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Rechercher : missel

  • Saintes Rufine et Seconde

    Rufine et Seconde, vierges de Rome, étaient sœurs. Fiancées par leurs parents à Armentarius  et Vérinus, elles repoussèrent cette alliance, comme ayant consacré à Jésus-Christ leur virginité. Arrêtées sous l'empire de Valérien et de Gallien, le préfet Junius ne put ni par  promesses, ni par menaces, les faire changer de résolution. En conséquence, il fait d'abord battre de verges Rufine. Pendant qu'on la frappe, Seconde interpelle ainsi le juge : « Pourquoi l'honneur à ma sœur, et à moi la honte ? fais-nous frapper toutes deux, puisque toutes deux nous confessons le Christ Dieu. » A ces paroles, le juge enflammé de colère ordonne qu'on les plonge dans un cachot ténébreux et infect ; une lumière éclatante et la plus suave odeur remplissent soudain ce lieu. Enfermées dans un bain aux ardeurs embrasées, elles en sortent saines et sauves. Jetées dans le Tibre une pierre au cou, elles sont délivrées par un Ange. Enfin elles sont décapitées hors de la Ville , au dixième mille de la voie Aurélia. Une dame nommée Plautilla ensevelit leurs corps dans sa propriété ; transportés à Rome plus tard, ils reposent dans la Basilique de Constantin, près du Baptistère.

    (Missel romain « extraordinaire »)

  • L'astre de la croix s'est levé

    L'astre de la croix s'est levé ; à sa lumière, cherchons le Roi des rois.

    Cherchons-le avec humilité : c'est alors qu'il se manifeste aux cœurs de ceux qui le cherchent.

    Il a quitté son trône céleste ; couché dans la crèche, il y réside dans la pauvreté.

    Pour l'exemple de ceux qui le cherchent, il apprend à mépriser la terre, à aimer les choses célestes.

    Abandonnons Hérode, suivons en hâte les Mages; offrons nos vœux avec les leurs.

    A la suite de l'étoile, ils courent vers ce Roi dont ils annoncent le règne éternel.

    Offrons-lui mystiquement les dons que leur munificence lui présenta réellement :

    De l'encens comme au Dieu suprême, de la myrrhe comme à l'homme véritable, de l'or comme à un Roi.

    Lis de pureté ! par ces dons, rendez nous votre Fils propice, ce Fils rempli de douceur ;

    Et qu'un jour il nous soit donné de vivre avec lui, au sein de la gloire du Paradis, dans une liberté parfaite. Amen.

    Séquence du missel de Paris, 1584 (L’Année liturgique)

  • Commémoraison de tous les souverains pontifes

    (Messe « in aliquibus locis » dans le missel de 1962, c’est-à-dire dans le supplément. Mais les rubriques indiquent qu’elle se célèbre en ornements rouges, comme si elle était partout obligatoire. On peut aussi célébrer la messe du 5e dimanche après la Pentecôte, d'autant qu'elle a été empêchée par la fête du Très Précieux Sang.)

    Deus, qui pópulis tuis indulgéntia cónsulis et amóre domináris : da spíritum sapiéntiæ, suffragántibus méritis Antístitum Ecclésiæ tuæ, quibus dedísti regímen disciplínæ ; ut de proféctu sanctárum óvium fiant gáudia ætérna pastórum. Per Dóminum…

    Dieu, vous conseillez avec indulgence votre peuple et le gouvernez avec amour : par les prières et les mérites des Pontifes de votre Église, auxquels vous avez donné la charge du gouvernement, accordez-nous l’Esprit de sagesse ; afin qu’en progressant dans la sainteté, les brebis comblent de joies éternelles les pasteurs.

  • Saint Ambroise

    Omnípotens sempitérne Deus, qui hodiérnam festivitátem beáti Ambrósii Sacerdótis electióne consecrásti : præsta pópulo tuo ; ut, cuius ánnua celebritáte devótis exsúltat obséquiis, eius patrocínio tuæ pietátis consequátur auxília. Per Dóminum…

    Cette collecte est celle de l’autre messe de saint Ambroise, celle du supplément du missel, « pro aliquibus locis ». Elle rappelle que ce jour est celui de « l’élection » du saint. Le 7 décembre 374, Ambroise, pour l’Eglise catéchumène et pour l’empire gouverneur de la province de Ligurie-Emilie, était allé calmer les graves dissensions dans le peuple réuni à Milan pour choisir un nouvel évêque ; un enfant s’écria « Ambroise évêque », et tout le peuple en fut d’accord. Ambroise chercha à s’enfuir, mais il fut séquestré par le peuple. Il fut baptisé, confirmé, ordonné prêtre et sacré évêque le même jour.

  • La messe de la musique d’église

    Le 2 février prochain, l’archevêque de Miami, Mgr Thomas Wenski, célébrera la messe selon la forme extraordinaire, à l’occasion d’un colloque sur la musique sacrée organisé par la Church Music Association of America et une université de Floride.

    Le blog Summorum Pontificum souligne que ce sera la première fois depuis la révolution liturgique qu’un évêque célébrera la messe traditionnelle dans l’Etat de Floride.

    Je constate pour ma part que la Church Music Association of America promeut la musique sacrée pour la messe selon le missel officiel de la forme ordinaire en anglais. Mais lorsqu’elle organise un colloque, elle veut une messe traditionnelle. C’est un exemple de plus, à l’appui de ce que je remarque depuis que la messe traditionnelle n’est plus interdite : les associations qui s’occupent de musique sacrée, et les associations qui promeuvent le latin dans la liturgie, sautent sur l’occasion quand elles peuvent avoir la messe traditionnelle. C’est donc bien que la nouvelle messe n’est pas adaptée au latin et à la musique sacrée traditionnelle, malgré les efforts désespérés de ceux qui tentent de prouver le contraire.

