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  • Alors là, M. Quatremer…

    J’ai une certaine estime pour Jean Quatremer, parce que, si nous avons des points de vue diamétralement opposés, il est à ma connaissance le seul journaliste français de l’autre bord qui soit compétent sur l’Union européenne.

    Mais là je suis profondément déçu, ou plutôt, en fait, il me fait franchement rigoler.

    Il s’agit du discours de Cameron.

    Tout ce que trouve à dire Jean Quatremer, c’est que les quelque 1.500 fonctionnaires britanniques des institutions européennes sont très inquiets parce qu’ils risquent de se retrouver à la rue…

    Ça a l’air d’une blague, mais c’est vrai. Je suppose que Quatremer a ensuite autre chose à dire sur le discours historique du chef de gouvernement britannique, mais j’avoue que je n’ai pas cliqué pour chercher à le savoir. Quand on commence de façon aussi ridicule, on ne peut pas continuer par quelque chose d’intéressant…

  • La Redoute redoute le boycott…

    Le magasin par correspondance La Redoute avait trouvé malin de proposer des figurines de couples homosexuels. « Idéales en décoration de gâteaux ou pièce montée ou encore en décoration de table d'apéritif ! Pour un mariage réussi ! », disait-il.

    Mais le Bloc identitaire a réagi. Mercredi, il exigeait « le retrait immédiat de cette campagne », « faute de quoi, les habituels clients de La Redoute et les occasionnels sauront désormais que c'est ailleurs, auprès d'enseignes plus éthiques, qu'il convient de faire ses courses ». Et il invitait « à appeler les responsables de la Redoute pour leur faire part, de manière ferme mais courtoise, de leur mécontentement », donnant les coordonnées des responsables de la communication de La Redoute.

    Dès le lendemain, La Redoute supprimait son annonce. Quand on cliquait sur les liens donnés par les articles qui en parlaient, on n’obtenait plus que : «  Désolé... Une erreur vient de se produire. Il semble que l'article que vous souhaitez consulter n'est plus disponible pour le moment. Nos équipes font le nécessaire pour y remédier rapidement. » Et les pages ont disparu.

    Hier, le Bloc identitaire pouvait à juste titre crier victoire. La Redoute a battu en retraite. Il est vrai que pour un groupe en difficulté, il n’y a pas besoin de calculette, surtout après le 13 janvier, pour mettre en balance la vente de quelques figurines à 10 € et le marché des familles qui rejettent la dénaturation du mariage…

  • Pologne : la pression homosexualiste

    En juillet dernier, les députés polonais avaient rejeté tout débat sur quatre propositions de loi instituant une sorte de pacs. Les libéraux au pouvoir avaient dit que ces projets étaient mal ficelés, et annoncé qu’ils prépareraient leur propre proposition.

    Celle-ci a été débattue hier, conjointement avec deux autres projets. Ces deux-là ont été très largement rejetés, celui du pouvoir par une majorité de 17 voix seulement.

    On notera que le ministre de la Justice avait jugé d’emblée les trois projets contraires à la Constitution.

    Les homosexualistes n’en resteront pas là…

  • Russie : non à la propagande homosexuelle

    Les députés russes ont adopté hier en première lecture, par 388 voix contre 1, et 1 abstention, une proposition de loi punissant toute « propagande de l'homosexualité auprès de mineurs ». Et les députés se sont copieusement applaudis eux-mêmes pour ce vote quasi unanime. La proposition de loi émanait du parlement de Novossibirsk, qui l’avait déjà adoptée, de même que la ville de Saint-Pétersbourg. Cette loi, qui passera forcément les prochaines étapes (deuxième lecture, Conseil de la Fédération, ratification par le président), permettra notamment d’interdire toute gay-pride sans contestation possible.

    Ce n’est pas un député du parti au pouvoir mais une femme député, de Russie Juste, que l’on positionne au centre-gauche, Elena Mizoulina, qui a  souligné que la propagande l'homosexuelle limitait « le droit des mineurs à se développer librement ».

    Les Etats-Unis ont été plus rapides que l’UE ou le Conseil de l’Europe, en déclarant immédiatement qu’ils étaient « profondément préoccupés » par ce projet de loi, de nature à porter atteinte à la liberté d'expression et de rassemblement en Russie…

  • Ce sera mardi gras…

    Le débat sur le projet de loi de dénaturation et de destruction du mariage doit s'ouvrir mardi prochain à l'Assemblée nationale. Le vote est prévu pour le 12 février (mais plus de 5.000 amendements ont été déposés).

    Le 12 février, c’est le mardi gras. Le jour où on se déguise et où on fait les fous. Ou les folles. Puisque c’est carnaval…

    On lit sur Wikipedia :

    Un Turc, qui était passé à Paris le temps du carnaval, racontait au sultan, à son retour à Constantinople, que les Français devenaient fous en certains jours, mais qu'un peu de cendre, qu'on leur appliquait sur le front, les faisait rentrer dans leur bon sens. Louis Julien Larcher (1808-1865)

    Hélas, le mercredi des cendres ne remettra pas le mariage à l’endroit...

  • « Pro-choix » : un aspect du mensonge

    Hier c’était la grande marche annuelle pour la vie à Washington, et cette année c’était le 40e anniversaire de la légalisation de l’avortement dans le pays. Le « prix de la reconnaissance pro-vie » (Pro-life Recognition Award) a été attribué à Reggie Littlejohn, présidente de Droits des femmes sans frontières, qui se bat tout particulièrement contre la politique chinoise de l’enfant unique, qui est aussi une politique d’avortement industriel.

