Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : st nicolas

  • Les mystérieuses propositions

    Au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy, le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a déclaré dans un quotidien : « Je pense que l’on peut dire qu’une lueur d’espoir s’est allumée. Mais il est trop tôt pour le constater de façon définitive et précise. On verra comment les choses vont évoluer. » Dans un autre quotidien, un de ses collaborateurs affirme quant à lui : « Des propositions ont été formulées, grâce auxquelles le prochain sommet de Bruxelles peut s’achever sur un succès. » On n’en saura pas davantage, sauf que les propositions ont été formulées par Nicolas Sarkozy. Et aussi qu’il ne s’agit pas du système de vote : « Pour que cela reste clair : nous sommes toujours en faveur de la racine carrée. Les arguments qui ont été présentés ne nous ont pas convaincus. »

  • National Hebdo N° 1191

    « L’homme à tout faire ». Sous ce titre, une photo exclusive, assez intéressante, de Nicolas Sarkozy, le bras tendu, auquel nous faisons dire par une bulle : « Laissez, je m’en occupe ! ». Puisqu’il s’occupe en effet de tout.

    Mon éditorial est titré : « A l’américaine, pour quoi faire ? ». Béatrice Pereire s’intéresse aussi à Sarko l’Américain, mais il le voit tendance Madonna, Tom Cruise et Paris Hilton…

    Topoline brosse une revue de presse, très hétéroclite, de la presse étrangère sur le nouveau Président.

    Michel Limier nous cause des très chers amis de Nicolas : Martin, Arnaud, Bernard, François, et s’attarde sur Vincent.

    Serge Omara nous donne une page entière sur le lancement de la campagne des législatives du Front national. 

    Jean Roberto fait le tour des émeutes et des violences dont on ne parle guère, et Alexandre Martin examine les possibilités d’un « troisième tour social ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Erwan Bergot.

  • Le Pen chez Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen a été reçu pendant plus d’une demi-heure par Nicolas Sarkozy à l’Elysée, dans le cadre des consultations que mène le président de la République sur la réforme des institutions.

    A sa sortie, il a déclaré qu’il avait eu un entretien « à la fois sérieux et courtois » avec Nicolas Sarkozy, qu’il a qualifié d’« interlocuteur extrêmement chaleureux ». « J’ai énuméré les divergences de vues que j’ai avec la politique du président, en reconnaissant que son activité était remarquable et qu’elle attirait l’attention du monde entier. »

    Interrogé sur les auditions judiciaires de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen a répondu : « Je ne me fais pas trop d’illusions sur l’issue de ces recherches. Les loups ne se mangent pas entre eux. Il est vrai que la politique française a été irriguée pendant des décennies par l’argent noir, à l’exception du FN. Jacques Chirac a été un maître, mais je pense que personne n’ira lui chercher des poux dans la tête à cette occasion. »

  • ”Parcelles de France” : la réaction de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a réagi au discours de Nicolas Sarkozy sur le rapport Milhaud (voir plus haut ma note "Parcelles de France"), par le communiqué que voici.

    « Sourd aux aspirations des Français à devenir propriétaires de leur logement, Nicolas Sarkozy ne s’intéresse à ces mêmes aspirations que lorsqu’elles se font jour chez les immigrés. Et il voit comme un puissant levier d’intégration cette accession à la propriété, qu’il veut favoriser par des mesures spécifiques.

    « C’est la dernière nouveauté en termes de discrimination positive, c’est-à-dire de préférence étrangère. Selon ses propres paroles, Sarkozy veut distribuer des « parcelles de France » aux étrangers. Aux frais des Français.

    « Nul doute que le ministre de l’Intérieur devienne ainsi très populaire dans les pays d’émigration. Les Français, quant à eux, sauront pour qui ils ne doivent pas voter s’ils souhaitent que les parcelles de France restent françaises. »

  • La révolution Sarkozy ?

    Yvon Gattaz, ancien président du CNPF (1981-1986), président de l’association des moyennes entreprises patrimoniales (Asmep), fondateur de l’association patronale Ethic et membre de l’Académie des sciences morales et politiques, autrement dit une sorte de conscience du patronat, se félicite de la volonté de rupture réaffirmée par Nicolas Sarkozy dans son discours devant le Medef. Il voit dans les propos du chef de l’Etat « un très grand changement, et même une révolution des esprits ». « Avant, les hommes politiques n’osaient pas parler des changements inévitables », et « on a cru » que Nicolas Sarkozy « allait atténuer son discours une fois élu », mais ce n’est pas le cas.

    Yvon Gattaz a raison : Sarkozy continue de tenir ses discours de campagne électorale. Il ne les pas atténués. Mais il est président pour agir, comme il le dit lui-même. Et son action ne correspond guère à ses discours. Sarkozy est hélas comme les autres. Il continue de dire qu’il faut faire ceci et cela, comme s’il n’était pas au pouvoir.

  • Natonal Hebdo N° 1206

    « Avec Sarko, c’est la foire aux promesses. » Le moindre événement, le moindre fait divers, conduit Nicolas Sarkozy à promettre ceci et cela, généralement une nouvelle loi. Dans mon éditorial, je fais « l’autopsie » de la promesse sur la déduction des intérêts des emprunts immobiliers, dont je retrace l’histoire depuis le programme électoral de Nicolas Sarkozy jusqu’à son dernier avatar en date, au dernier conseil des ministres.

