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  • Le "chemin désormais tracé" ?

    Dans les lineamenta du prochain synode, en préambule aux « questions sur la première partie », on lit ceci :

    Le nouveau chemin tracé par le Synode Extraordinaire s’insère dans le contexte ecclésial plus vaste dessiné par l’exhortation Evangelii Gaudium du Pape François, c’est-à-dire en partant des « périphéries existentielles », avec une pastorale caractérisée par la « culture de la rencontre », capable de reconnaître l’œuvre libre du Seigneur, notamment en dehors de nos schémas habituels, et d’assumer, sans entrave, une condition « d’hôpital de campagne », si utile à l’annonce de la miséricorde de Dieu. Les paragraphes de la première partie de la Relatio Synodi répondent à ces défis ; ils exposent les aspects qui forment le cadre de référence le plus concret sur la situation réelle des familles, au sein duquel la réflexion peut être menée.

    Les questions proposées ci-après, qui se réfèrent expressément aux aspects de la première partie de la Relatio Synodi, entendent faciliter le nécessaire réalisme dans la réflexion des divers épiscopats, évitant ainsi que leurs réponses puissent être fournies selon des schémas et perspectives propres à une pastorale qui ne ferait qu’appliquer la doctrine, sans respecter les conclusions de l’Assemblée synodale extraordinaire, et qui éloignerait leur réflexion du chemin désormais tracé.

    Le chemin désormais tracé (et sur lequel il serait donc impossible, interdit, de revenir), si j’ai bien compris, c’est celui d’une Eglise qui sort d’elle-même pour aller aux périphéries, et se faire hôpital de campagne pour les blessés de la vie auxquels elle dispense la miséricorde.

    Cette Eglise qui sort d’elle-même, cela veut donc dire qu’elle laisse à l’intérieur son dogme et sa doctrine et qu’elle ne s’en préoccupe plus, étant désormais loin des vieux grimoires, pour pouvoir développer une pastorale qui s’inspire non plus de la doctrine mais d’une prétendue « miséricorde » déconnectée de la doctrine, déconnectée de la vérité, alors que les deux mots (et les deux réalités) sont étroitement liés dans la Sainte Ecriture (20 fois dans les psaumes).

    Le 1er décembre, le cardinal Ludwig Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, a explicitement prévenu que « toute division entre théorie et pratique de la foi serait le reflet d’une subtile hérésie christologique ».

    Il y a donc toujours un gardien de la foi. C’est la bonne nouvelle…

  • Démocratie européenne

    Selon un sondage réalisé par le parti UEDémocrates, 26% des Lituaniens sont favorables à l’euro ; 49% sont opposés à ce que leur pays adopte la monnaie unique.

    La Lituanie entrera dans la zone euro le 1er janvier prochain.

  • 71 %

    Selon un sondage, 71% des Français sont favorables aux crèches de Noël dans les bâtiments publics.

    Selon le dernier sondage en date sur la loi de 1905 (qui est de 2008), 71% des Français souhaitent qu’on garde cette loi en l’état.

    Etant donné que la loi de 1905 interdit « tout signe ou emblème religieux » dans les emplacements publics (à l’exception des lieux de culte, des cimetières et des musées), les Français sont-ils complètement inconséquents ?

    Non. Car on a bien fait préciser aux 71% du sondage sur la crèche qu’il s’agit davantage d’un « élément de tradition culturelle qu’un symbole chrétien ».

    En bref, le laïcisme gagne sur tous les tableaux. Ou bien on interdit la crèche au nom de la loi, ou bien on la laisse si vous admettez qu’elle n’est pas un signe religieux.

    La crèche de Noël est donc laïquement correcte si elle est mise sur le même plan que le réveillon du 31 décembre. Et 71% des Français, selon le sondage, sont d’accord avec cela.

    Même si je suis le dernier, je n’admettrai jamais un tel blasphème. Je revendique que les tribunaux de la République interdisent les crèches de Noël dans les emplacements publics, car il s’agit d’une illustration de la venue sur notre terre, dans notre chair, du Verbe de Dieu, seconde Personne de la Sainte Trinité, venu pour nous sauver par sa mort sur la croix et sa résurrection. Oui, monsieur le juge, c’est clairement religieux. Oui, monsieur le juge, la crèche tombe sous le coup de la loi qui fut promulguée pour détruire l’Eglise catholique.

    C’est la loi qu’il faut changer, pas la signification de la crèche.

  • Lundi de la troisième semaine de l’Avent

    A Patre, Unigenite, ad nos venis per Virginem, baptismi rore consecrans, cunctos fide regenerans.

    Fils unique du Père, vous descendez à nous par la Vierge, pour nous bénir de la rosée baptismale, et nous régénérer tous par la foi.

    De coelo celsus prodiens, excepit formam hominis, victor a morte rediens, gaudia vitae largiens.

    Parti des hauteurs du ciel, un Dieu a pris la forme d’un homme, pour retourner ensuite, vainqueur de la mort, en nous laissant les joies d’une vie nouvelle.

    Hoc te, Redemptor, quaesumus, illabere propitius, clarumque nostris cordibus lumen praebe deificum.

    C’est pourquoi nous vous prions, ô Rédempteur ! Descendez dans votre miséricorde, et répandez en nos cœurs les clartés de la lumière déifiante.

    Deo Patri sit gloria ejusque soli Filio cum Spiritu Paraclito, in sempiterna saecula. Amen.

    Gloire soit à Dieu le Père, à son Fils unique, et à l’Esprit consolateur, dans les siècles éternels. Amen.

    (Bréviaire Mozarabe, hymne de la deuxième semaine de l’Avent, dans l’Année liturgique de dom Guéranger.)