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La persécution

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La nuit dernière, l’église de la dîme, à Kiev, a été démolie au bulldozer. Ce matin il n’en restait rien. Tout est parti à la décharge, y compris les icônes et les objets de culte. Un « sacrilège monstrueux », comme dit le métropolite Antoine de Brovary. Mais qui ne sera condamné par personne, puisque le régime de Kiev peut tout se permettre. Au nom des valeurs de l'Europe.

L’avocat de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, Nikita Tchekman, souligne que cette destruction est illégale, « mais nous constatons que dans notre pays les lois ne fonctionnent pas et que les autorités ont décidé de se livrer à un véritable combat contre Dieu ».

La modeste église de la Dîme, construite en 2006, avait pour but de conserver le souvenir de la grande église du même nom qui se dressait non loin de là (on voit encore les fondations). La première fut construite par saint Vladimir, c’était la première église en pierre chez les Slaves orientaux. Elle fut détruite par la Horde d’or. Reconstruite (en beaucoup plus grand) en 1842, elle fut détruite en 1928, et ses ruines furent enlevées en 1936. Les autorités ukrainiennes continuent la politique bolchevique.

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Le ministre de la culture par intérim, Rostislav Karandeev, a mené une « inspection » de la laure inférieure des Grottes de Kiev (là où sont les moines, qui n’ont plus accès à la laure supérieure), conjointement avec le chef du Comité pour la politique humanitaire et d'information Nikita Poturaev, le directeur général de la réserve nationale « Laure des Grottes de Kiev » Maxime Ostapenko et des spécialistes du ministère ukrainien de la culture et de la politique d'information. Conclusion de Rostislav Karandeev : « Nous allons lancer la création d'un fonds de stockage des objets de valeur des musées dans l'un des locaux. Il ne fait aucun doute que certains des nouveaux bâtiments nécessitent une démolition pour une restauration du paysage historique. Dans le même temps, les bâtiments individuels peuvent bénéficier à l'État. »

Mais les moines n’ont toujours pas été chassés…

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