  • 21e dimanche après la Pentecôte

    On lit dans L’Année liturgique de Dom Guéranger : « L'approche du jugement final, l'état lamentable du monde dans les années qui précéderont immédiatement ce dénouement de l'histoire humaine, inspire et remplit maintenant la Liturgie. Aujourd'hui, la partie de la Messe qui frappait surtout nos pères était l'Offertoire tiré de Job, avec ses Versets aux exclamations si expressives, aux répétitions si instantes ; et l'on peut dire, en effet, que cet Offertoire donne bien le vrai sens qu'il convient d'attribuer au 21e Dimanche après la Pentecôte. »

    De cet offertoire il ne reste que le répons dans le missel, alors que ce sont les quatre versets qui sont véritablement extraordinaires, qui anticipent les effets baroques par leurs répétitions haletantes qui culminent à la fin par les 9 (neuf) « ut videam bona » (que je voie le bonheur), et leurs variations musicales…

  • Saint Jean-Baptiste de la Salle

    Je lis dans un missel édité en 1960 : « Son nom reste attaché à l'organisation de l'enseignement primaire en France. » La mythologie républicaine et laïque en prend un coup...

    Voici la notice complète :

    Saint Jean-Baptiste de la Salle, le célèbre fondateur des Frères des Ecoles chrétiennes, naquit à Reims, en 1651. Il fit ses études à Paris (Saint-Sulpice et Sorbonne). Ordonné prêtre en 1678, il fonda déjà l'année suivante, à Reims, la première école de son Institut. Son nom reste attaché à l'organisation de l'enseignement primaire en France : il sut à la fois discerner le caractère apostolique de l'instruction du peuple et créer un corps d'instituteurs qui fussent de véritables pédagogues. Durant les vingt dernières années de sa vie, il fut odieusement trahi et calomnié : il ne répondit aux injures dont il était victime que par la prière et le silence. Il mourut à Rouen en 1719, le jour du vendredi saint.

  • Une erreur fatale

    Dans une interview du cardinal Domenico Bartolucci :

    Après le Concile Vatican II, le latin a été mis de côté, et ce fut une erreur fatale. Avec la promulgation du Missel de 1970, les textes millénaires du propre ont été éliminés, et l'espace pour les chants de l’ordinaire très réduit, pour permettre l'introduction des langues vernaculaires. Il me semble évident que, depuis lors, la musique sacrée et les scholae cantorum ont été définitivement mises à l'écart de la liturgie, en dépit des recommandations de la "Constitutio de Sacra Liturgia" de 63 et du motu proprio "Sacram Liturgiam" de 64, dans lequel le Grégorien est qualifié de "chant de la liturgie romaine".

    Sur la participation active :

    Avant ces "aggiornamenti", le peuple chantait à pleine voix pendant les vêpres, le Chemin de Croix, les messes solennelles, les processions. Il chantait en latin, la langue universelle de l'Eglise. Durant les liturgie des défunts, tous entonnaient le Libera me, Domine , In Paradisum , le De Profundis . Tous répondaien au Te Deum , au Veni Creator , au Credo . Aujourd'hui, les chansonnettes se sont multipliées. Il y en a tellement que très peu de gens les connaissent, et que presque personne ne les chante.

  • Fête de la Sainte Famille

    Le but de la fête de la Sainte Famille, inventée par Léon XIII, était de défendre la famille au moment où elle commençait d’être attaquée en Occident. Mais ce n’est pas le rôle de la sainte liturgie de participer aux débats du siècle.

    L’office et la messe de la Sainte Famille, fabriqués et non reçus, empêchent (sauf chez les bénédictins qui ne l’ont pas adoptée) la célébration du premier dimanche après l’Epiphanie, dont l’antique liturgie est d’une grande beauté, et centrée sur cette autre épiphanie qu’est la visite de Jésus au Temple, alors que celle de la Sainte Famille la marginalise. On peut la célébrer dans la semaine, mais il n’y a que bien peu d’endroits où elle peut être chantée…

    Cela dit, ce dimanche, en France, dans les paroisses, on célèbre la solennité de l’Epiphanie…

    (N.B. Je rappelle que mes notes liturgiques suivent le calendrier du missel de 1962, ou "forme extraordinaire du rite romain".)

  • Mauvaise foi « bienveillante »

    Réaction d'un évêque « bienveillant » au précédent sondage de Paix liturgique :

    "... Dans votre sondage, vous assimilez la forme ordinaire à la messe en français, la forme extraordinaire à la messe en latin et en grégorien. Or tel n'est pas le cas, la forme ordinaire est la messe de Paul VI, la messe extraordinaire est celle du missel de 1962. Que devrait cocher la personne qui serait tout à fait satisfaite d'une messe de Paul VI en latin et en grégorien ?"

    La question n'est pas de savoir ce qu'elle devrait cocher. La question est de trouver la personne qui pourrait être satisfaite ou non d'une messe de Paul VI en latin et en grégorien. Parce que, c'est dans quelle paroisse, la messe de Paul VI en latin et en grégorien ?

    Ah oui, j'en connais une : Courseulle, une fois par mois : là où l'évêque a voulu virer le curé et s'est fait désavouer par Rome.

    Et à part ça, monsieur l'évêque « bienveillant » ? Donnez-nous la liste, on répondra ensuite à votre question.