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Les Grecs

Quels que soient les tenants et les aboutissants, les sous-entendus et la suite des opérations, je ne peux pas bouder mon plaisir devant le résultat du référendum grec.

Il me suffit en fait de voir à quel point les européistes sont mécontents (litote) pour que je sois content. C’est un plaisir simple…

Et surtout il est plaisant de voir quelle claque retentissante leur a réservée le peuple grec.

Ils disaient que les Grecs diraient oui, ils avaient même fabriqué des sondages qui le disaient, parce que de tout façon les Grecs n’avaient pas le choix. Et l’on se félicitait déjà (à gauche comme à droite) de l’inéluctable défaite de Tsipras et donc de sa démission…

Or le score est sans appel et dément tous les sondages : 61,3% de non. Avec une participation de 62,5% - il fallait 40% pour que le référendum soit contraignant.

Maintenant les européistes sont terrifiés. Ils vont tout faire pour rattraper la Grèce (ce dont Tsipras va profiter au maximum). Parce qu’ils savent qu’ils ont menti (et ils continuent à le faire) en martelant quotidiennement la menace de la « sortie de la zone euro ». Aucun pays ne peut sortir de la zone euro. La seule éventualité que permette le traité européen est la sortie de l’UE. Et ils ne veulent absolument pas qu’un pays quel qu’il soit quitte l’Union européenne. Car ce serait le début de la fin, au moment où les Britanniques en sont tentés, et où les mouvements « populistes » ne cessent de progresser un peu partout.

Commentaires

  • Livre de 1854 par Edmond About : "La Grèce contemporaine" :
    "
    Le régime financier de la Grèce est tellement extraordinaire et ressemble si peu au nôtre, que je crois nécessaire, avant d'entrer dans les détails du budget, de placer ici quelques observations générales.
    La Grèce est le seul exemple connu d'un pays vivant en pleine banqueroute depuis le jour de sa naissance. Si la France ou l'Angleterre se trouvait seulement une année dans cette situation, on verrait des catastrophes terribles : la Grèce a vécu plus de vingt ans en paix avec la banqueroute.
    Tous les budgets, depuis le premier jusqu'au dernier, sont en déficit.
    Lorsque, dans un pays civilisé, le budget des recettes ne suffit pas à couvrir le budget des dépenses on y pourvoit au moyen d'un emprunt fait à l'intérieur. C'est un moyen que le gouvernement grec n'a jamais tenté, et qu'il aurait tenté sans succès.
    Il a fallu que les puissances protectrices de la 'Grèce garantissent sa solvabilité pour qu'elle négociât un emprunt à l'extérieur.
    Les ressources fournies par cet emprunt ont été gaspillées par le gouvernement sans aucun fruit pour le pays; et, une fois l'argent dépensé , il a fallu que les garants par pure bienveillance, en servissent les intérêts: la Grèce ne pouvait point les payer.
    Aujourd'hui, elle renonce à l'espérance de s'acquitter jamais. Dans le cas où les trois puissances protectrices continueraient indéfiniment à payer pour elle, la Grèce ne s'en trouverait pas beaucoup mieux. Ses dépenses ne seraient pas encore couvertes par ses ressources. "
    Bref rien n'a changé et ne changera !

  • De toute façon les Grecs ont dit « non » à quoi à ce qui n'a aucun « pouvoir » réel, à commencer par les gouvernants grecs se poursuivant par les gouvernants Allemands et Français en fait tous les gouvernants des pays de l'Europe et autres ? Car tous les pays du monde, après la vente des Américains par leur président Woodrow Wilson aux banques privées (et anonymes) propriétaires de la « société anonyme » (elle aussi) qu’est la Réserve fédérale américaine a eu pour conséquence d’interdire à tous les états du monde en tant qu’état de fabriquer sa propre monnaie. Ils doivent tous demander un « crédit » sur leur soi-disant « monnaie nationale » près de leur « Banque Nationale » (Française, Allemande, Belge… elle aussi SA), ce « crédit » donné par leur « Banque Nationale SA » est un vrai scandale, pire encore que les deux guerres réunies. Là personne ne dit « jamais » rien ni la gauche, ni la droite tous des vendus.
    Preuve comment un état souverain peut-il devoir de l’intérêt sur « sa » propre monnaie un « intérêt » sur lui même alors, mon raisonnement ici est « idiot » se devoir de l’intérêt à soi-même, donc je produits de l’argent pour payer l’intérêt que je me dois puisque c’est moi qui le produit, cet argent, il est temps que je me soigne.
    Je suis moins idiot en comprenant que ce n’est « plus » moi qui le produit, mais bien les sociétés privées nationales (type SA) avec le nom déposé « Banque de France » « bundesbank » pour caché leurs méfaits avec un « bouclier de présentation » comme étant nationale. Maintenant je comprends mieux.
    Le mouvement Grec reste sans effet, car le référendum aurait du porter sur le « droit de l’État (Européen) » à fabriquer sa propre monnaie et en « détruisant » le système actuel. Soit que l’Europe ne soit plus « esclave », mais « libre » de ses tortionnaires (système bancaire actuel), car c’est bien de cela qu’il s’agit.
    Vous avez dit "démocratie" de l'esclavage "oui".

  • Et le Pape François lui aussi « bouche cousue ». Un Pape mondain quoi.

  • Il n'y a pas que le Royaume-Uni. Il y a aussi l'Autriche :

    http://www.upr.fr/actualite/referendum-sur-la-sortie-de-leuro-apres-le-royaume-uni-lautriche

    Je me réjouissais aussi de ce résultat au référendum, mais certains signes sont inquiétants :

    Il y a bien sûr la démission du ministre des finances. Mais pas que cela :

    "La Commission européenne éviterait de déposer son argent en Grèce

    Selon une information du site grec thepressproject.gr, les services de Bruxelles limiteraient les transferts vers la Grèce, voire les éviteraient. La preuve qu'une taxe sur les dépôts devient inévitable ?

    A quoi joue la Commission européenne ? Le site d'investigation hellénique thepressprojet.gr a publié vendredi 3 juillet au soir un mail interne de la direction du budget de la Commission européenne qui gère notamment les salaires des fonctionnaires européens en Grèce. Cet email précise que la Commission a interdit pour le moment les paiements en Grèce supérieurs à 50.000 euros et réduit les autres. Pire même, le document laisse entendre qu'il est possible de procéder à des paiements sur des comptes étrangers."

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-commission-europeenne-eviterait-de-deposer-son-argent-en-grece-489590.html

  • Sans porter de jugement sur l'affaire , je rêve,,, si la Gréce sortait ou était virée de l'UE bruxelloise, ça pourrait annoncer le commencement de la fin de cette monstruosité et l'amorce de la désagrégation de l'OTAN.
    Il suffit parfois d'un seul....Et certains disent même que le diable peut porter pierre.....De toute façon la liberté authentique n'est jamais trop cher payée..

  • Il y a de fortes chances que le grexit ait lieu, mais il n'a pas encore eu lieu. Ne rêvons pas et voyons les choses en face. La Grèce est toujours dans la zone euro et dans l'UE. Si elle ne l'est plus demain, nous pourrons nous réjouir.

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