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  • Non, madame !

    Selon Marisol Touraine, ministre de la Santé, la pilule contraceptive « est un médicament », il ne faut donc pas la banaliser mais il ne faut pas donner le sentiment qu’elle serait un danger…

    Eh bien non, la pilule n’est pas un médicament.

    Le Dictionnaire de l’Académie française donne cette définition du mot "médicament" :

    « Substance destinée à être administrée à l'homme ou à l'animal pour prévenir ou guérir les maladies, pour soulager les souffrances. »

    La pilule ne prévient ni ne guérit aucune maladie. Elle ne soulage aucune souffrance.

    C’est plutôt le contraire que l’on constate de plus en plus.

  • Le Hezbollah, l’UE et la France

    On fait ici ou là grand cas d’un article du quotidien israélien Maariv indiquant que les efforts déployés par les Israéliens en vue de pousser les pays européens à placer le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes « ont échoué ». Et que cet échec est dû à la France, qui craint toute décision qui risque de déstabiliser un pays assez fragilisé, et, surtout, de porter atteinte aux intérêts des acteurs modérés de la scène libanaise. Et le quotidien ajoute que la France va même plus loin en préconisant un dialogue avec le Hezbollah, « un mouvement politique important qui continue d’avoir une influence majeure au sein de plusieurs institutions de l’État ».

    Ici, quand on dit « la France », il s’agit tant de celle de Sarkozy que celle de Hollande.

    Quand le gouvernement français fait remarquer que le Hezbollah est « un mouvement politique important qui continue d’avoir une influence majeure au sein de plusieurs institutions de l’État », c’est un euphémisme diplomatique qui prend en compte les apparences. En fait, le gouvernement libanais actuel dépend entièrement du Hezbollah. Mettre sur une liste de mouvements terroristes une organisation qui dirige un pays implique, si l’on ne participe pas de la monstrueuse hypocrisie anglo-saxonne, que l’on aille immédiatement porter la guerre dans ce pays pour le libérer de l’organisation en question. Ou du moins que l’on fasse vigoureusement pression sur l’ONU pour que l’ONU reconnaisse le Hezbollah comme terroriste et appelle à son éradication.

    Tout le monde s’accorde évidemment pour dire qu’il n’en est pas question. D’ailleurs Israël a essayé, en 2006, et on a vu le résultat.

    Le principal résultat ayant été, du reste, non pas que la fameuse et invincible armée israélienne, personnifiée sous le nom de Tsahal, ait été humiliée, mais que le peuple libanais tout entier s’est retrouvé derrière le Hezbollah : 80% des chrétiens, 80% des druzes, et 86% des sunnites, soutenaient le Hezbollah chiite. Autrement dit, si le Hezbollah est aux commandes, c’est en grande partie grâce à Israël. Et si c’était Israël, l’Etat terroriste ?

  • Le Hezbollah et Noël

    Une dépêche de l’agence Fides évoque « une couverture singulière des célébrations chrétiennes de la part des médias liés au Hezbollah » au Liban : « Le jour de Noël, la radio Al-Nour a rendu hommage à la naissance du Christ au travers d’une sélection de chants religieux. La principale chaîne de télévision liée à la formation politique chiite a ponctué sa programmation de vœux de Noël adressés aux chrétiens alors que les émissions d’information dédiaient un vaste espace aux célébrations de Noël, insistant sur la participation de représentants du Hezbollah aux cérémonies officielles, remarquant le titre de “prophète” reconnu par l’islam à “Jésus, fils de Marie”. L’Ambassade d’Iran à Beyrouth a elle aussi distribué des cartes de vœux célébrant la fête de la naissance du “prophète Jésus, fils de Marie”. »

    Le Père Paul Karam, directeur des Œuvres pontificales missionnaires au Liban, « rappelle la spécificité traditionnelle de la vie libanaise, où les chrétiens et les musulmans partagent une certaine socialité y compris au niveau des fêtes religieuses ».

    Mais l’insistance de cette année est manifestement liée à la question syrienne (comme le montre la carte de vœux de l’Iran), et les médias du parti du général Aoun, lié au Hezbollah, ont dénoncé quant à eux l’hostilité des salafistes à toute célébration de Noël, appuyant sur le fait que les salafistes sont sunnites…

     

  • L’évêché orthodoxe de Grozny et Makhatchkala

    Le saint synode de l’Eglise orthodoxe russe a décidé de créer un archevêché de Grozny et Makhatchkala, du nom des capitales des Etats de Tchétchénie et du Daghestan, et qui s’étend également au territoire de l’Ingouchie. En bref sur trois territoires islamiques, ou plutôt  islamistes, plus ou moins pacifiés, plutôt moins que plus, qui relevaient jusqu’ici du diocèse de Vladikavkaz, en Ossétie du Nord. Le siège de l’archevêché est Makhatchkala, où se déroulent toujours des combats sporadiques entre islamistes et forces fédérales. Le premier archevêque est l’abbé Varlaam du monastère de la Transfiguration de Mourom, dans le diocèse de Vladimir, à l’est de Moscou.

    Pour les analystes, cela fait partie de la politique du patriarche Cyrille de configurer l’Eglise selon les défis sociopolitiques du pays. Mais ce défi-là risque fort d’être pris pour une provocation…

  • Le nouveau code pénal chinois et les catholiques

    En Chine, et particulièrement dans le Hebei, prêtres et fidèles se sont mis à espérer après la mise en œuvre, le 1er janvier, du nouveau code pénal. Selon le nouveau texte, personne ne peut être obligé de s’incriminer soi-même, toute arrestation doit être fondée sur une preuve obtenue de façon légale, les parents du suspect doivent être informés des circonstances et du lieu de détention, et personne ne peut être détenu plus de six mois sans accusation.

    Il en résulte notamment que, si ces dispositions sont appliquées, tous les prêtres et évêques emprisonnés sans procès sans qu’on sache où ils sont, parfois depuis 15 ans, comme Mgr James Su Zhimin, doivent être libérés.

    Mais d’autres chrétiens ne partagent pas ces espoirs. Ils font remarquer que le pouvoir judiciaire dépend toujours du parti communiste, lequel a le dernier mot sur toute décision. Et qu’en 2004, déjà, un amendement à la Constitution stipulait « le respect et la protection des droits de l’homme », comme le nouveau code pénal…

    (Asianews)

  • Nesciens mater virgo virum

    ℟. Nesciens mater virgo virum peperit sine dolore Salvatorem sæculorum, ipsum Regem Angelorum, sola Virgo lactabat ubere de cælo pleno.
    . Domus pudici pectoris templum repente fit Dei: intacta nesciens virum, verbo concepit Filium.
    ℟. Salvatorem saeculorum, ipsum Regem Angelorum, sola Virgo lactabat ubere de caelo pleno.

    Une vierge-mère ne connaissant pas d’homme a enfanté sans douleur le Sauveur des siècles, le Roi des Anges lui-même ; seule la Vierge l’allaitait de son sein rempli par le ciel. La demeure d’un sein pudique devient soudain le temple de Dieu ; la Vierge, toujours intacte et pure, conçoit de la parole un Fils, le Sauveur des siècles, le Roi des Anges ; et seule la Vierge l’allaitait de son sein rempli par le ciel.