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  • Les droits de l’homme !

    La Ligue des droits de l'homme a "noté" huit candidats à la présidentielle après leur avoir adressé des questions sur les droits de l'homme.

    D’abord elle avait exclu Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen. Sans motif. On ne veut pas savoir ce qu’ils en pensent, c’est tout. Elle avait également exclu les « candidats des lobbies Nihous et Schivardi ». Quels lobbies ? On ne sait pas. Pas celui des droits de l’homme, en tout cas.

    Il résulte de cet examen que Nicolas Sarkozy est le plus mauvais, et que Dominique Voynet est la meilleure.

    Mais le plus fort est que Dominique Voynet, qui obtient 67 points, est talonnée par le trotskiste Olivier Besancenot (66,5 points, soit 19/20) et par la représentante du parti communiste Marie-George Buffet (66 points). Sarkozy a… 2 points, soit 0,57/20…

    A la lumière de ces "scores", la LDH appelle « les citoyennes et les citoyens à prendre en compte, dans leur choix, cette mesure de l'importance donnée aux droits de l'Homme dans les positions réellement prises par les candidats ».

    Sic.

    Evidemment, ce n’est pas une surprise, mais il est toujours stupéfiant de voir un organisme qui se dit de défense des droits l’homme distinguer parmi leurs meilleurs défenseurs l’authentique représentant du trotskisme (19 sur 20 !), et la représentante d’un parti qui se dit toujours communiste. Autrement dit les héritiers des régimes qui ont le plus violemment et longuement violé tous les droits de l’homme.

    On en rirait, si ce n’était pas si répugnant.

    A propos du trotskisme, on se reportera au judicieux rappel historique de Bernard Antony sur son blog. Rappelons seulement que Trotski, dont Besancenot se réclame ouvertement, fut le fondateur du KGB, célèbre organisme de défense des droits de l’homme…

  • Foire du Trône : arrêtez de mentir aux Français

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement UMP, particulièrement le ministre Baroin, ne sert pas son candidat à la présidentielle par sa gestion désastreuse de l’affaire de la Foire du Trône.

    Il est scandaleux de faire pression sur les témoins, pour tenter de confirmer la version officielle de « l’accident ».

    Il est absurde d’envisager de fermer la Foire du Trône, comme si en supprimant le lieu du crime on pouvait effacer qui s’est passé.

    Il est surtout dérisoire d’imaginer pouvoir cacher la vérité sur le meurtre du policier Caron par une bande de voyous ethniques. Les Français sont au fait de la montée des violences en tout genre, notamment contre les forces de l’ordre.

    La campagne présidentielle ne doit pas être l’occasion de dissimuler les problèmes, mais au contraire de les voir en face, afin de permettre aux citoyens de se déterminer sur le candidat le mieux à même de les affronter.

  • « Insupportable et inacceptable »

    « Il est pour nous manifeste que la situation humanitaire se détériore régulièrement et frappe aujourd’hui, d’une façon ou d’une autre, tous les Irakiens, directement ou indirectement », déclare le directeur des activités du Comité international de la Croix-Rouge , Pierre Krähenbühl. La moitié des médecins a fui le pays, et de nombreux blessés ont tendance à ne pas se faire soigner par peur d’être enlevés. « La souffrance que les hommes, les femmes et les enfants d’Irak ressentent actuellement est insupportable et inacceptable. »

    C’est en 1995 que, découvrant l’effroyable situation sanitaire en Irak, due à l’embargo américain, Jany Le Pen décida de fonder SOS Enfants d’Irak. Cet embargo a été la cause de la mort de 1,5 million d’enfants entre 1991 et l’invasion américaine. C’était déjà « insupportable et inacceptable ».

    Cela fait 16 ans que les Américains ont commencé à se rendre coupables de crime contre l’humanité dans ce pays.

    « Protéger la population civile irakienne est une priorité majeure et devrait être la priorité de chacun », dit Krähenbühl. Mais la priorité des Américains était de détruire l’Irak de Saddam Hussein, coupable d’être en 1990 le pays le plus prospère et le plus avancé des pays arabes, notamment en matière d’éducation et de soins médicaux. Le CICR prêche dans le désert.

