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turquie - Page 5

  • Sans surprise (bis)

    La coalition au pouvoir en Arménie annonce la suspension de la procédure de ratification au Parlement des accords signés avec la Turquie en vue d'une normalisation des relations entre les deux pays.

    "Le refus de la partie turque de répondre à l'exigence de ratifier l'accord sans condition préalable et dans un délai raisonnable rend inutile la poursuite du processus de ratification au Parlement national", a déclaré la coalition au pouvoir. Cette décision, précise-t-elle, est la conséquence des déclarations de Tayyip Erdogan conditionnant la ratification des accords à la conclusion d'un traité de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sur la question du Haut-Karabakh.

    C'était couru d'avance.

  • La Turquie parle déjà comme un membre de l’UE

    Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, participait à une réunion informelle avec des homologues de sept pays de l'UE, samedi en Finlande. Il a notamment déclaré :

    « Nous voulons que l'UE soit beaucoup plus active dans toutes les affaires internationales, et aussi beaucoup plus visionnaire, parce que l'UE est un bon exemple de pays qui ont eu de sérieuses difficultés, les pires tensions dans le passé, et se sont rassemblés en se fondant sur des valeurs aussi bien que sur des intérêts économiques. »

  • Erdogan décoré par le roi d’Arabie pour "services rendus à l'islam"

    Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a décerné hier au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan le prix international du roi Fayçal, l'une des décorations les plus prestigieuses du royaume, pour "services remarquables rendus à l'islam", ayant "défendu la cause de la nation islamique, en particulier la cause palestinienne et les justes droits du peuple palestinien". "Au niveau international, il a été l'un des fondateurs musulmans de l'appel aux relations entre les civilisations et un défenseur passionné du dialogue constructif, de l'esprit d'ouverture et des principes de la coopération et de la compréhension internationales."

  • L'Espagne turcophile extrémiste

    "L'Espagne est fermement partisane de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Nous avons toujours maintenu fermement cette position. C'est le cas aujourd'hui et ce le sera demain", a déclaré le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, au terme d'un rencontre, hier, avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

    "La présidence tournante espagnole souhaite aborder et ouvrir le nombre maximum possible de chapitres dans le processus de négociations avec la Turquie pour son incorporation à l'Europe", a ajouté M. Zapatero. "La Turquie envisage l'ouverture de quatre chapitres. Nous verrons jusqu'où nous pourrons aller. Cela paraît un objectif compréhensible de la part de la Turquie", a estimé le chef du gouvernement socialiste espagnol, ajoutant qu'il allait "aborder cette question" avec la nouvelle commission européenne lors d'une réunion ce mardi à Madrid.

  • La Turquie vers l’UE…

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    Logo du Secrétariat général pour les Affaires européennes (organisme du gouvernement turc chargé des négociations d'adhésion). On remarque comment les étoiles européennes pâlissent et s'éteignent à l'approche du croissant...

    (via Novopress, qui curieusement ne le reproduit pas)

  • Minorités en Grèce et Turquie : renoncer à la réciprocité…

    L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) demande à la Grèce et à la Turquie de renoncer au principe de réciprocité qui les régit. Le recours au principe de réciprocité entre la minorité musulmane en Thrace (Grèce orientale) et des minorités non musulmanes en Turquie (en clair les chrétiens) "est devenu anachronique", dit-elle. Ce principe, prévu par le traité de Lausanne en 1923, pourrait "compromettre la cohésion nationale dans les deux pays". Les deux pays devraient "traiter tous leurs citoyens sans discrimination, sans prendre en compte la façon dont l'Etat voisin pourrait traiter ses propres citoyens".

    En bref, la minorité musulmane grecque doit pouvoir choisir librement ses muftis, et la législation de 2008 accordant aux membres de la minorité musulmane des quotas dans la fonction publique doit être mise en œuvre.

    Et cela sans contrepartie du côté turc vis-à-vis des minorités chrétiennes. Car si l'APCE demande à la Turquie de favoriser concrètement l'accès des membres des minorités à la police, l'armée, la magistrature et l'administration, elle sait parfaitement que c'est peine perdue. La Turquie est très régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme, sans que cela produise le moindre effet.

    Et pour que ce soit bien clair, l'APCE vient d'« élire » par acclamation un Turc islamiste comme président.

