Jésus-Christ nous marque, dans l’Évangile de ce jour (Jn 14, 15-16), trois dispositions pour recevoir le Saint-Esprit, exprimées dans ces paroles : Si vous m’aimez, gardez mes commandements, et je prierai mon Père, et il vous donnera un autre Consolateur pour demeurer avec vous à jamais.
La première de ces dispositions est d’aimer Dieu et de se donner tout à lui. Il faut pour cela vous détacher de toutes les choses créées et n’avoir d’affection que pour Dieu. Car quiconque est attaché au monde et à ses biens n’est pas susceptible de l’Esprit de Dieu qui ne se communique qu’à ceux qu’il trouve vides de ce qui n’est point Dieu. C’est ce qui fait, comme dit Jésus-Christ (Jn 14, 17), que le monde ne peut recevoir ce divin Esprit ; parce qu’il ne s’affectionne qu’à la concupiscence de la chair, à la concupiscence des yeux et à l’orgueil de la vie (1 Jn 2, 16). Détachez-vous donc de toutes choses et ne vous attachez qu’à Dieu seul, si vous voulez être en état de recevoir l’Esprit de Dieu.
La seconde disposition pour recevoir le Saint-Esprit est de garder fidèlement les commandements de Dieu et de s’étudier à faire en tout sa sainte volonté. Car comme Jésus-Christ dit (Jn 14, 16) que cet Esprit Saint demeurera à jamais en ceux et avec ceux qui le recevront, et qu’il ne peut se plaire qu’avec ceux qui tâchent de faire toujours ce que Dieu désire d’eux et de se conformer en tout à sa sainte volonté, il ne faut pas s’attendre à le recevoir si on ne se porte à accomplir en toutes choses la volonté de Dieu.
Vous ne vous êtes sans doute retiré du monde qu’afin de vous donner tout à Dieu et de posséder abondamment son divin Esprit. Ne vous y attendez pas cependant, à moins que vous n’exécutiez ponctuellement ce que vous connaissez être de la volonté de Dieu. Soyez très attentif à observer exactement vos Règles.
Rien ne dispose mieux à recevoir le Saint-Esprit que la prière. C’est pourquoi Jésus-Christ assure (Lc 11, 13) que Notre Père céleste donnera cet Esprit, tout pénétré d’amour et de bonté pour nous, à tous ceux qui le lui demanderont. Et comme il sait cependant que la plénitude de ce divin Esprit est difficile d’obtenir, voulant la donner à ses Apôtres, il leur assure (Jn 14, 16) que, pour le leur faire recevoir avec profusion, il priera son Père pour eux.
Si vous voulez donc vous disposer, autant que Dieu le demande de vous, pour être rempli de l’Esprit de Dieu le jour de la Pentecôte, jour auquel il répand volontiers ses grâces, s’étant communiqué ce jour aux saints Apôtres et à tous ceux qui alors composaient l’Église, appliquez-vous attentivement et avec ferveur à l’oraison, afin de pouvoir être rempli des grâces de Dieu. Ne cessez de le prier dans tous ces saints jours. Répétez-lui souvent, avec l’Église, ces saintes paroles (Ps 103, 40) : Envoyez votre Saint-Esprit pour nous donner une nouvelle vie et vous renouvellerez la face de la terre.
Méditation pour la veille de la Pentecôte. (Source)
Commentaires
Très grand éducateur. Immense intuition. Hélas, il n'en reste rien dans sa congrégation où l'on voit des islamistes et des sodomites venir expliquer leur vie au sein de leur écoles. Mais la bourgeoisie catholique est tellement crasse qu'elle paye encore pour ça.
@michel
Dans l'établissement lassallien où j'enseigne, il y a quelques effluves de révolution arc-en-ciel, c'est vrai. Nous avons eu, il y a cinq ans, une curieuse journée pédagogique dont la thématique un peu secrète, un peu occulte, était "L'Immigration, une chance pour la France". Je m'y suis distingué en prenant la parole pour rappeler à l'intervenant qu'avec 250 millions d'immigrés dans nos pays occidentaux nous faisions face à des problèmes plus lourds que ceux que posent aujourd'hui aux seuls Etats-Unis les descendants des deux ou trois millions d'esclaves africains qu'ils ont fait venir en trois siècles...
