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Mgr Brunin militant LGBT

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Demain, à l’occasion de la soi-disant « Journée internationale contre l’homophobie », le groupe « Devenir un en Christ » organise une conférence à la maison diocésaine du Havre avec l’évêque du lieu, Mgr Brunin. Au centre de l’affiche, une croix blasphématoire LGBT, « avec le soutien du diocèse du Havre ».

On sait que toutes ces initiatives jouent sur l’hypocrisie et la dissimulation. Ouvertement il s’agit de lutter contre la haine, de prendre conscience que l’Egise accueille tout le monde, etc. En omettant soigneusement de préciser que l’Eglise condamne les pratiques sexuelles contre nature.

C’est ce que l’on voir sur l’affiche. En réalité, ici comme ailleurs, il s’agit en fait de légitimer les pratiques sexuelles contre nature, de montrer, non seulement qu’on peut parfaitement avoir régulièrement de telles pratiques, mais qu’il est très beau et très chrétien de former un « couple » ayant de telles pratiques.

C’est souvent dans le domaine du non-dit. Mais ici, c’est le « groupe de partage » « Foi et Homosexualité Devenir un en Christ » qui l’affirme tranquillement sur son site internet, non sans parodier la vraie vie chrétienne de couple, y compris en terme de « fécondité »…

Il est important pour le couple de se construire étape par étape, de prendre le temps de bâtir une relation solide et porteuse, qui tire chacun vers le haut. Construire la relation, c’est aussi inventer ensemble sa vie de couple : partager un projet, donner place aux activités de chacun, s’ouvrir aux autres. En d’autres termes, rendre sa vie féconde.

La fécondité du couple homosexuel est un sujet important qui ne se pose pas seulement en termes de fertilité. La fécondité trouve sa source dans le désir de chacun de s’épanouir à l’aune de l’amour donné et reçu.

La question de la sexualité participe de cet épanouissement. Comme tout couple, le couple homosexuel est appelé à une sexualité responsable, respectueuse et chaste. Aimer chastement c’est respecter profondément l’autre tel qu’il est, l’aimer pour lui-même, ne pas l’instrumentaliser, ne pas chercher à le posséder. La relation d’un couple homosexuel ne se réduit pas à la sexualité. Celle-ci y est présente, mais elle doit prendre sa juste place qui peut d’ailleurs évoluer avec le temps.

La sexualité « y est présente ». C’est très clair. Et c’est très clairement contraire non seulement à la doctrine catholique, non seulement à tout christianisme, mais à la simple morale naturelle.

La boucle est bouclée quand on voit que l’illustration de la page « Qui sommes-nous ? », en regard de la question « Pourquoi notre association s’appelle-t-elle ainsi ? », est l’icône copte du Christ mettant sa main sur l’épaule de saint Ménas. Cela est proprement blasphématoire, et cela est cautionné par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, qui fait la promotion de cette ignominie.

Enfin, on n’oubliera pas que tout cela est une grave insulte envers ceux qui ont des penchants sexuels contre nature et qui vivent, parfois héroïquement, en conformité avec la morale naturelle. Et qui, lorsqu’ils sont chrétiens, voient des évêques (et le pape plus souvent qu'à son tour) leur cracher à la figure au nom de la charité…

Commentaires

  • J'ai connu il y a une trentaine d'année le couple fondateur de Devenir Un en Christ. Michel et Marie-Françoise Jamet étaient un couple dont le mari avait connu des expériences homosexuelles, mais semblait avoir choisi le message de l'Eglise. Leur but affiché à l'époque était d'encourager des personnes homosexuelles à vivre selon les enseignements de l'Eglise.
    Leur discours me paraissait sans ambiguïté par rapport à toutes les autres associations dites chrétiennes, dont David et Jonathan, ouvertement homosexualistes et pervertissant l'Ecriture pour prétendre légitimer leur militantisme et qui était dotée d'aumoniers prêtres ou religieux.
    C'est après quelques années que j'ai regardé leur site par curiosté et vu des liens qui n'y étaient pas auparavant, sinon je n'aurais jamais sympathisé avec eux à l'époque, et qui renvoyaient vers David et Jonathan par exemple.
    Je me suis dit que c'était perdu.
    Je ne sais pas si le couple fondateur est toujours dans l'association ou s'ils ont mal évolués, mais l'association elle a clairement choisi la perdition.
    Et si je désapprouve le rapport évêque et militantisme homosexuel, qui peut laisser penser à un procès d'intention, j'avoue qu'il est difficile de ne pas le faire vu l'affiche et la caution qu'il donne à cette conférence.

