En Chine, et particulièrement dans le Hebei, prêtres et fidèles se sont mis à espérer après la mise en œuvre, le 1er janvier, du nouveau code pénal. Selon le nouveau texte, personne ne peut être obligé de s’incriminer soi-même, toute arrestation doit être fondée sur une preuve obtenue de façon légale, les parents du suspect doivent être informés des circonstances et du lieu de détention, et personne ne peut être détenu plus de six mois sans accusation.
Il en résulte notamment que, si ces dispositions sont appliquées, tous les prêtres et évêques emprisonnés sans procès sans qu’on sache où ils sont, parfois depuis 15 ans, comme Mgr James Su Zhimin, doivent être libérés.
Mais d’autres chrétiens ne partagent pas ces espoirs. Ils font remarquer que le pouvoir judiciaire dépend toujours du parti communiste, lequel a le dernier mot sur toute décision. Et qu’en 2004, déjà, un amendement à la Constitution stipulait « le respect et la protection des droits de l’homme », comme le nouveau code pénal…
(Asianews)