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Rechercher : la messe à Lorient

  • Israël interdit la messe à Gaza

    Dimanche dernier, les autorités israéliennes ont refusé au nonce apostolique en Israël, Mgr Antonio Franco, et à sa délégation, composée notamment de deux prêtres, l’accès à la bande de Gaza. Et ce malgré les démarches réglementaires effectuées auprès du ministère israélien des Affaires étrangères et du haut commandement de l'armée israélienne depuis le mardi précédent.

    Le patriarcat latin de Jérusalem explique que le nonce devait célébrer la messe pour les fidèles de l'église de la Sainte-Famille de Gaza, en la fête du Christ-Roi et en ce dernier dimanche avant l'Avent, afin de souligner la proximité du Saint-Siège avec la population de la bande de Gaza durement éprouvée, et plus spécialement avec les communautés chrétiennes.

    Célébrer cette messe était d'autant plus important, souligne le patriarcat, que la paroisse de Gaza est en ce moment sans prêtre : son curé, Mgr Manuel Musallam, a été autorisé la semaine dernière à sortir pour rendre visite à sa famille à Bir Zeit (Cisjordanie), après huit années passées dans la bande de Gaza.

    La rétention à la frontière de Mgr Franco et des prêtres qui l'accompagnaient a donc privé les fidèles de Gaza de messe dominicale.

    Par conséquent, ajoute le patriarcat, ce qui s'est passé dimanche est non seulement une entorse aux relations diplomatiques, mais également une violation du droit des fidèles à exercer leur culte.

  • Une messe historique à Norwich

    Le 1er novembre, Mgr Alan Hopes, évêque du diocèse d’East Anglia (Norfolk, Suffolk, Cambridgeshire et Peterborough) a célébré une grand-messe pontificale de la Toussaint selon la forme extraordinaire en sa cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Norwich (photos).

    Ce diocèse a été érigé en 1976 et c’est donc la première fois, souligne Messa in latino, qu’une messe pontificale traditionnelle y est célébrée depuis… 1558, quand Elizabeth imposa le culte anglican.

    Mgr Alan Hopes est évêque d’East Anglia depuis l’an dernier. Auparavant il était auxiliaire de Westminster, et déjà connu pour sa bienveillance envers l’usus antiquior. (Ancien pasteur anglican, il a été également la cheville ouvrière de la création de l'ordinariat Notre Dame de Walsingham.)

    Malheureusement la « vraie » superbe cathédrale (normande) de Norwich reste aux mains des anglicans…

  • La messe de minuit à Rome

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    Elle sera célébrée par le cardinal Raymond Leo Burke, à la paroisse de la Sainte Trinité des Pèlerins, l’église de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. Elle sera précédée des matines à 22h, en présence du cardinal.

    (A la basilique Saint-Pierre, François dira une « messe de la nuit de Noël » à 21h30, dépourvue comme d’habitude de tout geste d’adoration, et même de simple vénération, de l’Eucharistie.)

  • La messe de New Haven

    L’unique messe traditionnelle qui était célébrée à New Haven (135.000 habitants), dans le Connecticut, est supprimée à partir du 14 janvier. Les fidèles l’ont appris en même temps que le fondateur de la Société Saint-Grégoire qui l’avait obtenue en 1985, par la lecture du communiqué de l’évêque au début de la messe du 31 décembre…

    Ce genre de procédé est hélas devenu courant. Mais chaque évêque tient à ajouter sa mesquinerie propre à la persécution. A New Haven, l’évêque a dû se résoudre à supprimer la messe parce qu’il y avait moins de fidèles qu’avant. En effet, avant, la messe était à midi, et elle réunissait quelque 400 personnes. Alors l’évêque avait décidé qu’elle devait être célébrée à 14h dans une plus petite église…

  • Après la messe de la Passion

    Place Saint-Pierre :

    « Pardonnez-moi, mais je ne peux pas garder le silence: cela s'est passé tout à l'heure sur Rai Uno, en direct; le direct était pour le dimanche des Rameaux, Place Saint-Pierre, une liturgie dont nous savons qu'elle retrace la Passion du Seigneur, une liturgie qui nous amène vraiment à réfléchir profondément sur ce que le Seigneur a vécu pour nous, une liturgie qui nécessite certainement d'être suivie de recueillement, qui nous invite à réfléchir, à l'ouverture de cette Semaine sainte .... mais au contraire, qu'arrive-t-il? Le reporter annonce en ricanant l'innovation voulue par François, une innovation destinée à réjouir les nombreux jeunes présents sur la Place Saint-Pierre ...... un rythme de discothèque s'élève de la Place à plein volume, la caméra s'attarde sur quelqu'un qui commence à danser, et un jeune chanteur "argentin", qui a composé la chanson en utilisant des paroles de François, commence à chanter... »

  • La messe traditionnelle dans la cathédrale du pape

    Les Franciscains de l'Immaculée de Rome ont reçu l'autorisation de célébrer deux messes hebdomadaires dans la forme extraordinaire du rite romain à Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale du pape, "mère de toutes les églises".