    Topoline constate qu’il vaut mieux être une mère infanticide qu’un voisin pédophile ou un chien de combat… après avoir dit tout le mal qu’elle pense de la politique compassionnelle de Sarkozy.

    Alexandre Martin s’interroge sur le coût, et les dérives, de la rentrée scolaire.

    Michel Limier brosse le portrait d’Anne-Marie Idrac, « le fusible de Sarkozy ». Elle est PDG de la SNCF. Elle était secrétaire d’Etat aux Transports pendant la grande grève de 1995…

    Béatrice Pereire ironise sur le voyage à Bagdad : « Il est minuit passé, docteur Kouchner… »

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Michel de Saint Pierre.

  • Les dernières nouvelles du nouveau traité

    La cinquième version du projet de traité sur le pacte fiscal a été adoptée hier par 25 des 27 dirigeants des pays de l’UE. Mais le Polonais Donald Tusk disait qu’il n’était pas satisfait du compromis qu’il avait réussi à arracher – notamment à Nicolas Sarkozy - sur la présence des pays non membres de l’eurozone aux sommets de l’eurozone.

    Au fur et à mesure que les projets diluaient la matière initiale, on avait pu penser que finalement le Royaume-Uni s’y joindrait. Mais non. Et David Cameron était très content de souligner que grâce à lui ce ne sera pas un traité de l’UE.

    La République tchèque a également décidé de ne pas participer.

    Le traité devrait donc être signé, théoriquement à 25 (mais la signature de la Pologne n’est pas du tout acquise), lors du prochain sommet européen. Ensuite il faudra le ratifier. Nicolas Sarkozy a prévenu que la France ne le pourrait pas avant la présidentielle.

  • Sarkozy et la politique

    Nicolas Sarkozy a affirmé hier aux députés UMP, selon les participants à la réunion :

    « Mi-2011, on pourra dire qu'on a fait passer tout notre programme de réformes. Après, fin 2011, on ne fera que de la politique. »

    Et chacun de se demander si cela veut dire ou non qu'il va se représenter en 2012.

    Mais ce qui est frappant dans ce propos est que pour Nicolas Sarkozy, toutes ses « réformes » ne sont pas de la politique. Même la réforme des collectivités territoriales, et des élections cantonales et régionales, ce n'est pas de la politique...

    La « politique », pour Sarkozy, c'est uniquement le petit jeu politicien à l'approche des élections nationales.

    Et alors, ce qui a trait aux affaires de la cité, c'est quoi ?

    C'est ce qui est susceptible de servir le jeu politicien. Mais, quand le moment est venu, on laisse tomber les affaires de la cité (le faire semblant de s'occuper de la cité) : on ne s'occupe plus que du jeu politicien.

    On est vraiment à des années-lumière du souci du bien commun.

  • Sarkozy et l’UE

    Commentaire de Charlie McCreevy (ex-)commissaire européen, sur le propos de Nicolas Sarkozy selon lequel la nomination de Michel Barnier au commerce intérieur est « une défaite pour le capitalisme anglo-saxon » :

    « Le président Sarkozy a enterré une fois pour toutes le mythe selon lequel on s'attend à ce que les commissaires de l'UE, quand ils vont à Bruxelles, laissent de côté les intérêts et les priorités politiques nationales de leur Etat d'origine pour agir exclusivement dans l'intérêt de la Communauté. Ce que nous dit la déclaration du président Nicolas Sarkozy, c'est que, comme beaucoup de ses compatriotes, il ne voit pas la Commission européenne comme une commission pour la promotion des intérêts européens : il la voit comme une commission pour la promotion des intérêts français. L'influence de la France à Bruxelles est d'ailleurs impressionnante. Les gens oublient que la bureaucratie de Bruxelles a été conçue par les Français presque comme une copie de la façon dont fonctionne l'administration de Paris. Au fil des années, cela a donné aux Français un énorme avantage pour savoir comment actionner les leviers de pouvoir. Et si vous faites le tour de la Commission, vous verrez que les Français ont été des maîtres pour faire nommer des personnes clés à certains des postes les plus puissants. »

  • Le Pen n’ira pas à Versailles

    Jean-Marie Le Pen a annoncé hier sur son blog vidéo qu'il n'ira pas écouter lundi Nicolas Sarkozy devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, bien qu'il ait été invité par le président de l'Assemblée nationale comme tous les députés européens (ainsi que les anciens Premiers ministres et les anciens présidents de la République.

    « J'ai décliné l'invitation que m'avait faite, très courtoisement, le président Accoyer d'assister à cette séance du Congrès. C'est dans la ligne de la prise de distance que je souhaite à l'égard des autorités politiques du pays. J'estime qu'elles ne font pas respecter les règles les plus élémentaires de la démocratie."

    Pour la même raison, Jean-Marie Le Pen avait décliné l'invitation que Nicolas Sarkozy lui avait faite, comme aux autres dirigeants de partis politiques, de venir à l'Elysée après les élection européennes.