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Rechercher : missel

  • Fraternité Saint Pie X : la première rencontre

    La Salle de Presse du Saint-Siège confirme qu'a eu lieu ce matin la première rencontre de la Commission d'étude, formée d'experts de cette Commission et de la Fraternité sacerdotale St.Pie X, dans le but d'examiner les difficultés doctrinales qui subsistent encore entre la Fraternité et le Siège apostolique:

    "Dans un climat cordial, respectueux et constructif, ont été évoquées les plus grandes questions à caractère doctrinal qui seront traitées et discutées au cours des colloques de ces prochains mois, qui auront probablement lieu à une cadence bimensuelle. Certaines questions seront examinées, en particulier, touchant au concept de Tradition, au Missel de Paul VI, à l'interprétation du Concile Vatican II en continuité avec la tradition doctrinale catholique, aux thèmes de l'unité de l'Eglise et des principes catholiques de l'œcuménisme, du rapport entre le christianisme et les religions non chrétiennes et de la liberté religieuse. Au cours de la rencontre, la méthode et l'organisation du travail ont aussi été précisés".

    (VIS)

  • L'astre de la croix s'est levé

    L'astre de la croix s'est levé ; à sa lumière, cherchons le Roi des rois.

    Cherchons-le avec humilité : c'est alors qu'il se manifeste aux cœurs de ceux qui le cherchent.

    Il a quitté son trône céleste ; couché dans la crèche, il y réside dans la pauvreté.

    Pour l'exemple de ceux qui le cherchent, il apprend à mépriser la terre, à aimer les choses célestes.

    Abandonnons Hérode, suivons en hâte les Mages; offrons nos vœux avec les leurs.

    A la suite de l'étoile, ils courent vers ce Roi dont ils annoncent le règne éternel.

    Offrons-lui mystiquement les dons que leur munificence lui présenta réellement :

    De l'encens comme au Dieu suprême, de la myrrhe comme à l'homme véritable, de l'or comme à un Roi.

    Lis de pureté ! par ces dons, rendez nous votre Fils propice, ce Fils rempli de douceur ;

    Et qu'un jour il nous soit donné de vivre avec lui, au sein de la gloire du Paradis, dans une liberté parfaite. Amen.

    (Séquence du missel de Paris de 1584, traduction Dom Guéranger)

  • Le trans de François

    Diego Neria Lejárraga est un transsexuel espagnol de 48 ans, qui vit à Plasence, en Estrémadure. Fervent catholique, selon ses dires, il a écrit au pape, en novembre dernier, pour se plaindre de sa paroisse qui le rejetait.

    Le pape lui a téléphoné le 8 décembre, le jour de la fête de l’Immaculée Conception, pour prendre contact et lui dire qu’il le rappellerait pour lui donner un rendez-vous. Le 20 décembre, qui était autrefois le samedi des quatre temps de l’Avent, jour d’ordinations, il lui a de nouveau téléphoné, pour lui donner rendez-vous au Vatican le 24 janvier. Samedi dernier, donc, François a reçu le transsexuel, avec sa « fiancée ». On ne sait pas ce qu’ils se sont dits, mais François l’a embrassé, et désormais il se dit « en paix ».

    Naturellement, l’histoire fait le tour des sites et des lobbies LGBT.

    C’est évidemment une belle victoire de l’idéologie du genre.

    (Essayez donc, pour voir, d’écrire à François pour vous plaindre que dans votre paroisse tout est sous la coupe de gens qui bafouent le dogme et la liturgie, et que vous en avez été méchamment exclu parce que vous demandiez seulement qu’on respecte le catéchisme et le missel…)

  • Le cardinal Canizares

    Le cardinal Antonio Cañizares Llovera, que Benoît XVI avait fait préfet de la congrégation pour le culte divin, est nommé archevêque de Valence, sa patrie.

