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Rechercher : la messe à Lorient

  • La messe à San Francisco

    Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, a décidé que la messe sera célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain, chaque dimanche et fête à 11h, en l’église paroissiale Etoile de la Mer, à San Francisco, à partir du 26 mai, fête de la Sainte Trinité.

    Mgr Cordileone a été nommé archevêque de San Francisco le 27 juillet 2012. Deux jours plus tard il célébrait à Napa une messe selon la forme extraordinaire. En fait il la célèbre assez souvent. Mais il n’y avait pas jusqu’ici de messe tridentine régulière dans la ville même de San Francisco. (Il est significatif que c’est « à la demande de l’archevêque » que cette messe sera célébrée…)

    Mgr Cordileone, 56 ans, est par ailleurs traité de « chef catholique anti-gay » par le Huffington Post, qui s’étrangle de ses déclarations contre la légalisation du « mariage » homosexuel dans l’Etat de Rhode Island, après plusieurs déclarations « controversées » sur le sujet depuis qu’il est archevêque de San Francisco. (Mgr Cordileone est président de la commission de la conférence épiscopale des Etats-Unis pour la promotion et la défense du mariage. Spécialiste du droit canon du mariage, il a aussi revu le rite anglican du mariage pour les ordinariats des anglicans voulant retrouver l’unité catholique.)

     

  • La messe à Waterford

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    Une messe de saint Pie V a été célébrée pour la première fois depuis la réforme liturgique à la cathédrale de Waterford, « le plus ancien évêché de la plus ancienne ville d’Irlande ». (La cathédrale date quant à elle de la fin du XVIIIe siècle. L’ancienne cathédrale du XIIe siècle avait été évidemment volée par les anglicans, qui l’ont détruite au XVIIIe siècle pour en construire une nouvelle.)

    C’était le dimanche 22 janvier à 10h. Le célébrant était l’abbé Andrzej Komorowski, le Polonais de la Fraternité Saint-Pierre en Irlande. Il y avait environ 250 personnes.

    La prochaine messe traditionnelle en la cathédrale de Waterford aura lieu le dimanche de la Quinquagésime à 10h.

    On aura une pensée de gratitude pour l’évêque, Mgr Alphonsus Cullinan (ordonné il y a moins de deux ans) et pour l’ « administrateur » de la cathédrale, le chanoine Edmund Cullinan.

  • La messe à Quimper

    On me signale, en commentaire de ma note sur l’arrivée dans le diocèse de Quimper de l’abbé Loïc Courtois, que ce prêtre de la Fraternité Saint Pierre (ordonné en 2012, à Bordeaux depuis 2014) célébrera la messe selon la forme extraordinaire tous les dimanches à partir du 11 septembre en l’église Saint-Mathieu à Quimper (c’est l’église de ma confirmation…).

  • La messe à Singapour

    A lire sur Paix liturgique, la traduction d’un article du magazine Regina intitulé « Le long et tortueux chemin vers Saint-Joseph », qui raconte comment des fidèles ont fini par réussir à avoir la messe traditionnelle à Singapour. Notamment par le biais d’une excellente chorale grégorienne, ce qui est intéressant car l’histoire montre que le grégorien conduit fatalement à la « forme extraordinaire » pour laquelle il a été créé quand c’était la forme ordinaire.

    On pourra se reporter à l’article, qui comporte dix photos, et jeter un œil sur les autres articles : le numéro est consacré à des portraits de paroisses vouées à la forme extraordinaire, dont Saint-Eugène à Paris (une interview de l’abbé Iborra, nombreuses photos, et c'est une photo de Saint-Eugène qui illustre l'éditorial). Et aussi La Londe les Maures, avec un prêtre de la Fraternité Saint-Joseph Gardien, venu du Chili…

  • La messe à la réserve indienne

    « Quand l’Eglise est venue dans notre réserve en 1884, dit un ancien, il était vraiment facile pour les Indiens d’être catholiques. Il y avait tellement de choses qui étaient naturelles pour nous. Comme le prêtre priant vers l’est : nous priions vers l’est bien avant l’arrivée des Robes Noires. Dans les années 60, l’Eglise a changé, et beaucoup de gens ont quitté l’Eglise parce qu’ils ressentaient que l’Eglise leur avait menti. On leur avait dit que c’était important, que cela faisait partie du divin, et tout à coup ça n’avait plus d’importance du tout. Notre peuple a ressenti qu’on lui avait menti, comme l’homme blanc l’avait fait si souvent auparavant. »

    En 2015, un couple de « coordinateurs de la vie paroissiale » s’est installé dans cette réserve où il n’y avait plus de prêtre à plein temps mais qui est toujours la Mission Saint-Paul. Le prêtre avec qui ces coordinateurs étaient en relation est un jeune prêtre ordonné il y a un an et demi, le P. Garrett Nelson. Avec quatre autres jeunes prêtres du diocèse, il a constitué une sorte de fraternité informelle dont le ciment est l’amour de la liturgie traditionnelle. C’est le P. Nelson qui a demandé aux coordinateurs s’il pourrait célébrer la messe de saint Pie V à la réserve. Ce fut une messe de Requiem. Qui fit forte impression sur les Indiens.