  • Merci une fois encore pour votre témoignage.

  • Le couple Jamet, fondateur en 1986 est parti en 2001.

  • J'en suis heureux pour eux, ils n'ont pas de responsabilité dans cette dérive mortelle.

  • @Dominique Morin
    Votre post pose le problème de la pastorale. L'Eglise est un hôpital de campagne quand il y a la Grande Peste. Contre le péché, elle n'a jamais eu que deux remèdes : le pardon pour les personnes et l'isolement prophylactique pour en préserver la société. Si deux moines s'emmanchaient dans un monastère, on commençait par les éjecter dudit monastère, par les séparer et par les isoler.
    Dans un esprit plus "pastoral", on crée aujourd'hui des associations très sympas : "Ô vous, partouzeurs hétérosexuels qui prenez des champignons hallucinogènes, Jésus vous aime". Ça devient assez rapidement un espace où l'activité principale est de s'emmancher en bouffant des amanites tue-mouche.

  • Je trouve beaucoup plus opportun d'empêcher d'accéder aux ordres sacrés aux candidats à la maturité affective douteuse voire aux penchants homosexuels, ou simplement à des penchants à la séduction qui peuvent entrainer des dérives.
    Si cela avait été fait dans les séminaires et noviciats il y a une génération, admettons que cela aurait probablement empêché des abus par sidération et des crimes sexuels qui, quand on suit les procès, sont très majoritairement commis par des hommes sur des enfants ou des jeunes gens.
    Mais cela s'est passé comme ça et il faut faire avec.
    Aussi, quand un ancien novice viré pour tendances homosexuelles se retrouve dans un séminaire et que le supérieur du monastère apprenant la chose prévient l'évêque du diocèse, on attend quand même que cette réalité soit prise en compte. Or, non seulement cela ne l'a pas été mais le séminariste est devenu prêtre. Jeune et dynamique, il lui a été confié paroisse et groupes de jeunes, scouts entre autre. Et est arrivé ce que s'interdisent même d'imaginer nos contemporains plein de bons sentiments au lieu de raison droite et prudence. Il en a violé plusieurs.
    Cette histoire est absolument authentique et ne remonte pas à plus de vingt ans.
    Pourquoi l'évêque n'avait rien fait?
    Un moine de ma connaissance disait "le libéral est celui qui veut faire un juste équilibre entre la vérité et l'erreur. "
    Or, la vérité ne se joue pas aux voix, et il existe encore une doctrine morale catholique.
    Ce prêtre devenu criminel serait en droit de porter plainte contre l'Eglise pour avoir été laissé avec une autorité spirituelle et morale sur des jeunes.
    Il y a 30 ans, en janvier 1994, je découvrais que j'étais malade du Sida depuis mon adolescence agitée, drogue et filles dans une mentalité anarchiste, plus de treize ans plus tôt. Or, très vite, j'ai pris de face les contradictions d'une prévention Sida basée sur la capote, pas de traitements efficaces à l'époque, et aucune forme de prévention sur les actes qui transmettent le virus à commencer par les pratiques homosexuelles masculines. Mais ce n'était pas par bons sentiments, cette perversion dégoutante du sens du bien, mais parce que le lobby homosexuel avait pris en mains la victimisation des homosexuels, et de leurs pratiques dont il ne fallait surtout pas parler en mal, afin de faire taire toute voix raisonnable, donc interdire de fait toute prévention digne de ce nom. Et à partir d'un échec sanglant de leurs pratiques, ils ont osé faire la promotion de leurs moeurs de façon exclusivement positive, et mensongère, par la dégoulinance de pleurniche, d'autres avaient montré l'efficacité du truc bien avant eux, et diaboliser toute forme de prévention sérieuse, ne serait-ce qu'en nommant les actes dangereux, dont la sodomie est le principal avec l'injection intraveineuse. C'est là que j'ai commencé à aller dans des écoles et paroisses parler de la réalité, là ou on m'invitait. Vingt années durant.
    J'ai vu les limites de certains "catholiques", y compris des prêtres. Le lobby homosexuel est très présent dans l'Eglise et bien sûr s'occupe en priorité de favoriser leurs moeurs et diaboliser la doctrine catholique, sous couvert de bons sentiments.
    Trente ans plus tard, des traitements efficaces existent, mais les pratiques des hommes homosexuels réussissent à épuiser les médecins spécialisés, ce sont plusieurs d'entre eux qui l'ont avoués au malade que je suis. Autrement dit, on ne peut pas soigner une personne sans poser un diagnostic et le décourager de continuer des pratiques qui rendent inefficaces toute thérapie. Mais c'est pourtant ce qui se fait en France.
    C'est ça la pratique homosexuelle masculine et je pense comme Yves Daoudal que certains homosexuels s'efforcent de ne pas pratiquer voire d'être fidèles aux enseignements de l'Eglise sur la chasteté et la continence sexuelle. Ils méritent non seulement notre respect mais notre admiration tant la mentalité homosexuelle est hédoniste, consommatrice de personnes, et désespérée.
    En ce qui me concerne, depuis trente ans, je dois régulièrement presque me justifier devant des médecins spécialisés dans la Sida, d'être chaste et abstinent depuis maintenant plus de quarante ans, alors qu'ils devraient m'y encourager eux-mêmes.
    Je suis presque une anomalie pour eux, ils ne s'en excusent pas d'ailleurs, et gèrent des obsédés sexuels en les infantilisant.
    C'est l'état de notre société actuelle ou le sens de la dignité humaine a tellement été réduit, discrédité, que l'hédonisme est devenu une dictature et l'être humain déterminé et incapable de libre arbitre. Enfin selon eux, car beaucoup évitent cet esclavage comme ils peuvent voire prennent conscience de ne plus être libre, ce qui peut être le début d'une possible remise en cause.
    Seule la vérité sur l'homme rend libre et Dieu nous veut libres pour avoir tout notre amour.
    Sans Dieu, nous ne sommes même plus des hommes.
    Comme disait Veuillot
    "quand l'homme est livré à l'homme alors il connait la colère de Dieu."
    Merci à Yves de me permettre de m'exprimer ici.