  • Conseil de « l’Europe » : la Turquie préside

    Un Turc est devenu aujourd'hui pour la première fois président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

    Mevlut Çavusoglu, député et cofondateur de l'AKP, le parti islamiste au pouvoir à Ankara, a été élu par acclamation. Il était le seul candidat.

    Son groupe politique à Strasbourg, le GDE (Groupe des démocrates européens), auquel revenait la présidence en vertu d'un accord de rotation, l'avait désigné pour le représenter.

    Mevlut Çavusoglu assurera la présidence de l'assemblée pour un an, renouvelable une fois.

    La Turquie prendra elle-même la présidence du Comité des ministres du Conseil de l'Europe en novembre prochain pour une durée de six mois.

    Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, autre institution du Conseil de l'Europe, est présidé depuis le 27 mai 2008 par le Turc Yavuz Mildon, président de la Compagnie turque d'exportation des produits de la mer et président du Comité de Direction de l'Union des exportateurs des produits de la mer et de la viande d'Istanbul (actuellement empêché pour raison de santé, il est temporairement remplacé depuis le 20 janvier par le premier vice-président).

  • Mais oui, la Turquie est européenne…

    Une fillette de 12 ans de Corum, non loin d'Ankara, a été vendue à deux reprises par son père : la première fois en échange de quatre vaches, et la deuxième fois pour la somme de 10.000 lires turques (environ 4.800 euros).

    Le père, Sukru A., a vendu sa fille K. l'été dernier à un maçon de 29 ans, en échange de quatre vaches, et il a l'épousée par une cérémonie devant l'imam. Mais après plusieurs mois, la fillette - qui est tombée enceinte dans l'intervalle - est revenue à la maison de ses parents parce qu'elle ne s'entendait pas avec son mari. En décembre dernier, à son sixième mois de grossesse, elle a perdu l'enfant. Dix jours plus tard, le père l'a vendue de nouveau, à un chômeur de 20 ans. Mais celui-ci n'a payé que 3.000 des 10.000 lires convenues. Quand il a refusé de payer le restant dû - en faisant valoir que la fille qu'il a acheté n'était pas vierge - le père est allé à la police pour signaler l'impayé, mais sans mentionner l'objet du marché. Après une courte enquête, la vérité est sortie et les deux hommes ont été arrêtés, tandis que le premier acquéreur est toujours recherché.

    (Bivouac-ID)

  • Sans surprise

    Le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, accuse la Turquie de faire obstacle à leur rapprochement et prévient que le processus pourrait échouer malgré la signature des accords :

    "Si la Turquie n'est pas prête à ratifier les protocoles, si elle continue à parler la langue des ultimatums, d'avancer des conditions préalables et de faire obstacle au processus, alors je n'exclus pas que les pourparlers échouent."

    La Turquie et l'Arménie ont signé en octobre 2009 deux protocoles prévoyant l'établissement de relations diplomatiques et l'ouverture de leur frontière commune, mais ils ne peuvent entrer en vigueur avant leur ratification par les Parlements des deux pays.

    Ces accords furent partout qualifiés d'historiques. La Commission européenne se félicitait « d'un pas courageux vers la paix et la stabilité dans la région du sud du Caucase. Et la « sécurité » et la « coopération », ajoutait la présidence suédoise de l'UE. Je commentais alors dans Daoudal Hebdo : « Voilà bien des grands mots pour ce qui risque fort de n'être qu'une parade diplomatique sans lendemain. » Et je citais Jean-Gilles Malliarakis, qui faisait remarquer qu'un accord analogue avait été signé il y a exactement 50 ans entre la Turquie et la Grèce, supposé régler le problème de Chypre...

  • Istanbul capitale européenne de la culture

    Istanbul a donné samedi, par une série de concerts et de feux d'artifice, le coup d'envoi d'un an de manifestations artistiques accompagnant son accession au statut de Capitale européenne de la culture 2010, l'occasion pour la Turquie de réaffirmer sa vocation européenne.

    Devant 5.000 invités de marque, dont des ministres d'une vingtaine de pays européens, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a souligné l'importance d'Istanbul dans la culture européenne : "Istanbul est une ville européenne. Avec son coeur, sa culture, sa civilisation, ses gens, son passé et son futur, elle a toujours tourné son visage vers l'Europe", a-t-il affirmé. "Istanbul a autant façonné la culture européenne qu'elle a été façonnée par elle." "Au-delà d'Istanbul, cela montre que la Turquie est un pays européen, un pays ayant vocation à être membre de l'UE", a déclaré M. Erdogan.

    (AFP)