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La cathédrale de l’Archange

Mardi, la divine liturgie du patriarche de Moscou se déroulait dans la cathédrale de l’Archange, l’une des trois cathédrales du Kremlin, construite au tout début du XVIe siècle, devenue la nécropole des grands-princes de Moscou puis des tsars (voir une partie à 1h53).

A 13’07, une vue d’ensemble des peintures qui recouvrent entièrement les parois intérieures. Par exemple aussi à 1h14, à 1h29…

Le Christ et la Mère de Dieu, de chaque côté des portes royales, font référence à l’Apocalypse (saint Michel oblige). L’icône du Christ (à 31’22 - 53’05 – 1h29…) est celle qui est appelée « Verbe de Dieu », selon l’Apocalypse 19,13. L’icône de la Mère de Dieu (à 15'40) est la femme de l’Apocalypse (12), dite « Ciel béni » (ou Ciel plein de grâce) ce qui est expliqué dans l’inscription, qui est le Théotokion chanté à l’heure de prime chaque jour (et qui fait partie des prières du matin de beaucoup de fidèles) :

« Comment t'appellerons-nous, ô Pleine de grâce ? Ciel, car tu as fait briller le Soleil de justice ; Paradis, car tu as fait fleurir la Vie immortelle ; Vierge, car tu l'es demeurée sans faille ; Mère, car tu as porté dans tes bras comme un enfant le Seigneur de l'univers ; intercède auprès de lui pour qu'il sauve nos âmes. »

(Le thème iconographique est d’origine occidentale, venu en Russie par l’Allemagne.)

On voit une partie de l’iconostase à 28’37, une autre partie à 33’, puis à 43’12, à 45’… A 20’09 la Résurrection (descente aux enfers), à 49’45 la crucifixion, à 58’30 Ascension, Annonciation, Dormition. (Ces icônes datent de 1681.)

A 22’44 la peinture murale de la Déisis.

Commentaires

  • Le patriarche quand il se signe, c'est de droite à gauche (signe de croix orthodoxe), mais quand il bénit, c'est de gauche à droite comme les Catholiques, avec un geste moins ample. De même quand il fait le signe de croix sur les saintes espèces, de gauche à droite (1:15:15). Quelqu'un connaît-il la raison?

  • Une explication courante est que la bénédiction étant la même que celle des latins, le peuple s'est signé dès les origines, non pas à l'identique mais en miroir, d'où l'inversion. Cette explication, on peut bien entendu y croire ou ne pas y croire. Durant la Sainte et Divine Liturgie, on se signe deux cent ou trois cent fois, je ne sais. Le corps participe aussi à la prière.

  • Merci
    " Le corps participe aussi à la prière." parfaitement d'accord, à condition que ce ne soit pas des danses inconvenantes ou hystériques (chez les modernistes chez nous). C'est pour cette raison que l'agenouillement à été pratiquement aboli par les novateurs "Vatican II" puisque tout geste d'aroration et respect est "ringard" pour eux. Ne croyant plus en la Présence réelle, pour eux c'est des simagrées de traditionnalistes arrièrés.
    D'ailleurs les Orthodoxes s'agenouillent très peu ou pas du tout d'après ce que je peux voir dans leurs cérémonies.

  • S'agenouiller, pas à proprement dit. La grande métanie s'y apparente dans la tradition byzantine, geste qui consiste à se prosterner au sol. Souvent les fidèles la pratiquent après l'épiclèse lors de la Sainte et Divine Liturgie et très souvent pendant les office du Grand Carême ou des autres carêmes.
    Quand aux danses et autre trémoussements, il s'agit de techniques à visée plus ou moins hypnotiques visant à provoquer un état de transe ou de bien être. Favorisés par l'esprit de la pseudo-liturgie blasphématoire de Bugnini-Montini. Rien à voir avec la prière du corps, pour sûr.

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