  • Il se passe exactement la même chose en ce moment à Quimper. Sauf que le courageux Mgr. Dognin n'ose pas apparaître sur le programme. Programme (sur plusieurs jours
    !) affiché à l'entrée de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper.
    De plus en plus abominable.

  • Je parle quelquefois des Gremlins à propos du lobby juif. Mais le lobby LGBT, et surtout les "trans", c'est vraiment les Gremlins. C'est la nouvelle génération : Gremlins II, le retour ! Encore plus immondes !
    Je propose cette citation de Paul Morand :
    "Les homosexuels, c'est comme les juifs : quand on en connaît un, on les connaît tous."
    Et, à propos de Gaxotte ("Il ne me l'a jamais pardonné", écrit-il) : "méchant, comme toutes les tantes."
    C'est bien observé, des uns comme des autres.

  • Je trouve beaucoup plus opportun d'empêcher d'accéder aux ordres sacrés aux candidats à la maturité affective douteuse voire aux penchants homosexuels, ou simplement à des penchants à la séduction qui peuvent entrainer des dérives.
    Si cela avait été fait dans les séminaires et noviciats il y a une génération, admettons que cela aurait probablement empêché des abus par sidération et des crimes sexuels qui, quand on suit les procès, sont très majoritairement commis par des hommes sur des enfants ou des jeunes gens.
    Mais cela s'est passé comme ça et il faut faire avec.
    Aussi, quand un ancien novice viré pour tendances homosexuelles se retrouve dans un séminaire et que le supérieur du monastère apprenant la chose prévient l'évêque du diocèse, on attend quand même que cette réalité soit prise en compte. Or, non seulement cela ne l'a pas été mais le séminariste est devenu prêtre. Jeune et dynamique, il lui a été confié paroisse et groupes de jeunes, scouts entre autre. Et est arrivé ce que s'interdisent même d'imaginer nos contemporains plein de bons sentiments au lieu de raison droite et prudence. Il en a violé plusieurs.
    Cette histoire est absolument authentique et ne remonte pas à plus de vingt ans.
    Pourquoi l'évêque n'avait rien fait?
    Un moine de ma connaissance disait "le libéral est celui qui veut faire un juste équilibre entre la vérité et l'erreur. "
    Or, la vérité ne se joue pas aux voix, et il existe encore une doctrine morale catholique.
    Ce prêtre devenu criminel serait en droit de porter plainte contre l'Eglise pour avoir été laissé avec une autorité spirituelle et morale sur des jeunes.
    Il y a 30 ans, en janvier 1994, je découvrais que j'étais malade du Sida depuis mon adolescence agitée, drogue et filles dans une mentalité anarchiste, plus de treize ans plus tôt. Or, très vite, j'ai pris de face les contradictions d'une prévention Sida basée sur la capote, pas de traitements efficaces à l'époque, et aucune forme de prévention sur les actes qui transmettent le virus à commencer par les pratiques homosexuelles masculines. Mais ce n'était pas par bons sentiments, cette perversion dégoutante du sens du bien, mais parce que le lobby homosexuel avait pris en mains la victimisation des homosexuels, et de leurs pratiques dont il ne fallait surtout pas parler en mal, afin de faire taire toute voix raisonnable, donc interdire de fait toute prévention digne de ce nom. Et à partir d'un échec sanglant de leurs pratiques, ils ont osé faire la promotion de leurs moeurs de façon exclusivement positive, et mensongère, par la dégoulinance de pleurniche, d'autres avaient montré l'efficacité du truc bien avant eux, et diaboliser toute forme de prévention sérieuse, ne serait-ce qu'en nommant les actes dangereux, dont la sodomie est le principal avec l'injection intraveineuse. C'est là que j'ai commencé à aller dans des écoles et paroisses parler de la réalité, là ou on m'invitait. Vingt années durant.
