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Libérateur des captifs, toi qui assures aux pauvres ta protection, en qui les malades trouvent aussi leur médecin et les rois leur défenseur, saint Georges, victorieux et grand martyr, prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
Voici les collectes de la messe de jour avant l’invention par Pie XII d’un commun des papes. C’est le type même des anciennes collectes romaines, sobres, concises, qui ne racontent pas la vie de saints mais disent l’essentiel de ce que leur culte doit nous apporter.
Beatórum Mártyrum paritérque Pontíficum Sotéris et Caii nos, quǽsumus, Dómine, festa tueántur : et eórum comméndet orátio veneránda. Per Dóminum.
Nous vous en prions, Seigneur, faites qu’en célébrant les fêtes de vos bienheureux Martyrs et Pontifes Soter et Caïus, nous obtenions leur protection, et que leur sainte prière nous serve de recommandation auprès de vous.
Adésto, Dómine, supplicatiónibus nostris, quas in Sanctórum tuórum commemoratióne deférimus : ut, qui nostræ iustítiæ fidúciam non habémus, eórum, qui tibi placuérunt, méritis adiuvémur. Per Dóminum.
Prêtez attention, Seigneur, aux supplications que nous vous adressons en faisant mémoire de vos saints, afin que nous, qui n’avons point de confiance en notre propre justice, nous soyons aidés par les mérites de ceux qui vous ont plu.
Quǽsumus, Dómine, salutáribus repléti mystériis : ut, quorum sollémnia celebrámus, eórum oratiónibus adiuvémur. Per Dóminum.
Rassasiés par la participation à ces mystères de salut, nous vous demandons, Seigneur, d’être aidés grâce aux prières de ceux dont nous célébrons la solennité.
Dans mon bréviaire il y a deux offices de saint Anselme, un qui renvoie au commun des pontifes docteurs de l’Eglise, et un autre qui contient des textes propres, notamment cette hymne. Comme dom Guéranger la cite dans son Année liturgique et qu’il dit qu’elle a été « approuvée par le Saint-Siège », il est probable qu’elle soit de dom Le Bannier.
Ici telle qu’elle se trouve dans le Liber sacramentorum du cardinal bénédictin Alfredo Ildefonso Schuster :
N.B. Ayant mis dans ma petite tête qu’il y avait une « théologie monastique » et une « théologie scolastique », et étant imperméable à la seconde, je me réjouissais d’avoir trouvé un livre de saint Anselme : « Pourquoi Dieu s’est fait homme », aux Sources chrétiennes, dans la collection « Textes monastiques d’Occident ». Stupéfaction : c’est un livre d’un rationalisme à faire pâlir d’envie saint Thomas d’Aquin lui-même. Une caricature de rationalisme : chapitre après chapitre, il part d’un élément de la foi et prétend y aboutir au terme d’un raisonnement purement rationnel. Pas un mot de mystique, pas un mot de prière, pas un mot d’admiration du mystère, et d’ailleurs pas un mot du mystère, puisque tout est soi-disant démontré… (A vrai dire j'aurais dû faire attention au fait que saint Anselme est partout présenté comme un précurseur des scolastiques, et aussi au fait que dans l'office propre il y a pas moins de sept fois le mot "ratio" dans la lecture du troisième nocturne, un texte sans doute choisi par dom Guéranger comme une discrète mise en garde...)
Les gazettes relatent le voyage du Président à Montpellier, et son incursion, au péril de sa vie, dans un « quartier de reconquête républicaine » (sic), où il a été interpellé par les habitants, notamment par une habitante dûment quoique républicainement voilée qui lui a dit :
« Mon fils m'a demandé si le prénom de Pierre existait vraiment. Cela m'a vraiment choquée. Il faut davantage de mixité dans le collège de ce quartier. C'est vraiment grave. »
Il y a longtemps, en fait, qu’on voit des commandos de mères de famille voilées réclamer devant les médias ou les élus locaux « davantage de mixité ».
Les gazettes rapportent cela comme si c’était une revendication de bon aloi. Alors que c’est tout simplement ubuesque.
Des quartiers ont été investis par des communautés étrangères qui peu à peu ont chassé les Français de souche. Aujourd’hui on se retrouve avec des quartiers islamistes de trafics divers et variés, dits de « reconquête républicaine » en pensant éventuellement à un avenir lointain, mais qui pour l’heure échappent totalement aux lois de la République.