    Dans son discours de réception du prix, Reggie Littlejohn a souligné que « la politique chinoise de l’enfant unique a provoqué davantage de violence envers les femmes que toute autre politique officielle dans l’histoire du monde, en raison du nombre de femmes impliquées : une femme sur cinq dans le monde est chinoise ».

    Et elle a poursuivi : « Ma question est celle-ci : où est le mouvement pro-choix ? Que l'on soit pro-vie ou pro-choix, personne ne soutient l’avortement forcé, puisque ce n’est pas un choix. Pourquoi le mouvement pro-choix ne condamne-t-il pas l’avortement forcé en Chine ? Pourquoi ne se dresse-t-il pas contre la stérilisation forcée ? Pourquoi ne crie-t-il pas contre l’avortement sélectif des filles ? En ce moment même où je vous parle, des femmes sont traînées hors de leurs maisons, attachées à des tables, et avortées de force et stérilisées. Je mets au défi ces organisations de prendre position. »

  • Les persécutions en Inde

    Jeudi, en Inde, c’était la « Journée des martyrs », célébrée à Bangalore, capitale du Karnataka. La date choisie est celle de l’anniversaire du meurtre d’un pasteur protestant brûlé vif avec ses deux enfants par des extrémistes hindous en 1999.

    A cette occasion a été publié le rapport 2012 du Conseil global des chrétiens indiens. Il recense 135 attaques contre les chrétiens en Inde au cours de l’année. Le classement des Etats où les persécutions sont les plus intenses est dominé par le Karnataka, avec 41 cas. Suivent l’Orissa (16), le Tamil Nadu (15) et le Madhya Pradesh (14).

    (Fides)

  • Orthodoxes et autres orthodoxes…

    L’agence Zenit titre une dépêche : « Catholiques et orthodoxes : grandir dans la communion et témoigner ». Il s’agit du texte de l’allocution de Benoît XVI recevant les membres de la « Commission mixte pour le dialogue théologique », dit le sous-titre, et, précise-t-on ensuite, la « Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes orientales ».

    Le titre laisse entendre qu’il s’agit du dialogue entre Rome et ce que l’on entend habituellement par Eglises orthodoxes. Or ce n’est pas cela. Les Eglises en question ici sont les « Eglises des trois conciles », ou « préchalcédoniennes », c’est-à-dire les Eglises copte, éthiopienne, arménienne et « syro-orthodoxe ». Certes, si l’Eglise arménienne se dit avant tout « apostolique », l’Eglise copte se dit « orthodoxe ». Mais elle n’est pas reconnue comme telle par les Eglises orthodoxes byzantines, qui reconnaissent tous les conciles du premier millénaire.

    Il est regrettable que Rome ait récemment opté pour l’appellation très ambiguë d’« Eglises orthodoxes orientales ». Car les Eglises orthodoxes de la tradition byzantine sont également « orientales ». Et le catholique moyen ne fait pas la différence.

    On voit dans le code url de la page ad hoc du site du Vatican

    http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/sub-index/index_ancient-oriental-ch_fr.htm

    que, naguère, on les appelait « antiques Eglises orientales ». Certes, on pouvait objecter que les Eglises orthodoxes, et l’Eglise de Rome, sont tout aussi « antiques » que celles-là. Mais l’adjectif « antique », ou « ancienne », avait un sens : cela voulait dire qu’il s’agissait des Eglises qui n’avaient adopté que les trois plus anciens conciles œcuméniques. Or il s’agit de trouver des dénominations qui permettent de s’y retrouver (comme les adjectifs « catholique » et « orthodoxe », depuis longtemps admis par tous, alors que l’Eglise de Rome a évidemment conscience de proposer la foi orthodoxe et que les orthodoxes proclament leur foi en l'Eglise catholique...).

    L’expression « Eglises pré-chalcédoniennes », et, mieux encore, « non-chalcédoniennes », aurait été la meilleure… sauf que les accords christologiques qui ont été conclus au cours du siècle précédent réduisent quasiment à néant le conflit théologique sur les définitions de Chalcédoine…

  • Saint Polycarpe

    Polycarpe, disciple de l’Apôtre Jean, et ordonné par lui Évêque de Smyrne, fut le primat de toute l’Asie. Il eut pour maîtres, ou du moins il vit quelques-uns des Apôtres et plusieurs de ceux qui avaient vu le Seigneur. Au sujet de certaines questions qui s’étaient élevées sur le jour de la Pâque, sous l’empire d’Antonin le Pieux, alors qu’Anicet gouvernait l’Église, il vint à Rome, où il ramena à la foi un grand nombre de fidèles qui s’étaient laissés séduire para les artifices de Marcion et de Valentin. Rencontrant un jour par hasard Marcion, cet hérésiarque lui dit : « Me connais-tu ? » Polycarpe lui répondit : « Je te reconnais pour le fils aîné du diable ». Plus tard, sous les règnes de Marc-Antonin et de Lucius-Aurelius Commode, dans la quatrième persécution depuis celle de Néron, sous les yeux du proconsul de Smyrne, siégeant dans l’amphithéâtre, et du peuple entier faisant entendre des clameurs contre lui, il fut livré au feu. Il avait écrit aux Philippiens une épître fort utile qui se lit encore aujourd’hui dans les Églises d’Asie.

    Saint Jérôme

    L’épître aux Philippiens

    La lettre de l’Eglise de Smyrne sur le martyre de saint Polycarpe