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Ségolène - Page 5

  • La fausse polémique Rebelle

    Le Canard enchaîné ayant « révélé » que les Renseignements généraux avaient « enquêté » sur Bruno Rebelle, un conseiller de Marie-Ségolène, « sur ordre du cabinet » du ministre de l’Intérieur, les hiérarques socialistes sont tous montés au créneau pour stigmatiser les horribles méthodes de Sarkozy et appeler à sa démission, tandis que celui-ci démentait formellement avoir demandé quoi que ce soit. L’affaire est une de ses fausses affaires lancées par le Canard quand il n’a rien d’autre à se mettre dans le bec. Elle arrange bien le camp socialiste, qui peut ainsi faire oublier un temps les ségolénades quotidiennes, tout en portant une virulente attaque « morale » contre l’adversaire prioritaire. Il s’agit donc d’un élément de la campagne de Marie-Ségolène, gracieusement offert par le Canard.

    Les RG font des fiches sur toutes les personnes qui font un peu parler d’elles. Les RG ont donc évidemment une fiche sur Bruno Rebelle, qui est directeur des programmes à Greenpeace International après avoir été directeur exécutif de Greenpeace France. Et cette fiche a évidemment été actualisée lorsque Bruno Rebelle a été nommé conseiller de Marie-Ségolène. Que cette pratique soit normale ou non est une autre question. Ce qui importe ici est qu’il s’agit du travail de routine des RG.

    Reste la question, cruciale, du contenu de la fiche.

    Bruno Rebelle porte plainte contre X pour « atteinte à la vie privée ». Or les RG ont communiqué à la presse leur « notice » sur Bruno Rebelle. Il n’y est pas question de sa vie privée, sinon la mention qu’il est « marié », ce qui n’est en rien une indiscrétion.

    La fiche est en réalité très élogieuse sur le personnage. Chez Greenpeace France, il a « entrepris une politique de redressement de l’organisation après avoir constaté un certain nombre de carences », il a rétabli la situation financière en assurant une meilleure gestion, qui lui a permis de tripler le nombre de salariés et de quadrupler le budget. Il est décrit comme un « homme de dossiers et de communication », « capable de nouer un véritable dialogue avec les politiques et les industriels », « il était présent dans tous les milieux : industriels, politiques, associatifs et pas seulement écologistes », et il se veut « interlocuteur et non partenaire » de tout élu prêt à s’engager sur les questions d’environnement.

    Ce que l’on peut conclure de cette fiche, c’est qu’il s’agit là d’un homme efficace tant sur le plan de la gestion que sur le plan de la communication, et que Marie-Ségolène a bien eu raison de faire appel à lui. On ne voit vraiment pas où est le problème.

    Reste aussi la confirmation que Greenpeace est bien une organisation de gauche. Cela va de soi, mais va mieux en le disant, puisque certains naïfs croient qu’elle est apolitique. Mais on n’avait pas besoin de la fiche des RG pour le savoir, puisque ce n’était un mystère pour personne que Bruno Rebelle était un dirigeant de Greenpeace…

  • Sous-marinade et navalitude

    Ce matin, sur RMC, Jean-Jacques Bourdin reçoit Marie-Ségolène. Il relaye la question d’un auditeur :  « Avons-nous besoin d'autant de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins ? » Jean-Jacques Bourdin : « On en a combien ? »

    Marie-Ségolène élude la question, revenant à ce qu’elle était en train de dire. Bourdin insiste. La question suppose qu’il y en a plusieurs. Marie-Ségolène finit par répondre : « Nous en avons… euh... un. »

    Bourdin : « Non. Nous en avons sept. »

    Marie-Ségolène : « Oui… sept… oui. »

    En fait, nous en avons quatre.

    Voici le communiqué de Bruno Gollnisch, délégué du Front national et… capitaine de frégate.

    Sous-marinade et navalitude :
    Royal : touchée, coulée

    « Mme Royal vient de révéler sa totale méconnaissance des questions de défense, qui sont cependant l’une des responsabilités essentielles, sinon la première, du chef de l’Etat.
    « Ce matin, sur RMC, à l’émission de Jean-Jacques Bourdin, elle a déclaré que la France ne disposait que d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), alors qu’elle en a quatre, ce qui constitue un seuil minimum pour assurer en mer la permanence de la dissuasion nucléaire. Puis, renchérissant sur l’erreur de Monsieur Bourdin, elle a déclaré que nous en avions sept (si Monsieur Bourdin avait dit 20, elle aurait dit 20).
    « En fait, la France dispose de quatre SNLE équipés de missiles nucléaires et de seulement six SNA (sous-marins nucléaires d’attaque), dont seule la propulsion est atomique, mais qui ne disposent pas de missiles balistiques nucléaires.
    « On frémit en pensant que Mme Royal prétend diriger nos Forces armées. Son incompétence est abyssale, c’est vraiment le cas de le dire. »

  • Bécassine et la mondialisation

    Devant des ouvrières du textile dont l’usine se délocalise en Chine, Marie-Ségolène a livré sa solution : qu'une loi interdise aux entreprises de déménager une marque en détruisant l'outil de production en France, et elle a ajouté : « Cela fera réfléchir à deux fois les patrons. » Na ! Si Marie-Ségolène réfléchissait, elle laisserait ce genre de démagogie de cour de récréation gauchiste à ses concurrents trotskistes, et comprendrait peut-être qu’une interdiction ne peut pas être la riposte appropriée aux méfaits du mondialisme.