A l'occasion de l'hommage à Samuel Paty, j'ai expliqué à mes élèves, dont quelques musulmans, que le "droit au blasphème" était un oxymore : si c'est un blasphème, on n'y a pas droit, et si ce n'en est pas un, la question ne se pose pas.
Nous n'accueillons pas, pour l'instant, de représentants de la communauté LGBT pour des conférences. En revanche, l'établissement propose chaque année deux ou trois heures d'éducation à la sexualité aux élèves de quatrième, heures dispensées par un psychologue. Je suis contre : je considère, pour en avoir été un, que ce qui se passe dans le slip des ados ne regarde qu'eux.
Je ne crois pas que beaucoup d'établissements scolaires en France ouvrent leur porte aux "islamistes". La fine équipe d'Auvergnats qui nous a infligé quelque quinze millions de "migrants" depuis cinquante ans stigmatise aujourd'hui l'islam et toutes ses dérives à seule fin d'attiser la guerre civile : c'est la fameuse technique du pompier pyromane, dont aucun secret ne vous échappe.
Exemple: il ya eu à Nantes dans le collège lasallien, trois à cinq ans d'ici, un prédicateur muz qui est venu raconter sa conversion du catholicisme à l'islam. Les profs dont le recrutement n'est plus entre les mains de la congrégation sont devenus perméables à la culture de mort. Il y a vingt-cinq ans j'étais administrateur d'une de ces école-collège-lycée, l'état des choses était déjà très dégradé. Et si je remonte en arrière je me souvient du jour où en classe primaire le frère directeur (on disait le Très Cher Frère) est venu annoncer l'abandon de la soutane à rabats blancs. J'ai compris plus tard que c'était la tristesse et le mépris qui s'étaient emparé à ce moment-là de l'écolier que j'étais.
@michel
"Il y a vingt-cinq ans j'étais administrateur d'une de ces école-collège-lycée, l'état des choses était déjà très dégradé."
Dans mon établissement, je n'ai jamais rencontré d'"administrateur". il y a une direction et des directeurs adjoints dans les différents sites. Il y a aussi des CPE (anciennement "surgés") dont le rôle s'étoffe de plus en plus. Ils se prennent en effet pour des administrateurs et sont capables de coller à un enseignant des heures de cours avec une classe qu'il n'a jamais eue et ne connaît pas, dans le cas où il se trouverait libéré parce qu'un niveau est en voyage par exemple. Il y a enfin des surveillants, les fameux pions, pour la plupart relativement jeunes, modestes et sympathiques, mais dont certains tapent l'incruste depuis vingt ans, s'aigrissent et s'essayent à commander aux enseignants. Je dirais que nous subissons le même genre d'avanies "administratives" que subissent les médecins et chirurgiens dans les hôpitaux.
Si vous avez été "pion" dans votre jeunesse pour payer vos études, cela n'a rien de honteux : l'essentiel est d'en sortir ; si vous avez été "administrateur", précisez.
"Les profs dont le recrutement n'est plus entre les mains de la congrégation sont devenus perméables à la culture de mort."
Il n'y a plus de différence entre un prof du public et un prof du privé. La majorité des enseignants que je cotoie sont agnostiques ou athées. La proportion d'homosexuels des deux sexes est assez élevée à mon avis, mais surtout chez les bonnes femmes. Beaucoup vivent en union libre. La plupart sont assez grégaires et surtout conformistes : le masquage des gamins ne leur a pas posé de problème : les plus cons se sont même découvert une joyeuse âme de flic, à remplir les carnets de correspondance de mots et les après-midi de retenues parce que des élèves portaient leurs masques sous le nez.
De la direction soi-disant "catho", faut se méfier : ils vont peut-être à la messe, mais pour se faire bien voir rien ne vaut l'organisation d'un voyage à Auschwitz ou une sortie ciné pour aller se pâmer devant l'hagiographie de Simone Veil...
J'en ai d'autres si vous voulez, mais, sauf demande, je vais m'en tenir là...