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  • Voilà, voilà…

    Le pape François a « débloqué la cause de béatification de Mgr Romero », a annoncé… Mgr Paglia, le président du Conseil pontifical pour la famille (qui a fait récemment parler de lui pour ses déclarations sur les droits des homosexuels…). Ce qui a été ensuite confirmé à l’agence I-Media.

    Mgr Romero était, nous rappelle-t-on, « une icône dans les milieux progressistes », et « des catholiques contestataires comme Jacques Gaillot ou Hans Küng déploraient depuis des années » que le procès en béatification, ouvert en 1996, ait été bloqué à Rome par Jean-Paul II puis Benoît XVI…

    Addendum

    Mgr Paglia est le postulateur de la cause...

  • Une « Alternative » qui grimpe…

    Lors de la constitution du mouvement allemand anti-euro Alternative für Deutschland en parti politique, les doctes politologues lui donnaient généreusement 1% des voix aux prochaines élections, loin donc en dessous de la barre des 5% qui permet d’avoir des députés au Bundestag.

    Dans les jours qui ont suivi, compte tenu du nombre d’adhérents qui augmentait fortement, et d’un sondage qui indiquait un important taux de sympathie pour le nouveau parti, les doctes politologues lui ont donné plus généreusement 3% des voix aux prochaines élections, en soulignant que la sympathie est loin de se traduire forcément en votes.

    Or voici que, une semaine plus tard, selon un sondage de l’institut de recherche Mafo pour Handelsblatt Online, 19,2% des Allemands seraient prêts à voter pour Alternative für Deutschland…

    Quand le quotidien Bild demande à Philipp Rösler, président du parti libéral, vice-chancelier et ministre de l’économie, si des électeurs de son parti pourraient voter pour AfD, il répond : « Je ne peux pas envisager que des gens puissent accorder leur confiance à un parti qui mise tout sur une seule question et joue avec leurs peurs et leurs angoisses »…

    Mais il y a tant de choses que les politiciens ne peuvent pas envisager…

  • Le peuple face à la dictature médiatique

    Je n’avais jamais vu jusqu’ici une telle mobilisation médiatique contre le sentiment populaire. Il y avait eu de telles mobilisations, mais seulement contre le Front national, plus précisément contre Jean-Marie Le Pen. Et encore, pas à ce point. Pas à ce point de délire. Car je n’avais jamais vu jusqu’ici le monde médiatique, ses lobbies et ses égéries, abandonner à ce point l’usage de la raison pour se livrer à des attaques aussi grotesques que celles qui avaient cours dans les démocraties populaires. Les centaines de milliers de manifestants, pour la plupart apolitiques, sont couramment traités de nazis, leurs manifestations sont celles de « la pire homophobie », etc. Bien entendu ce sont des séditieux qui ne respectent ni la démocratie ni le Parlement ni la République, etc.

    Toutes les déclarations successives du Gazeur en chef de la place Beauvau (il y en a plusieurs par jour) sont également des décalques des déclarations des dirigeants des démocraties populaires, notamment à la veille de la chute du Rideau de fer. En beaucoup plus absurdes. Parce que ceux-là défendaient un système qui s’écroulait, et que celui-ci se pose en porte-parole d’une poignée de sodomistes subversifs qui veulent dynamiter l’ordre naturel (lorsque la grande majorité des homosexuels veulent juste qu’on leur fiche la paix).

    Et le mensonge fleurit de la façon la plus éhontée sous toutes ses formes, avec manipulation non seulement des chiffres mais des images.

    Et hier on nous montrait les deux manifestations comme si elles étaient équivalentes, avec sur les photos le même nombre de manifestants, alors qu’il y avait 15 ou 20 fois plus de personnes contre le sabotage du mariage, et qu’il ne s’agissait que d’une manifestation parmi d’autres, une sorte de manifestation intermédiaire entre deux grandes manifestations et sur fond de « veilles » permanentes et de comités d’accueils de ministres… Alors que les partisans de la loi Taubira sont évidemment incapables de réunir plus de quelques milliers de personnes tous les trois mois, malgré leurs énormes et gigantesques soutiens, confirmant ainsi qu'ils sont ultra-minoritaires.

    Ce que l’on voit clairement, c’est le peuple de France face au petit monde médiatique et à ses lobbies, face à une dictature agrippée  de façon de plus en plus hystérique à ses leviers de commande politico-médiatiques et policiers.

    Chaque fois que l’un des représentants de la dictature dénonce la terrifiante « homophobie » des Français qui osent manifester contre un projet de loi d’égalité, il montre qu’il vit dans un autre monde, qu’il est un membre de la nomenklatura coupée du peuple. Qu’il aille donc, seulement une fois, dans un bistrot de province à l’heure de l’apéro… Là il verra ce qu’est, non pas l’homophobie, mais le bon sens populaire.

    Et c’est précisément à une insurrection du bon sens que l’on assiste. Le bon sens qui dit, qui a toujours dit depuis l’origine du monde, que le mariage c’est entre un homme et une femme pour avoir des enfants, et que c’est sacré parce que c’est le fondement même de la société, de toute société humaine.

    On ne peut que souhaiter la poursuite, l’amplification, et la victoire de cette insurrection.

  • Saints Soter et Caïus

    Le pape Saint Soter mourut martyr en 175. Le pape saint Caius (ou plutôt Gaius) ne fut pas martyr, semble-t-il, bien qu’il vécût sous Dioclétien dont il était un parent (ils étaient tous deux du lieu qui est devenu Split, en Croatie) : il mourut en 296, avant la persécution.

    Selon la Passion de sainte Suzanne (la Suzanne martyre romaine), celle-ci était la fille du prêtre saint Gabin, frère du pape Caïus. De fait, selon les Actes des martyrs, la maison de Caius, dont on fit une église, jouxtait celle de Gabin, dont on fit également une église : Sainte-Suzanne-aux-Thermes-de-Dioclétien. L’église de saint Caius fut célèbre, et Urbain VIII la reconstruisit (c’était celle de la « station » papale de ce jour), mais elle a disparu au XIXe siècle.

    Caius avait été enterré au cimetière de Callixte. Giovanni Battista de Rossi, qui avait découvert la crypte des papes en 1854, découvrit également la sépulture de Caïus, qui était à part, avec un fragment de son épitaphe :

    0422caius.jpg

    On lit d’abord Gaïou Episcopou (de Gaïus évêque), puis à la troisième ligne « pro I kal maion » : [le 10e jour] avant le Ier des calendes de mai.

    Cette épitaphe est, en 296, la dernière épitaphe romaine qui soit en grec (mais avec le nom latin du mois…).