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  • Ça leur arrive d’écouter le pape ?

    Les purs et durs de l’Académie pontificale pour la vie s’en prennent à Benoît XVI à propos de l’affaire du préservatif. De façon ahurissante.

    "Le Saint Père devrait arrêter de parler de sexe aberrant et parler davantage de Jésus", écrit Christine Vollmer à Sandro Magister.

    Mme Vollmer s’abaisse au rang des pires journalistes qui n’entendent le pape que lorsqu’il y a matière à polémique. Si Mme Vollmer s’intéressait un peu, un tout petit peu, à ce que dit le pape, elle constaterait qu’il parle de Jésus tous les jours, et qu’il évoque le « sexe aberrant » de façon rarissime.

    Et le Pr Luke Gormally :

    "Beaucoup de personnes que je connais trouvent que c’est à la fois irresponsable, parce que cela crée dans l’esprit des gens ordinaires une confusion quant à l'exercice du magistère pontifical, et trop commode, parce qu’on a là un pape qui se retire dans une 'zone tranquille' d’écriture et de parole et néglige les devoirs urgents de son gouvernement."

    Pour le Pr Gormally, le pape n’a pas le droit de prendre des (semi-)vacances, il n’a pas le droit de consacrer une petite partie de ce temps à répondre à des questions, car pendant ces quelques heures il néglige les devoirs urgents de son gouvernement. Pauvre type.

     

    Addendum

    Christine Vollmer écrit à Sandro Magister que ce qu'elle a dit ne voulait pas vraiment dire ce qu'elle a dit...

  • Sainte Julienne de Norwich

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    Le thème de l'amour divin revient souvent dans les visions de Julienne de Norwich qui, avec une certaine audace, n'hésite pas à le comparer à l'amour maternel. C'est l'un des messages les plus caractéristiques de sa théologie mystique. La tendresse, la sollicitude et la douceur de la bonté de Dieu envers nous sont si grandes que, à nous pèlerins sur la terre, elles évoquent l'amour d'une mère pour ses enfants. En réalité, les prophètes bibliques ont parfois eux aussi utilisé ce langage qui rappelle la tendresse, l'intensité et la totalité de l'amour de Dieu, qui se manifeste dans la création et dans toute l'histoire du salut et qui atteint son sommet dans l'Incarnation du Fils. Mais Dieu dépasse toujours tout amour humain, comme le dit le prophète Isaïe : « Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t'oublierai pas » (Is 49, 15). Julienne de Norwich a compris le message central pour la vie spirituelle : Dieu est amour et ce n'est que lorsqu'on s'ouvre, totalement et avec une confiance totale, à cet amour et qu'on le laisse devenir l'unique guide de notre existence, que tout est transfiguré, que l'on trouve la véritable paix et la véritable joie et que l'on est capable de la diffuser autour de soi.

    On constate que le pape n’ose pas citer les propos de sainte Julienne de Norwich sur Jésus notre Mère. Il a sans doute raison car cela serait mal compris ou demanderait une catéchèse tout entière. Pourtant, s’il citait celui-ci : « La mère peut serrer tendrement son enfant sur son cœur, mais notre tendre Mère Jésus peut nous conduire jusqu'à l'intimité de son cœur par son côté ouvert », et celui-là : « Nous savons que toutes les mères nous enfantent pour Ia souffrance et la mort. Qu'est-ce que cela ? Mais notre vraie Mère, Jésus, Lui seul nous enfante pour la joie et la vie éternelle », il pourrait montrer la profonde harmonie entre sainte Julienne de Norwich et deux autres mystiques qu’il a évoquées récemment : sainte Mechtilde et Marguerite d’Oingt.

  • Daoudal Hebdo N° 106

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    Daoudal Hebdo N° 106

    Dans ce numéro

     Page 2
    Le professeur coupable d’avoir montré la vérité de l’avortement

     Page 3
    Les Suisses montrent une nouvelle fois le chemin

     Page 4
    Le sort d’Asia Bibi reste incertain
    Un Afghan risque la peine de mort

     Page 5
    Les « épiscopats » de l’UE se préoccupent du « populisme »

     Pages 6 & 7
    La conférence épiscopale renie l’Eglise catholique.
    Et il n’y a pas un seul évêque pour protester !

     Page 8
    Ce que sont les conférences épiscopales
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)

    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Sainte Bibiane

     

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    La basilique de cette martyre fut érigée par le pape Simplice (467) près du nymphée de Licinius Gallien sur l’Esquilin, mais sa fête n’entra dans le calendrier romain que sous Urbain VIII, à l’époque où l’on découvrit son corps et qu’on en fit la reconnaissance canonique. Pourtant nous trouvons, dans le haut moyen âge, la mémoire de cette sainte en grande vénération. (…)

    Sainte Bibiane fait partie du groupe auquel appartiennent les martyrs Jean et Paul, Gallican, etc. que l’on dit avoir été mis à mort sous Julien l’Apostat quoiqu’on ne puisse parler de persécution véritable à cette époque sinon en Orient. C’est l’un des nombreux points obscurs de l’histoire de l’Église, auxquels de nouveaux documents devront apporter de la lumière. Ce qui demeure toutefois hors de tout débat, c’est la personnalité de Bibiane, son culte très ancien et l’histoire de ses reliques, qui semblent avoir eu leur premier tombeau dans l’habitation même de la martyre, transformée par le pape Simplice en église : Et aliam basilicam intra urbem, iuxta palatium Licinianum, beatae martyris Bibianae, ubi corpus eius requiescit.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Reconquête N° 273

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  • Fausse nouvelle (heureusement)

    Hier en fin d’après-midi, l’AFP annonçait : « L'Académie pontificale donne son feu vert aux OGM, jugées non dangereuses ». Et le texte cité disait même que les OGM permettent de faire face à la faim dans le monde et qu’il faut non seulement les utiliser mais aller encore plus loin.