  • Le Pen et l’Iran

    Sur Europe 1, ce matin : « Quel inconvénient y a-t-il à ce que l’Iran enrichisse de l’uranium ? (...) Le problème le plus important de politique étrangère est de savoir s’il va y avoir la guerre en Iran. La France doit jouer de toutes ses forces son rôle d’intermédiation pour sauver la paix, parce qu’il y a des va-t-en guerre, des gens qui sont prêts à faire la guerre, voire la guerre nucléaire, avec l’Iran, dont les conséquences seraient catastrophiques. (...) Les Iraniens se défendent (de tout projet de nucléaire militaire). Je ne suis pas forcé de les croire, mais je ne suis pas forcé de croire non plus que la possession par l’Iran de la bombe aurait des conséquences plus graves que la possession par Israël ou le Pakistan ou la Chine ou l’Inde. »

  • Les orphelins de Don Quichotte

    Les frères Legrand, initiateurs des « Enfants de Don Quichotte » et du campement du canal Saint-Martin, ont fait « du bon travail », selon Nicolas Sarkozy.

    Munis de ce satisfecit de l’ancien ministre de l’Intérieur, qui n’est pas vraiment celui des riverains, les frères Legrand ont abandonné l’organisation du campement, et se lavent les mains de ce qui peut se passer.

    Or les tentes, qui n’étaient plus qu’une vingtaine au départ des « Don Quichotte », étaient hier près de 40. Et les médiatiques frères Legrand sont remplacés par deux « collectifs » insaisissables : « Survivre », et « Les orphelins de Don Quichotte ». Qui aimeraient faire la jonction entre les occupants des tentes du quai de Valmy, plus occupées que jamais, et ceux, « peu organisés », de la vingtaine de tentes qui se dressent quai de Jemmapes...

  • Antiphrase

    L’affaire du policier « mort » à la Foire du Trône est un nouvel exemple d’un procédé devenu systématique pour tenter de camoufler ce qui se passe dans notre pays.

    Alors qu’une « source policière » laissait entendre que le policier avait été poussé dans le manège, la préfecture de police coupait court à la rumeur en faisant savoir, par une conférence de presse, qu’il s’agissait d’un « accident ».

    Mais peu à peu, les témoignages ont fait apparaître que le policier avait tenté de s’interposer dans une bousculade « provoquée par une bande de jeunes », et qu’il avait été délibérément poussé dans le manège en action, « par une bande de blacks », comme a osé le préciser un témoin.

    Ainsi, quand la préfecture de police parle d’un accident, on doit comprendre meurtre.

    Il est grave que les autorités manient ainsi l’antiphrase, et plus exactement le mensonge.

    On comprend bien que l’« accident » est politiquement neutre, alors que l’agression mortelle par une bande de voyous des cités « risque de faire le jeu de Le Pen ». Mais le fait de vainement vouloir cacher la vérité ne peut que faire bien davantage réagir l’électeur dans le sens interdit.

    Cette politique de mensonge est aussi une politique de gribouille.

  • Le symbole Bayrou

    Jean-Marie Le Pen consacre son deuxième clip de la campagne officielle à l’école. Entre le constat de l’effondrement et de ses conséquences, et l’exposé des réformes nécessaires, il dit ceci : « M. Bayrou, qui a été le ministre de l’Education nationale des présidents Mitterrand et Chirac, symbolise parfaitement l’incapacité de cette classe politique. »

  • Mahomet flouté

    L’éditeur de manuels scolaires Belin a flouté le visage de Mahomet dans une miniature du XIIIe siècle reproduite dans un manuel d’histoire de cinquième. L’affaire s’est répandue dans les journaux à la fin de la semaine dernière, parce que Charlie Hebdo en a fait état. Cela circulait sur internet depuis quelques jours. L’affaire a en fait été lancée par le site athéisme.org.

    Comme on peut l’imaginer au seul énoncé de ces « références », le commentaire est : haro sur l’éditeur, ce lâche, ce pleutre, qui se soumet au religieusement correct. Et certains de nos amis s’engouffrent sans réfléchir dans cette campagne.

    Qu’en est-il en réalité ?

    D’abord, il s’agit d’un livre édité en 2005. Les sourcilleux gardiens de la liberté d’expression ne sont pas très vigilants.

    Le livre a d’abord été imprimé en avril 2005 et présenté à des enseignants. Plusieurs professeurs ont fait part à l’éditeur du « caractère provocant aujourd’hui d’une telle représentation du prophète Mohammed et par conséquent, de la difficulté d’enseigner sereinement dans des classes très hétérogènes », selon l’explication donnée par l’éditeur, langue de bois comprise. Dans l’édition publiée à la rentrée suivante, Belin a donc décidé de « flouter » le visage du prophète de l’islam, en surimpression, comme on le fait à la télévision, afin que l’altération soit bien visible.