    Extrait de Daoudal Hebdo N° 12 :

    Les Bénédictins de l'Immaculée sont liés aux Franciscains de l'Immaculée, fondés en 1970, et qui se revendiquent de l'héritage de saint Maximilien Kolbe. Leur charisme consiste à donner comme fondement aux trois vœux de religion traditionnels un premier vœu de consécration illimitée à l'Immaculée, selon l'esprit du grand franciscain polonais.
    Le P. Jehan [ancien moine du Barroux, fondateur des Bénédictins de l'Immaculée] a passé plus de six mois dans un de leurs couvents, à Rome. Et tandis qu'ils le « convertissaient » à l'Immaculée, il les initiait à la messe de saint Pie V. Lors de leur dernier chapitre, ils ont décidé de revenir à la messe traditionnelle : or ils ont une centaine de prêtres.

  • Quand les curés suppriment la messe

    On voit régulièrement (notamment à la Pentecôte) des diocèses entiers sans messe dominicale, parce que tout le monde doit se rassembler autour de l'évêque qui « préside » la seule messe autorisée.

    A Strasbourg, on fait encore plus fort. Non seulement on supprime la messe, mais il faut aller chez les protestants. Témoin cette feuille paroissiale du secteur d'Illkirch :

    "Dimanche 17 janvier: 10h30 Office oecuménique à l'église protestante PAS de messe ce dimanche matin dans notre communauté de paroisses. La dimension oecuménique de notre foi chrétienne n'est pas une option, mais une réalité indispensable (...) Soyons nombreux à cette célébration commune."

    (via Proliturgia)

  • Une messe pour Richard III

    En 2012 des archéologues avaient trouvé à Leicester, sous un parking, un squelette qui pouvait être celui du roi Richard III, mort dans une bataille près de cette ville en 1485. Car la localisation correspondait à celle que conjecturaient les historiens : le chœur d’une chapelle de franciscains démolie à la « Réforme ». Les analyses ont confirmé qu’il s’agissait de Richard III, et la reconstruction de son visage a montré une ressemblance frappante avec l’unique portrait anonyme que l’on ait du roi.

    Cette semaine ont lieu à Leicester les cérémonies de ré-enterrement de Richard III. Puisque les anglicans se disent « Eglise d’Angleterre » et que leur chef est la reine, ils sont évidemment à la manœuvre, bien que le roi fût catholique. La cérémonie d’inhumation elle-même, dans la cathédrale anglicane, aura lieu jeudi, en présence de Justin Welby, retraité de l’industrie pétrolière, qui se fait appeler The Most Reverend and Right Honourable Archbishop of Canterbury.

    Comme nous sommes à l’ère de l’œcuménisme, les catholiques sont conviés à participer à divers offices. Le sommet sera assurément, demain, l’ « eucharistie de l’heure du déjeuner », à la cathédrale, « célébrée par Sœur Beverley, prêtre franciscaine anglicane » (sic), à laquelle prêchera le P. David Rocks op, curé de la paroisse de la Sainte-Croix.

    Hier après-midi, le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster, a célébré une messe de Requiem en cette église de la Sainte-Croix, qui est à la fois église paroissiale et chapelle du couvent dominicain.

    Or, dans ce contexte, l’homélie du cardinal ne passe pas inaperçue. En effet, elle était tout entière consacrée à souligner que Richard III était catholique et que l’on doit célébrer pour lui des messes catholiques.

    Voici ce qu’il a dit, juste après avoir rappelé le devoir de prier pour les morts, aujourd’hui pour Richard III :

    La prière que nous offrons pour lui ce soir est la meilleure prière qu’il y ait : l’offrande de la Sainte Messe, la prière de Jésus lui-même, accomplie dans l’offrande de son corps et de son sang sur l’autel de la Croix, présente ici pour nous sur cet autel. C’est le sommet de toute prière, parce qu’elle est faite dans et par une Personne qui est le Verbe éternel, par lequel tous les êtres créés ont la vie. C’est une prière qui provient de l’essence même de la création, le cri du Verbe retournant au Père et portant en elle l’achèvement pour lequel elle avait été créée. C’est, par conséquent, une importante tradition catholique de demander la célébration de la messe pour le repos de l’âme de ceux qui sont morts, en particulier pour chacun des êtres chers dont nous pleurons la disparition. N’oublions pas et ne négligeons pas un tel don.