    J'ai vu les limites de certains "catholiques", y compris des prêtres. Le lobby homosexuel est très présent dans l'Eglise et bien sûr s'occupe en priorité de favoriser leurs moeurs et diaboliser la doctrine catholique, sous couvert de bons sentiments.
    Trente ans plus tard, des traitements efficaces existent, mais les pratiques des hommes homosexuels réussissent à épuiser les médecins spécialisés, ce sont plusieurs d'entre eux qui l'ont avoués au malade que je suis. Autrement dit, on ne peut pas soigner une personne sans poser un diagnostic et le décourager de continuer des pratiques qui rendent inefficaces toute thérapie. Mais c'est pourtant ce qui se fait en France.
    C'est ça la pratique homosexuelle masculine et je pense comme Yves Daoudal que certains homosexuels s'efforcent de ne pas pratiquer voire d'être fidèles aux enseignements de l'Eglise sur la chasteté et la continence sexuelle. Ils méritent non seulement notre respect mais notre admiration tant la mentalité homosexuelle est hédoniste, consommatrice de personnes, et désespérée.
    En ce qui me concerne, depuis trente ans, je dois régulièrement presque me justifier devant des médecins spécialisés dans la Sida, d'être chaste et abstinent depuis maintenant plus de quarante ans, alors qu'ils devraient m'y encourager eux-mêmes.
    Je suis presque une anomalie pour eux, ils ne s'en excusent pas d'ailleurs, et gèrent des obsédés sexuels en les infantilisant.
    C'est l'état de notre société actuelle ou le sens de la dignité humaine a tellement été réduit, discrédité, que l'hédonisme est devenu une dictature et l'être humain déterminé et incapable de libre arbitre. Enfin selon eux, car beaucoup évitent cet esclavage comme ils peuvent voire prennent conscience de ne plus être libre, ce qui peut être le début d'une possible remise en cause.
    Seule la vérité sur l'homme rend libre et Dieu nous veut libres pour avoir tout notre amour.
    Sans Dieu, nous ne sommes même plus des hommes.
    Comme disait Veuillot
    "quand l'homme est livré à l'homme alors il connait la colère de Dieu."
    Merci à Yves de me permettre de m'exprimer ici.

  • Je dois une explication à Yves.
    Robert c'est Dominique Morin.
    Pour aborder librement certains sujets, étant devenu un personnage public, conférencier, je ne pouvais plus le faire sans risquer une personne mal intentionnée qui sorte certains propos ou engagements pour nuire à mon travail. Cela m'est déjà arrivé.
    Mais comme je me suis planté dans les pseudos et qu'en réalité avec des gens honnêtes je n'ai rien à cacher, j'avoue ma faute.
    De plus, je ne fais plus de témoignages publics.
    Je compte sur votre compréhension.

  • Ce n'est pas une faute de prendre un pseudo. Des écrivains et artistes le font depuis la nuit des temps. Ce qui compte, c'est ce que l'on dit en toute honnêteté. Prendre des pseudos pour insulter ou mettre la pagaille, voilà qui est criticable.
    YD est bien un pseudo, Jean Madiran aussi etc....