    Cette nouvelle a été répercutée ici et là, et naturellement simplifiée, comme d’habitude : « Le Vatican favorable aux OGM ».

    En fait, si on lisait attentivement la dépêche, on découvrait qu’il ne s’agissait en rien d’un texte de l’Académie pontificale des sciences (qui en rien, de toute façon, un organe du magistère de l’Eglise), mais d’une étude à paraître dans une revue qui ne dépend en rien du Saint-Siège, signée de 40 scientifiques… dont 7 font ou ont fait partie de l’Académie pontificale des sciences.

    Aujourd’hui, dit l’AFP dans une nouvelle dépêche, « le Vatican minimise la portée du feu vert aux OGM donné par une étude ». La dépêche fait écho à un communiqué du P. Lombardi, que voici intégralement :

    "A la suite d’une demande de clarification à propos de la publication de la déclaration finale de la semaine d’étude sur « les plantes transgéniques pour la sécurité alimentaire dans le contexte du développement », parrainée par l’Académie pontificale des sciences, le directeur de la salle de presse, le P. Federico Lombardi, a donné la réponse suivante :

    La semaine d'étude en question s’est tenue au siège de l'Académie pontificale des sciences du 15 au 19 mai 2009, avec la participation de 40 experts, dont 7 des Académiciens pontificaux, parmi lesquels le défunt Président Nicola Cabibbo. Les autres experts étaient extérieurs. La Déclaration finale, aujourd’hui publiée dans les Actes de la semaine d’étude édités par Elsevier, porte la signature des participants, elle a par conséquent la valeur de leur autorité scientifique. Cependant elle ne doit pas être considérée comme une déclaration de l’Académie pontificale des sciences, puisque l'Académie, qui compte 80 membres, n'a pas été consultée sur le sujet et n'a pas à son programme une telle consultation. A fortiori, la déclaration ne peut être considérée comme une position officielle du Saint-Siège ou du magistère de l’Eglise sur la question."

  • La politique régionale de l’UE

    Il n’y a pas que l’argent donné à n’importe qui pour n’importe quoi. Il y a aussi l’argent, notre argent, donné carrément aux multinationales.

    Ainsi, la Commission européenne, dans le cadre de cette politique régionale, destinée à aider les régions les plus pauvres à se développer, a donné plus de 24 millions d’euros à IBM, dont 15,6 millions pour un centre de services à Wroclaw (Pologne), 2,6 millions pour un centre similaire en République tchèque, et près d’un million pour un autre centre en Hongrie. En Italie, IBM a reçu 3,7 millions d’euros pour le développement d’un laboratoire de « bio-informatique » et de « plateformes d’e-commerce ».

    La compagnie portugaise Greeencyber a reçu 24 millions d’euros pour construire une usine de « biocarburants » qui utilise du soja et du tournesol du Brésil, d’Angola et du Mozambique, alors que ce procédé est accusé d’accaparer de plus en plus de terres au détriment des productions vivrières, particulièrement en Afrique.

    L’entreprise aéronautique américaine Honeywell a reçu 4,2 millions d’euros pour un centre de recherche en République tchèque. EADS (Airbus) a reçu 1,5 million pour son usine polonaise, 1,1 pour son usine espagnole, 750.000 euros pour le développement, en France, de la protection anti-foudre des avions.

    Nokia Siemens a reçu 3,1 millions d’euros pour une « diversification dans son centre de technologie de l’information de Wroclaw par l’introduction de produits innovants », et 900.000 € pour des « projets stratégiques » au Portugal.

    Le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a reçu 1,8 million d’euros pour une usine dans le Nord de la France, destinée à développer une technique destinée à « accroître la capacité de lyophilisation des vaccins ». Pfizer a reçu 196.352 € pour un projet en Belgique sur la « culture d’équipe », l’égalité de genre et le développement des carrières.

    Lidl a reçu 1 million d’euros pour « améliorer l’employabilité » dans divers pays, et installer des panneaux solaires sur l’un de ses bâtiments en France…

    Ikea a reçu 1,2 million d’euros pour l’ouverture d’un centre d’appel en Allemagne.

    On trouve aussi sur la liste Coca-Cola, qui a reçu 902.071 € pour améliorer ses lignes de production en Hongrie et en Estonie et former son personnel en Allemagne, et MacDonald’s, qui a reçu seulement 59,708 € pour le « développement à venir » de son personnel en Suède et en Espagne.

  • Trichet veut une « quasi-fédération » budgétaire

    Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, hier, devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen :

    « Nous avons une fédération monétaire. Nous avons besoin, de même, d’une quasi-fédération budgétaire. Nous pouvons y arriver s’il y a un fort contrôle et une supervision de ce que nous avons. Parce que ce qui existe ne correspond pas à la situation à laquelle nous sommes confrontés. C’est une situation où nous avons besoin d’une quasi-fédération du budget. »

    Il avait déjà dit le 10 novembre qu’il était « absolument nécessaire » de changer la gouvernance dans l’UE : « C'est ce que veut dire notre demande d'aller le plus loin possible dans la direction d'une quasi-fédération économique et budgétaire. »