    Au cours de cette semaine, la messe est offerte dans de nombreuses églises catholiques pour le repos de l’âme du roi Richard III. A juste titre. C’est exactement ce qu’il aurait souhaité, lui qui avait fondé, en personne, au moins une chapelle pour les messes à célébrer pour les morts des deux côtés de la bataille de Towton en 1461. (…)

    Nous pouvons être sûrs que, malgré la hâte et la violente confusion du temps, ce même Sacrifice de la Messe fut célébré par les franciscains pour le repos de l’âme du roi vaincu lors de son enterrement dans leur église ici à Leicester en août 1485.

    Nous savons que Richard était un homme d’intense dévotion, qui gardait et marquait son livre de prières et qui a certainement assisté à la Messe tout au long de sa vie. Il est à remarquer que le vêtement liturgique que je porte ce soir est attesté comme appartenant à la garde-robe de Richard III. Nous pouvons raisonnablement conjecturer que Richard a participé à la célébration de la Messe à laquelle ce même vêtement fut porté.

    (…)

    Nous offrons cette Sainte Messe pour que, même si ses restes sont couchés dans la cathédrale à côté, son âme soit unie à Dieu dans la gloire du Ciel pour y attendre la résurrection finale de toutes choses dans le Christ. (…)

    Parmi les messes dont parle le cardinal, on notera celle qui sera célébrée jeudi, le jour du ré-enterrement, en l’église Sainte-Catherine de Leyland, dans le Lancashire : une messe de requiem chantée dans la « forme latine traditionnelle ». « L’idée est que ce sera plus proche de ce qu’il a connu pendant sa vie, comme catholique d’avant la Réforme », dit le curé de la paroisse…

  • Messe des Saints Innocents

    Le 28 décembre à 18h, au sanctuaire "pro-vie" St Joseph du St Sauveur, à Chantemerle les Blés (Drôme), messe selon la forme extraordinaire, célébrée par M. le chanoine Trauchessec, de l'ICRSP, avec vénération des reliques des Saints Innocents et cérémonie d'adoption spirituelle d'enfants en gestation.

    (Voir L'Univers)

  • Le soviet CEF et la messe

    Paix Liturgique a fait connaître le rapport de la Conférence épiscopale adressé à Rome sur la messe traditionnelle dans les diocèses français.

    On se souvient que la Congrégation pour la doctrine de la foi avait demandé à tous les évêques du monde de lui envoyer un rapport sur la situation de la messe traditionnelle dans leurs diocèses.

    Chaque évêque devait donc envoyer à Rome ses réponses à des questions explicitement destinées à chaque évêque. Le soviet CEF a décidé qu’il n’en serait pas ainsi pour la France, mais qu’il ferait une « synthèse » des rapports des évêques. Lesquels devaient donc envoyer leur rapport au soviet CEF et non à Rome.

    Ce que l’on doit donc dire d’emblée sur ce document, c’est qu’il est clairement hérétique. Car le soviet CEF, en rejetant la demande de Rome, nie ou renie la constitution divine de l’Eglise. Lorsque Rome demande un rapport à un évêque, l’évêque doit rendre à Rome son rapport, et non à un soviet national qui le mixera avec les autres (ou fera semblant), et qui fait donc écran entre Rome et les évêques.

    Quant au contenu de la soi-disant « synthèse », il est évidemment sans surprise : les traditionalistes sont peu nombreux, méchants et incultes, ils ne comprennent rien à la liturgie et ils blessent l’unité de l’Eglise.

    Il est cependant intéressant de voir que le soviet CEF s’inquiète désormais… des jeunes. Car, depuis le temps, on ne peut plus prétendre que les traditionalistes ne sont qu’une bande de vieux croutons. Le soviet CEF s’en prend donc aux jeunes, et c’est savoureux comme de la propagande bolchevique :

    « La jeunesse fragile et identitaire est facilement fascinée par la FERR. Elle est confortée dans sa fièvre obsidionale par des prédications médiocres et des réseaux sociaux appauvrissant la réflexion et confortant chaque jeune dans ses idées, voire ses excès. »

    C’est beau, non ? (FERR : c’est « forme extraordinaire du rite romain ».)

    Il est amusant aussi de voir que le soviet CEF s’inquiète des séminaristes qui s’intéressent de plus en plus à la « FERR » alors qu’on ne leur en parle pas au séminaire…

    Ce qui est le plus grave dans cette histoire, c’est qu’il y a eu un seul évêque français (si l'on en croit le soviet) pour envoyer son rapport directement à Rome : celui de Verdun, Mgr Gushing.

    Addendum

    Comme le remarque un lecteur, outre Verdun, cinq diocèses n'ont pas envoyé de rapport au soviet (mais ceux-là on ne dit pas qu'ils l'ont envoyé à Rome).