    Il ne s’agit donc pas d’une lâcheté de Belin, mais d’une conséquence de l’islamisation des écoles. Avant de crier haro sur l’éditeur, il vaudrait mieux lire le rapport Obin, commandé par l’Education nationale et terminé en juin 2004, et qui fut occulté tant il était explosif (grâce à une fuite, il a pu circuler sur internet). En voici un petit extrait :

    « Devant l’abondance des contestations et une parole débridée des élèves, qu’ils ne parviennent pas à maîtriser, la réaction la plus répandue des enseignants est sans doute l’autocensure. La peur des élèves, une mauvaise expérience d’une première année d’enseignement, et on décide de ne pas aborder telle question sensible du programme. Cette attitude est sans doute largement sous-estimée, car les intéressés n’en parlent qu’avec réticence ; mais elle ne constitue pas vraiment une surprise. Il n’en est pas de même du second type de réactions, rencontré à plusieurs reprises et qui consiste, devant l’abondance des contestations d’élèves s’appuyant sur le Coran, à recourir au livre sacré pour tenter de légitimer l’enseignement. Ainsi ce professeur qui déclare en toute candeur s’appuyer sur les élèves inscrits à l’école coranique (« mes bons élèves » dit-il), garants de l’orthodoxie musulmane, afin d’invalider les contestations venant d’autres élèves. Le comble est sans doute atteint avec ce professeur enseignant avec le Coran sur son bureau (édition bilingue, car certains élèves n’ont foi qu’en la version arabe, langue qu’il ne lit pas !), et qui y recourt dès que des contestations se manifestent. On peut alors parler d’une véritable théologisation de la pédagogie. »

    En fait, chez Belin aussi, on aurait dû lire le rapport Obin avant de mettre dans un livre une miniature représentant Mahomet...

    La question n’est pas celle de l’autocensure de l’éditeur, mais celle des troubles provoqués dans les classes par le déferlement de l’islam.

    Ce n’est pas à Belin qu’il faut s’en prendre, mais aux dirigeants politiques qui ont laissé et laissent se développer une immigration musulmane, qui ont laissé et laissent se développer dans les quartiers (pas seulement dans les banlieues des grandes villes, soulignait le rapport Obin) un islam radical imposant sa loi jusque dans les écoles.

  • Mercredi de Pâques

    On peut se demander pourquoi, après sa Résurrection, tandis que ses disciples peinaient en mer, le Seigneur s’est tenu sur le rivage, lui qui, avant sa Résurrection, avait marché sur les flots sous les yeux de ses disciples. On en saisit vite la raison en considérant la cause sous-jacente à cette différence. En effet, que symbolise la mer, sinon le monde présent, battu par les flots tumultueux des affaires et les remous de cette vie corruptible ? Et que représente la fermeté du rivage, sinon la pérennité du repos éternel ? Les disciples peinaient donc en mer, puisqu’ils étaient encore pris dans les flots de la vie mortelle. Mais notre Rédempteur, après sa Résurrection, se tenait sur le rivage, parce qu’il avait déjà échappé à la corruptibilité de la chair. C’est comme s’il avait voulu se servir de ces choses pour parler à ses disciples du mystère même de sa Résurrection, en leur disant : « Je ne vous apparais plus sur la mer, car je ne suis plus avec vous dans l’agitation des flots. » C’est dans le même sens qu’en un autre endroit, il a affirmé à ces mêmes disciples après sa Résurrection : «Je vous ai dit ces choses quand j’étais encore avec vous.» Ce n’est pas qu’il ne fût plus avec eux : son corps était présent et leur apparaissait ; il déclarait pourtant ne plus être avec eux, puisqu’il s’était éloigné de leur corps mortel par l’immortalité de sa chair. Le Seigneur, en ce passage, disait à ses disciples ne plus être avec eux, bien qu’il se trouvât au milieu d’eux ; ici, c’est la même chose qu’il signale par la position de son corps, lorsqu’aux yeux des disciples qui naviguent encore, il se montre désormais établi sur le rivage.

    (saint Grégoire le Grand, homélie 24, 2)