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  • L’AfD a un nouveau chef

    Au congrès du parti anti-euro Alternativ für Deutschland (AfD), qui s’est tenu samedi à Essen, le fondateur Bernd Lucke a subi une défaite : c’est sa rivale Frauke Petry a été élue comme « porte-parole ». (Plus précisément comme première porte-parole. Elle était déjà l’une des trois porte-parole, et l’enjeu du congrès était qu’il n’y ait qu’un véritable dirigeant – Bernd Lucke pensait que ce serait lui... Il y a donc aujourd’hui une première porte-parole, un second porte-parole qui est Jörg Meuthen, et trois porte-parole adjoints.)

    C’est la fin d’une longue et très dure polémique interne entre l’aile bourgeoise et "présentable" incarnée par Bernd Lucke, qui tenait à une ligne simplement anti-euro avec l’appui de quelques milieux d’affaire, et une aile plus populiste, anti-immigration et anti-islam.

    Frauke Petry, présidente de l’AfD en Saxe et chef de file des élus AfD au Parlement de Saxe depuis leur succès de l’an dernier, est une femme de pasteur, docteur en chimie, mère de quatre enfants, qui milite contre l’avortement et pour la famille, contre l’immigration sauvage, et pour des référendums locaux avant la construction d’une mosquée.

    Un sondage interne pendant le congrès a montré que « l’immigration incontrôlée » était la première préoccupation des militants, devant la « crise de l’euro ». Selon les partisans de la ligne Petry, c’est ce positionnement qui a permis les récents succès électoraux de l’AfD.

  • Les Grecs

    Quels que soient les tenants et les aboutissants, les sous-entendus et la suite des opérations, je ne peux pas bouder mon plaisir devant le résultat du référendum grec.

    Il me suffit en fait de voir à quel point les européistes sont mécontents (litote) pour que je sois content. C’est un plaisir simple…

    Et surtout il est plaisant de voir quelle claque retentissante leur a réservée le peuple grec.

    Ils disaient que les Grecs diraient oui, ils avaient même fabriqué des sondages qui le disaient, parce que de tout façon les Grecs n’avaient pas le choix. Et l’on se félicitait déjà (à gauche comme à droite) de l’inéluctable défaite de Tsipras et donc de sa démission…

    Or le score est sans appel et dément tous les sondages : 61,3% de non. Avec une participation de 62,5% - il fallait 40% pour que le référendum soit contraignant.

    Maintenant les européistes sont terrifiés. Ils vont tout faire pour rattraper la Grèce (ce dont Tsipras va profiter au maximum). Parce qu’ils savent qu’ils ont menti (et ils continuent à le faire) en martelant quotidiennement la menace de la « sortie de la zone euro ». Aucun pays ne peut sortir de la zone euro. La seule éventualité que permette le traité européen est la sortie de l’UE. Et ils ne veulent absolument pas qu’un pays quel qu’il soit quitte l’Union européenne. Car ce serait le début de la fin, au moment où les Britanniques en sont tentés, et où les mouvements « populistes » ne cessent de progresser un peu partout.

  • François et les francs-maçons

    A Turin, devant les jeunes, François a dit :

    Sur cette terre — et je l’ai dit aussi à la Famille salésienne —à la fin du XIXe siècle, les conditions les plus mauvaises pour la croissance de la jeunesse étaient rassemblées. C’était l’époque de la franc-maçonnerie, même l’Église ne pouvait rien faire, il y avait les anti-cléricaux, il y avait les satanistes... Ce fut l’une des périodes les plus terribles et l’un des lieux les plus terribles de l’histoire d’Italie.

    Ni aux jeunes ni aux salésiens François n’a signalé que parmi les francs-maçons les plus fanatiquement anticatholiques, et souvent à leur tête, il y avait les vaudois, et qu’ils tentèrent plusieurs fois d’assassiner saint Jean Bosco.

    Devant les vaudois François ne pipa mot non plus de tout cela, qui cadrait mal avec son couplet de repentance et sa demande de pardon, qui fut accueillie avec morgue par les vaudois se contentant pour toute réponse de réclamer la « communauté eucharistique ».

    Or il y a toujours « beaucoup de vaudois » au Grand Orient d’Italie (rappelons qu’il y a 45.000 vaudois en tout dans le monde), et Giuseppe Nardi rappelle :

    Les relations entre Vaudois et francs-maçons sont à ce point étroites qu’en 2008, à l’occasion du centenaire de sa fondation, le Grand Orient organisa une conférence à l’université vaudoise de Rome ; cette conférence comptait, au nombre de ses orateurs, le doyen de la faculté vaudoise de théologie.

    Voir l’article entier de Giuseppe Nardi chez Benoît et moi.

  • Antichristianisme (devenu) banal

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    Le grand crucifix de Remoncourt (entre Vittel et Mirecourt) a été scié, de façon que le Christ soit face contre terre…

    Le maire, qui rappelle que le cimetière a été « vandalisé » récemment, « n’ose penser qu’il s’agit d’une attaque religieuse »…

  • En voilà encore une bonne…

    François, vendredi dernier :

    Tutti i servizi nella Chiesa è conveniente che abbiano una scadenza, non ci sono leader a vita nella Chiesa. Questo avviene in alcuni Paesi dove esiste la dittatura.

    Pour tous les services dans l'Église il convient qu’il y ait une limite dans le temps. Il n'y a pas de leader à vie dans l'Eglise. Cela arrive dans certains pays où il y a la dictature.

    On appréciera la comparaison de l’Eglise d’avant avec les dictatures. Avant il y avait des papes dictateurs, des évêques dictateurs, des curés dictateurs, qui restaient des « leaders » toute leur vie… Reste à définir combien de temps on peut être évêque sans encourir le soupçon d’exercer une dictature. Et combien de temps on peut être pape. Pour François, je pense que deux ans et demi est très largement suffisant.

  • Audi, Domine

    . Audi, Domine, hymnum, et orationem, quam servus tuus orat coram te hodie: ut sint oculi tui aperti, et aures tuae intentae, * Super domum istam die ac nocte.
    . Respice, Domine, de sanctuario tuo, et de excelso caelorum habitaculo.
    . Super domum istam die ac nocte.

    Ecoute, Seigneur, l’hymne et la prière que ton serviteur élève devant toi aujourd’hui, afin que tes yeux soient ouverts sur cette maison et que tes oreilles y soient attentives jour et nuit. Regarde, Seigneur, depuis ton sanctuaire, et du lieu que tu habites en haut du ciel, vers cette maison jour et nuit.

    Ce répons est inspiré de la dédicace du Temple par Salomon (III Rois 8, 28-30). L’emploi du mot « maison », sans référence au Temple, lui permet de servir pour nos maisons personnelles.

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    Antiphonaire d’Einsiedeln, début du XIVe siècle