    L’objectif est désormais d’avoir la messe tous les dimanches dans la réserve. La messe de 1884, célébrée vers l’est.

    Mais le P. Nelson, outre sa « responsabilité pastorale spéciale » à la Mission Saint-Paul, est vicaire de trois paroisses et a d’autres responsabilités dans trois autres églises de ce très vaste diocèse du Montana…

    (Rorate Caeli)

  • La messe menacée à Rennes

    Une page facebook « pour le maintien de la chapelle Saint-François de Rennes » nous apprend ceci :

    Cette page à pour objet le maintien de la communauté de saint François à Rennes desservie par l'institut du Christ-Roi depuis 14 ans.
    Aujourd'hui monseigneur l'archevêque Pierre d'Ornellas :

    - exige le départ de notre prêtre le chanoine Cristofoli,

    - demande au Christ-Roi de quitter l'archidiocèse,

    - envisage de réduire à néant cette communauté en mettant en place un service minimum le dimanche.

    La réponse définitive doit tomber d'un jour à l'autre.
    Nous sommes donc plus que jamais en danger et avons besoin de vous tous !

    Et ici l’allocution du président de l’association, qui précise les mauvaises nouvelles.

     

  • La messe à Macao

    Pour la première fois depuis la « réforme » liturgique, la messe de saint Pie V sera célébrée samedi prochain à Macao, dans la chapelle du séminaire Saint-Joseph.

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  • La messe à Austin

    Les centaines de fidèles qui participaient à la messe dominicale traditionnelle à la cathédrale d’Austin (Texas) dimanche ont appris que cette messe serait supprimée à partir du 19 mars. Celle de 7h30, et celle de 15h30. « Apparemment cela vient directement du Vatican », a dit un fidèle. Car on ne sait rien de plus. L’évêque doit être muet…

    Mais il est évident que si François a décrété que la messe traditionnelle était interdite dans les églises paroissiales, à plus forte raison dans les cathédrales…

    La messe la plus proche reste, pour le moment, celle de Dripping Springs, à 40 km, qui est à… 13h30. Il y en a une aussi à Brenham, à 145 km (à 16h), et à Waco, à 160 km (à 11h30).

    En toute charité pastorale.

  • Les Mages sont venus de l’Orient

    Ab Oriente venerunt Magi in Bethlehem adorare Dominum ; et apertis thesauris suis, pretiosa munera obtulerunt : aurum, sicut Regi magno ; thus, sicut Deo vero ; myrrham, sepulturae ejus. Alleluja.

    Les Mages sont venus de l’Orient à Bethléem pour adorer le Seigneur ; et, ouvrant leurs trésors, ils lui ont offert de précieux présents : de l’or, comme au Grand Roi ; de l’encens, comme au vrai Dieu ; de la myrrhe, pour sa sépulture. Alléluia.

    (Antienne du Benedictus pour le deuxième jour de l’Epiphanie)

  • L’orientation de Benoît XVI

    Dans un livre publié pour le 25e anniversaire de l’élection de Bartholomée patriarche œcuménique de Constantinople, il y a notamment une contribution de Benoît XVI. Voici ce que j’ai pu en trouver pour le moment ici et , dans une traduction mal assurée (en attendant mieux, et peut-être un texte français officiel)…

    Le pape émérite raconte que la première fois qu’il a vu Bartholomée, c’était dans le train en revenant de la rencontre d’Assise de 2002. « Le patriarche m’avait invité à m’asseoir avec lui pendant un certain temps dans le même compartiment et, de cette façon, de lui devenir personnellement plus proche. » Cette rencontre « le long du chemin » n’était pas accidentelle, souligne Benoît XVI. Vu les connaissances du patriarche en théologie, cultures et langues, « sa pensée est un voyage avec les autres et vers les autres, qui assurément ne se dégrade pas en un manque de direction, quand “être en chemin” conduit simplement nulle part »

    Benoît XVI souligne le souci de Bartholomée pour la sauvegarde de la création. Puis il dit :

    « Le pasteur des brebis de Jésus-Christ ne s’oriente jamais seulement vers le cercle de ses fidèles. La communauté de l’Eglise est universelle, également dans le sens que cela inclut toute la réalité. Cela est évident, par exemple, dans la liturgie, qui ne manifeste pas seulement la commémoration et l’accomplissement des actes salvifiques de Jésus-Christ. Elle chemine vers la rédemption de toute la création. En orientant la liturgie vers l’Est (l’Orient), nous voyons que les chrétiens, ensemble avec le Seigneur, ont le désir d’avancer vers le salut de la création tout entière. Le Christ, Seigneur Crucifié et Ressuscité, est en même temps aussi le “soleil” qui éclaire le monde. »

    Benoît XVI dit aussi sa joie que, après sa renonciation, « le patriarche est toujours resté proche de moi et m’a même rendu visite dans mon petit cloître. Dans de nombreux endroits de mon appartement on peut trouver des choses mémorables venant de lui. Ce ne sont pas seulement des signes attachants de notre amitié personnelle, ce sont aussi des poteaux indicateurs vers l’unité entre Constantinople et Rome, des signes d’espoir que nous nous dirigeons vers l’unité ».

    Addendum. On lira la traduction du texte complet chez Benoît et moi.