    Le tweet du directeur de La Vie donne une idée de la haine des progressistes pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à la tradition :

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    On sait que le cardinal Cañizares souhaitait retourner en Espagne, et il est certainement heureux de se retrouver archevêque de son diocèse d’origine. La question est de savoir qui va le remplacer à la congrégation pour le culte divin. En sachant que le pire n’est jamais sûr…

    En attendant on remerciera le cardinal Cañizares pour le geste historique qu’il fit en célébrant la messe selon la forme extraordinaire du rite romain, le 3 novembre 2012, à l’occasion du « pèlerinage Summorum Pontificum », à la basilique Saint-Pierre de Rome.

    En rappelant qu’à un journaliste qui lui demandait le sens de cet acte il avait répondu : « C’est une manière de faire comprendre que l’usage du missel de 1962 est normal. »

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  • Notre Dame du Perpétuel Secours

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    Cette fête n’est pas inscrite au calendrier romain. Elle est célébrée en l’église Saint Alphonse de Liguori à Rome, et partout où opèrent des rédemptoristes (voir par exemple ici au Brésil). (La messe figure dans le missel de 1962 "pro aliquibus locis" et peut donc être célébrée par tout prêtre qui le souhaite.)

    Cette année elle est revêtue d’un lustre particulier chez les rédemptoristes, parce que ce 27 juin marque le début de l’année jubilaire marquant le 150e anniversaire de la restauration de l’icône. Et en outre ça tombe un samedi, jour de la Sainte Vierge.

    Le 11 décembre 1865, Pie IX confiait cette icône – quelque peu oubliée - au supérieur général des rédemptoristes de l’époque, le Père Nicholas Mauron, l’exhortant à « la faire connaître dans le monde entier ». Depuis le 26 avril 1866, après restauration, elle est exposée au culte des fidèles en l’église Saint Alphonse de Rome. Grâce à l’action des missionnaires, cette dévotion s’est répandue dans le monde entier. Même paraît-il dans les Eglises orientales y compris orthodoxes.

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  • Vigile des saints Pierre et Paul

    Bénédiction donnée au peuple avant la communion, dans le Missel dit gothique-gallican, en usage dans la Gaule narbonnaise sous domination wisigothe (citée et traduite dans l’Année liturgique)

    Deus, qui membris Ecclesiæ, velut gemellum lumen quo caveantur tenebras, fecisti Petri lacrymas, Pauli litteras, coruscare.
    ℟. Amen.

    Dieu, pour garder des ténèbres les membres de l’Église, vous avez fait briller comme deux lumières jumelles, et les larmes de Pierre, et les lettres de Paul.
    ℟. Amen.

    Hanc plebem placitus inspice : qui cœlos facis aperire Petro in clave, Paulo in dogmato.
    ℟. Amen.

    Regardez ce peuple bénignement, vous par qui Pierre avec ses clefs, vous par qui Paul avec sa foi, ouvrent les cieux.
    ℟. Amen.

    Ut præviantibus ducibus, illic grex possit accedere, quo pervenerunt pariter tam ille Pastor suspendio, quam iste Doctor per gladium in congresso. Per Dominum nostrum.
    ℟. Amen.

    Qu’à la suite des chefs, le troupeau parvienne où sont arrivés d’un même pas tous deux, et le Pasteur sur la croix, et le Docteur sous le glaive. Par Jésus-Christ notre Seigneur.
    ℟. Amen.

  • Enrichissement

    La Congrégation pour la doctrine de la foi publie deux décrets concernant la « forme extraordinaire du rite romain ».

    Le décret Quo magis donne la possibilité de célébrer la fête des saints canonisés depuis 1960, le jour de leur fête dans le nouveau calendrier, si le jour liturgique le permet. (Ce qui n’est pas très fréquent, vu le nombre de fêtes de troisième classe, comme le reconnaît le décret.)

