de notre communion filiale. Je tiens également à lui manifester toute ma reconnaissance pour avoir déclaré bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon et pour avoir offert à notre diocèse l’honneur de pouvoir célébrer sa béatification sur le lieu même où débuta sa mission et près de l’endroit où elle repose.
Eminence, faites savoir à celui que la foi nous désigne comme le Vicaire du Christ, et qui l’est vraiment, qu’il a, en Bretagne, un peuple qui l’aime. [Applaudissements.] Assurez-le de notre soutien, et de notre indéfectible attachement. Dites-lui que ses joies sont nos joies, que ses détresses sont nos détresses, que ses combats sont nos combats. [Applaudissements.] Dites-lui que la Bretagne, conformément à sa devise, lui sera toujours fidèle : « Breizh atao féal ».
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Benoît XVI fait deux docteurs de l’Eglise
Dans son allocution avant le Regina Caeli, hier, Benoît XVI a annoncé qu’il proclamera sainte Hildegarde et saint Jean d’Avila docteurs de l’Eglise le 7 octobre prochain, à l’ouverture de l’Assemblée ordinaire du synode des évêques.
Benoît XVI venait de reconnaître officiellement sainte Hildegarde comme sainte. Et le pape mélomane va faire docteur de l'Eglise la plus grande sainte musicienne de l'histoire de l'Eglise...
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Lundi de Pentecôte
O Esprit semblable au Père et au Fils et de la même essence, tu n’as pas été fait, mais tu coexistes, procédant du Père d’une façon mystérieuse, et recevant du Fils d’une manière inénarrable ; tu es descendu aujourd’hui dans le Cénacle pour donner à tes convives le breuvage de ta grâce : daigne nous abreuver aussi dans ta miséricorde au calice de la sagesse.
Créateur de tous les êtres, toi qui étais porté sur les eaux, tu te montres caressant comme la colombe dans les eaux du bain sacré qu’a daigné instituer pour nous celui qui t’est coexistant ; là tu enfantes des hommes qui ont la forme de Dieu : daigne nous abreuver aussi dans ta miséricorde au calice de la sagesse.
Toi qui instruis à la fois les intelligences célestes et nous qui venons sous les organes corporels ; toi qui prends des bergers pour en faire des Prophètes, des pécheurs pour en faire des Apôtres, des publicains pour en faire des Evangélistes, des persécuteurs pour en faire des prédicateurs de ta parole, daigne nous abreuver aussi dans ta miséricorde au calice de la sagesse.
Comme un vent redoutable, au bruit violent d’une tempête, ô Esprit, tu es apparu dans le Cénacle au chœur des douze ; tu les as baptisés dans le feu, tu les as purifiés comme l’or dans la flamme ; chasse loin de nous les ténèbres du péché, et revêts-nous de la lumière de gloire.
Celui qui est amour t’a envoyé par amour, toi qui es amour ; par toi il s’est uni ses membres, il a établi sur tes sept colonnes son Église qu’il a bâtie ; il a établi en elle, pour l’administrer, ses Apôtres décorés de tes sept dons ; chasse loin de nous les ténèbres du péché, et revêts-nous de la lumière de gloire.
(Liturgie arménienne, canon du deuxième jour)
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Pentecôte
La colombe envoyée aux hommes est descendue des cieux, annoncée par un grand bruit ; voilée sous l’emblème d’une lumière éclatante, elle a couvert d’une armure de feu, sans qu’ils en fussent brûlés, les disciples qui étaient encore assis dans le sacré cénacle.
C’est la colombe immatérielle, insondable, qui pénètre les profondeurs de Dieu, qui annonce le second et terrible avènement, qui procède du Père, et que l’on nous enseigne lui être consubstantielle.
Gloire au plus haut des cieux, à l’Esprit-Saint qui procède du Père ! Les Apôtres ont été enivrés à son calice immortel, et ils ont invité la terre à s’unir au ciel.
Esprit divin et vivifiant, rempli de bonté pour les hommes, tu as éclairé par les langues de feu ceux qui étaient rassemblés par le lien d’un mutuel amour ; c’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui ton avènement sacré.
Les saints Apôtres ont été comblés de délices à ton arrivée ; en parlant diverses langues ils ont attiré des disciples qu’aucun lien n’aurait réunis ; c’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui ton avènement sacré.
Tu t’es servi d’eux pour embellir, par le saint et spirituel baptême, la terre entière ; tu l’as couverte de vêtements nouveaux d’une blancheur éclatante ; c’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui ton avènement sacré.
Toi qui reposes sur le char des chérubins, Esprit-Saint, tu es descendu aujourd’hui des cieux sur le chœur apostolique : sois béni, roi immortel !
Toi qui t’avances sur l’aile des vents, Esprit-Saint, tu t’es partagé en langues de feu, et tu t’es reposé sur les Apôtres : sois béni, roi immortel !
Toi qui prends soin de toutes les créatures dans ta providence, Esprit-Saint, tu es venu aujourd’hui pour affermir ton Église : sois béni, roi immortel !
(Liturgie arménienne)
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Une première à Vannes
Une béatification. Celle, demain, de Mère Saint-Louis, fondatrice de la congrégation des sœurs de la Charité Saint-Louis.
Ou comment la Révolution transforme une jeune femme frivole et mondaine de la très haute société parisienne en servante des plus pauvres au fin fond de la Basse-Bratagne.
Sa biographie sur le site de la cathédrale de Vannes. Voir aussi le message pascal de Mgr Centène.
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Vigile de la Pentecôte
℟. Ego rogábo Patrem, et álium Paráclitum dabit vobis, * Ut máneat vobíscum in ætérnum, Spíritum veritátis, allelúia.
℣. Si enim non abíero, Paráclitus non véniet ad vos : si autem abíero, mittam eum ad vos. * Ut máneat vobíscum in ætérnum, Spíritum veritátis, allelúia.℟. Je prierai mon Père, et il vous donnera un autre Paraclet : * L’Esprit de vérité, pour qu’il demeure éternellement avec vous, alléluia.
℣. Car, si je ne m’en vais point, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. * L’Esprit de vérité, pour qu’il demeure éternellement avec vous, alléluia.(répons formé de Jean 14, 16 et 16, 7)
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Evidemment
Tepco (Tokyo Electric Power), opérateur des centrales nucléaires de Fukushima, avoue aujourd’hui dans un rapport que les fuites radioactives consécutives à la catastrophe de mars 2011 ont été deux fois et demi supérieures aux estimations communiquées à l’époque par l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle japonaise.
Soit 900.000 terabecquerels : un sixième de Tchernobyl.