  • Dauphin,
    Je sais, je les connais tous les deux. Je suis d'accord avec vous, mais personnellement je préfère avancer à visage découvert, mais sans travestir la réalité ni mon point de vue il est impossible, sinon à en assumer les conséquences, de parler librement quand on a nos opinions et une vie publique exposée.
    J'ai plusieurs fois été diffamé pour m'interdire l'accès à des écoles pour témoigner. En quelques clics n'importe qui peut en savoir beaucoup sur nous et certains militants d'en face en ont fait un métier, les "petits rapporteurs" comme disait quelqu'un.
    Je me permets de mettre le lien vers mon blog inactif depuis un moment. Mes opinions, sauf politiques, sont affichées. (dominiquemorin.over-blog.com).
    Une invitante d'un lycée catholique avait renoncée à m"accueillir parce qu'un professeur était allé le regarder et avait insinué ensuite que je n'étais pas consensuel et pouvait choquer certains. Blabla pour dire que je ne pensais pas bien et impressionner cette dame trop peu assurée dans ses convictions catholiques qui aura donc préféré le consensus à la vérité.
    C'est ça aussi l'état de l'enseignement catholique. Je pense même qu'aujourd'hui je ne pourrais plus parler librement de l'homosexualité par exemple.
    Finalement, avec des gens honnêtes comme ici, c'est plus simple et je n'ai plus à craindre de contrecoup de m'exprimer librement. Robert est quand même mon second prénom.

  • @Robert
    Je ne sais pas si vous êtes Robert ou ce Dominique Morin dont le post n'éclaire guère la biographie. Les biographies, c'est nul à mon avis, même quand on s'appelle Saint-Simon ou le général de Gaulle. J'ai oublié cette citation de Sophocle qui dit en substance que c'est au moment de la mort qu'on juge qu'une vie a été réussie ou non. Faudrait que je la retrouve...
    Je ne suis pas sûr que nos conneries soient la mesure de l'amour de Dieu. Il y a des gens sages et paisibles qui ne font que le bien et meurent paisiblement, d'autres qui ont une vie erratique, pleine de remords et de regrets, voire d'apparence minable. Diogène avait un sens de l'humour nettement plus aiguisé que celui d'Aristote, non ?

  • @Robert
    On ne comprend pas quelle mouche a piqué le "bon larron" pour dire "Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton Royaume." J'incline à penser que le bon larron, s'il avait cru au Royaume, n'avait rien à faire ici. Je dirais qu'emporté par son sens de la justice il prononce cette phrase dans la foulée des justes reproches qu'il vient d'adresser à son compagnon. C'est en récompense de son sens de la justice que la grâce divine lui inspire ces folles paroles auxquelles il n'adhère (à peine) qu'au moment où il les prononce.
    La belle mort selon Sophocle ne doit pas être très éloignée de celle que donne à voir saint Luc.

  • Stav, le bon larron, Dismas, avait rencontré Jésus et les apôtres au cours des trois années de la vie publique de Notre Seigneur ; ce n'était pas un assassin, plutôt au pire un bandit de grands chemins, un voleur. Il avait entendu certaines des paroles du Christvet avait acquiescé à celles-ci en son fort intérieur. Jésus connaissait son bon fond. Dismas croyait que Jésus était de Dieu, il croyait en Son Royaume et il a espéré. Par hasard, condamné à mort, il s'est retrouvé au côté de Jésus. Il na pas cédé à la pression terrible de la foule violente, haineuse. Il sest, lui, démarqué de son compagnon d'infortune. Il s'est souvenu de son piteux passé, de son éloignement de sa mère qui lui reprochaient toujours ses actes rédhibitoires, lorsqu'elle etait encore en vie. Il s'est repenti sur la croix en s'adressant à Marie qui parvint à le caresser de son sourire de colombe meurtrie. La première Parole de Jésus crucifié : 'Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font' va encourager Dismas à implorer le Christ de lui pardonner ses fautes. C'est la grâce demandée après le repentir et comme il en est face à face avec le Sauveur, il est pardonné totalement et accédera le jour même au Royaume des Cieux.
    N'est-ce pas un raccourci évident du rachat de toute faute par le sincère repentir, l'aveu, la grâce demandée et reçue et enfin la Rédemption. Dismas croyait déjà avant sa condamnation à mort (la sentence par l'ordre romain n'est pas une plaisanterie !), il s'est repenti sincèrement, il a été pardonné, il fut sauvé !

  • @HuGo
    Votre récit ne s'inspirerait-il pas de Maria Valtorta ? Ce serait assez dans son style. Je crois que les apocryphes (tardifs) qui évoquent le personnage en font bel et bien un criminel.
    Mais qu'importe ! Le texte de saint Luc éblouit et bouleverse par sa concision, entre autres choses, et la biographie du bon larron, en supposant qu'on puisse la connaître, n'enrichirait pas le récit. Bien au contraire !

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