    Le décret Cum sanctissima donne la permission d’utiliser sept nouvelles préfaces. Trois préfaces qui existaient déjà « en certains lieux », et quatre (de Angelis, de Sancto Ioanne Baptista, de Martyribus et de Nuptiis) qui sont prises « dans le Missel de la forme ordinaire et proviennent pour la plupart, dans leurs parties centrales ou "embolismes", de sources liturgiques antiques ». Dans le principe on ne peut que se féliciter de l'arrivée de nouvelles préfaces, car saint Pie V avait été très avare en la matière. Mais il va falloir examiner ces textes parce que l’expression « pour la plupart, dans leurs parties centrales » n’inspire pas confiance quand on sait comment les textes anciens repris dans la néo-« liturgie » ont été trafiqués.

  • Sainte Monique

    Certaines églises célébrant le 5 mai la conversion de saint Augustin, l’usage se répandit, au XIVe siècle, de faire mémoire, la veille, de sainte Monique, tant ces deux noms sont inséparables. Nous connaissons la mère grâce au témoignage de son fils dans ses Confessions. Elle naquit à Tagaste, en Afrique du Nord, vers 330. Mariée à un païen de caractère violent, elle le convertit par sa patience et sa douceur. Devenue veuve, elle se consacra à son fils, Augustin, qui, à sa grande douleur, menait une vie de péché. Saint Ambroise lui avait dit : « Le fils de tant de larmes ne saurait périr. » Elle obtint en effet, à force de larmes et de prières, la conversion de celui qui allait devenir un des plus grands saints de l’Eglise. C’est après avoir eu la joie d’assister au baptême de son fils que Monique mourut, à Ostie, en 387. Elle est restée le modèle des épouses et des mères de famille chrétiennes.

    (Missel du Barroux)

  • Méchant, menteur et lâche

    Dans une lettre datée du 4 avril, Mgr Michael Mulvey, évêque de Corpus Christi, dans le Texas, a fait savoir qu’il devait « suspendre » l’unique messe traditionnelle qui était célébrée dans le diocèse parce que le prêtre qui la célébrait, l’abbé Vasquez, « a présenté sa démission en tant que pasteur de Saint-Jean Baptiste, prenant effet le 10 avril. »

    Or, le 31 mars, l’abbé Vasquez écrivait sur Twitter :

    En raison des instructions du Vatican sur la réglementation de la messe latine traditionnelle et de la nouvelle compétence permettant de passer outre la dispense de l'évêque local, Mgr Mulvey nous a informés que la messe latine traditionnelle à Saint-Jean n’aurait plus lieu. Aucune cérémonie selon le Missel de 1962 ne peut être proposée pendant le reste de cette semaine ni la semaine prochaine (Semaine Sainte). L'évêque nous a permis de célébrer le dimanche des Rameaux et le dimanche de Pâques comme dernières messes latines traditionnelles. (…)

    Je vous demande vos prières et vous assure de la mienne en cette période très difficile.

  • Sainte Cécile

    Le graduel de la messe de sainte Cécile a été repris pour la nouvelle messe de l’Assomption en 1950, mais un autre texte pour le verset, selon l’horrible version qu’avait voulue Pie XII (texturae aureae…). Déjà dans le corps du graduel le "quia" qui commence tranquillement la troisième phrase a été remplacé par un "et" abrupt qui supprime la première note.

    Voici donc la version authentique, celle de la messe de sainte Cécile.

    Audi, fília, et vide, et inclína aurem tuam : quia concupívit Rex spéciem tuam. ℣. Spécie tua et pulchritúdine tua inténde, próspere procéde et regna.

    Écoute, ma fille, vois et prête l’oreille, car le roi s’est épris de ta beauté. En ta beauté et ta splendeur avance, marche avec bonheur et règne.

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    A l’attention notamment de ceux qui persistent à parler de « liturgie tridentine », voici ce graduel dans le plus ancien manuscrit noté que nous ayons, le graduel dit des séquences de Nokter, exactement 600 ans avant le missel de saint Pie V. En bas de la première page il est indiqué en rouge et en abrégé : In nativitate sanctae Ceciliae. Puis il y a l’introït Loquebar de test(imoniis), sans autre indication parce qu’il est du commun des vierges, suivi du graduel (RG : répons graduel).

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