L’affaire du policier « mort » à la Foire du Trône est un nouvel exemple d’un procédé devenu systématique pour tenter de camoufler ce qui se passe dans notre pays.
Alors qu’une « source policière » laissait entendre que le policier avait été poussé dans le manège, la préfecture de police coupait court à la rumeur en faisant savoir, par une conférence de presse, qu’il s’agissait d’un « accident ».
Mais peu à peu, les témoignages ont fait apparaître que le policier avait tenté de s’interposer dans une bousculade « provoquée par une bande de jeunes », et qu’il avait été délibérément poussé dans le manège en action, « par une bande de blacks », comme a osé le préciser un témoin.
Ainsi, quand la préfecture de police parle d’un accident, on doit comprendre meurtre.
Il est grave que les autorités manient ainsi l’antiphrase, et plus exactement le mensonge.
On comprend bien que l’« accident » est politiquement neutre, alors que l’agression mortelle par une bande de voyous des cités « risque de faire le jeu de Le Pen ». Mais le fait de vainement vouloir cacher la vérité ne peut que faire bien davantage réagir l’électeur dans le sens interdit.
Cette politique de mensonge est aussi une politique de gribouille.