Et ce sont les mères voilées qu’il faudrait écouter ? Mais pour faire quoi ?
Je ne vois aucune réponse.
Faut-il obliger des Français de souche, nommés Pierre, Jean et Jacques, à habiter dans ces quartiers dont ils ont été chassés ?
Le site marocain francophone Bladi nous fait savoir que le Maroc va enfin pouvoir faire venir des médecins étrangers afin de combler le déficit : l’objectif est de former 3.300 nouveaux médecins par an, mais on est très loin du compte (1.715 en 2017, 2.282 en 2018).
C’est Mohamed Benchaaboun, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration, qui l’a annoncé lors de son discours devant le roi, le 14 avril.
En passant, on apprend qu’il y a plus de 8.000 médecins marocains en France…
(Mais ce sont des médecins sénégalais que le Maroc fait venir…)
Le projet de réforme du code pénal de la République dominicaine a été présenté par les députés la semaine dernière. Trois motifs de dépénalisation très partielle de l’avortement avaient été envisagés : si la grossesse met en péril la vie de la mère, en cas de viol ou l’inceste, ou de malformations du fœtus « incompatibles avec la vie ».
Les trois motifs ont été rejetés. Il ne reste que l’article 112 qui dispose que mettre fin volontairement à une grossesse n’est pas punissable à condition qu’« au préalable, pour sauver la vie de la mère et du fœtus en danger, tous les moyens scientifiques et techniques disponibles aient été épuisés dans la mesure du possible ».
La Civiltà Cattolica, revue jésuite qui dans tous ses numéros chante les louanges de saint Bergoglio, a ouvert son dernier numéro avec un texte fabuleux qui, nous dit Sandro Magister, « remonte aux années 1987-88 et coïncide avec l’apogée du parcours intellectuel du jésuite argentin qui est aujourd’hui pape ».
Extrait :
« Prenez quatre éléments : pour apprendre la réalité, il y a le concept et l’intuition et pour expliquer la réalité il y a les deux termes d’une antinomie. Ces quatre éléments entrent en tension entre eux. Nous ne pouvons pas dire que le signe de l’adéquation soit l’équilibre entre la réalité et le fait de la percevoir. Nous devons chercher un signe qui, en lui-même, renferme la tension des quatre éléments. À mon sens, ce signe est la consonance. »
« La consonance dont le sujet qui connaît a l’expérience en lui-même est, dans ce cas, le reflet de la consonance qu’il y a entre la réalité en soi et la réalité connue. Je m’explique : celui qui connaît a une expérience directe de la consonance qu’il y a entre ce qu’il apprend et ce qu’il exprime. Sur base d’une telle consonance, il peut savoir quand on donne la consonance entre la réalité en elle-même et la réalité apprise. »
« Saint Ignace utilise cette expérience pour s’assurer du fait qu’un esprit soit bon ou mauvais : la consonance figurée par l’eau qui tombe sur une éponge plutôt que sur la pierre. C’est une consonance ambivalente pour ce qui se réfère à l’identité des esprits, parce qu’il faut prendre son signe positif ou négatif de l’état habituel du sujet, qui soit monte du bien vers le mieux ou qui tombe de mal en pis ».
L’article de Sandro Magister est centré sur le pape qui passe son temps à se contredire lui-même. Mais là il aurait du mal à se contredire…
Il s’appelait Nabil Habashi Salama, il avait 62 ans, il avait été enlevé le 8 novembre par l’Etat islamique, devant chez lui à Bir Al-Abd, dans le Nord Sinaï. Depuis lors personne n’avait pu voir de nouvelles. Des jihadistes l’ont tué le 17 avril d’une balle dans la nuque et ont diffusé la vidéo du meurtre.
Nabil Habashi Salama était déclaré coupable de « collaboration » avec le gouvernement égyptien, sa police et son armée, et juste avant le tir il est accusé d’avoir contribué à la construction de l’église copte de Bir Al-Abd.
Nabil Habashi Salama faisait partie d’une des plus anciennes familles coptes de la région. Il était bijoutier et il avait une boutique de vêtements et aussi de téléphones portables. Sa fierté était en effet d’avoir fait que Bir Al-Abd ait une église.