  • Le hochet de Taubira

    Christiane Taubira a renoncé la mort dans l’âme à être candidate à la présidentielle, le PS ayant promis trente circonscriptions au PRG. En récompense de son sacrifice, Christiane Taubira vient d’être nommée « déléguée à l’expression républicaine » (sic) pour la campagne de Ségolène Royal. Elle aura la lourde tâche d’expliquer que les prises de position de Marie-Bécassine sont ancrées dans les principes républicains…

  • Elle se prend pour de Gaulle ?

    Suite des gaffes de Marie-Bécassine. A l’issue d’un entretien à Paris avec André Boisclair, chef du Parti québécois, Ségolène Royal s’est entretenue avec des journalistes du Québec. « Quelles sont vos affinités avec la souveraineté du Québec ? » lui a-t-on demandé. « Elles sont conformes aux valeurs qui nous sont communes, c'est-à-dire la souveraineté et la liberté du Québec », a-t-elle répondu d'un ton assuré.

    Il s’agit d’un sujet très sensible. La position officielle de la France est « ni ingérence, ni indifférence ». La petite phrase de Marie-Ségolène a immédiatement fait la une de l’information au Canada, et le Premier ministre canadien Stephen Harper a publié un communiqué dénonçant l’ingérence de la candidate socialiste dans les affaires canadiennes. Le Premier ministre du Québec, quant à lui, a déclaré qu’il n’avait pas eu connaissance des propos de Mme Royal qui, a-t-il précisé, n’est jamais venue au Québec, et que c’était aux Québécois de décider de leur avenir.

    Après chacune de ses sorties désastreuses, Marie-Bécassine tente de se justifier. Cette fois, elle affirme qu’elle n’a fait preuve « ni d’ingérence ni d’indifférence », et que d’ailleurs elle n’a évoqué à aucun moment, avec André Boisclair, les réformes institutionnelles, mais que… « si ces réformes arrivent, je le répète, ces deux principes seront appliqués, de souveraineté et de liberté », deux principes qui « ne me paraissent absolument pas contestables ».

    Interrogée sur la célèbre exclamation de de Gaulle « Vive le Québec libre ! », elle a dit que c’était une « belle phrase » mais qu’elle ne le dirait pas de cette façon-là…

    Elle l’a dit autrement, en effet. Reste à savoir, du reste, ce qu’elle entend par souveraineté et liberté. En fait, les Canadiens ne devraient pas s’alarmer. La position canadienne officielle est que les Québécois « forment une nation au sein d’un Canada uni ». C’est la même « souveraineté et liberté » que Marie-Ségolène revendique pour la France : une nation au sein d’une Europe unie, régie par une Constitution fédérale.

  • Marie-Bécassine et les femmes assassinées

    Merci à Olivier qui m’a fait remarquer l’autre propos, celui-là parfaitement délirant, de Marie-Bécassine sur les femmes battues. On peut en voir la vidéo sur Vox Galliae. Voici le texte :

    «  Et quand dans un pays comme la France il y a ce chiffre épouvantable : une femme sur trois aujourd’hui est assassinée sous les coups de son conjoint, là, dans la France dans laquelle nous vivons, et que ce chiffre-là et que ces crimes-là ne sont même pas évoqués dans les médias, tellement ça fait partie de la quotidienneté, c’est un combat quand même majeur ! »

  • La dernière de Bécassine

    Marie-Ségolène a redit vendredi que la première loi qu’elle ferait voter serait consacrée aux violences faites aux femmes. Elle a cru bon de préciser que le cœur du dispositif serait « le droit pour les femmes battues de rester au domicile familial avec les enfants », le conjoint devant « quitter le domicile ».

    C’est un beau cadeau qu’elle a fait là à l’UMP, où l’on rappelle à qui mieux mieux que la loi en question existe déjà, que cette loi des gouvernements Raffarin et Villepin, votée à l’unanimité, promulguée le 4 avril 2006, stipule précisément ce que veut la candidate socialiste. Et l’on ajoute que, il est vrai, Ségolène Royal brillait par son absence à l’Assemblée…

  • Le Ségomaton

    Cela ressemble à une blague d’un des multiples sites qui moquent la candidate de la bravitude, mais ce n’en est pas une. Ségolène a réellement inventé le « Ségomaton ». C’est un monospace blanc, orné d’une photographie de la candidate de la « force souriante tranquille » qui fait de « l’ordre juste ». La voiture fait les marchés, en Poitou-Charente. Entre les fruits et les fromages, deux militants ségoléniens invitent les braves Français qui font leurs courses à venir à l’intérieur. Là, ils peuvent raconter ce qu’ils veulent face à une caméra. C’est participatif en diable. On reste le temps qu’on veut, sans contrôle, et cela est diffusé sur le site internet du PS sans montage, nous affirme-t-on. Et les réponses sont en ligne quelques jours plus tard, certaines apportées par Ségolène elle-même. Mais oui.

    En fait, le Ségomaton, qui n’avait pas encore défrayé la chronique, existe depuis cinq semaines. Et en cinq semaines, il a eu… une quinzaine de clients, pour la plupart des retraités, précise perfidement l’AFP.

  • Marie-Ségolène dans le texte

    A propos de la punition infligée à l’insolent petit Montebourg : « Quand le moment vient, je rétablis de l’ordre juste, j’exerce mon autorité juste, sans laisser passer un certain nombre de choses. » Et elle montre que pour rétablir « de l’ordre juste » il faut une justice rapide. Comme en Chine.

    Vous n’avez pas bien compris ? Alors elle remet ça : « J’entends exercer ma juste autorité, dans le cadre du respect de chacun et d’un ordre juste. »

    L’ordre juste, c’est l’ordre ségolénien. Et les éléphants et les éléphanteaux n’ont qu’à bien se tenir. La mère Fouettard entre en action : « Même si quelques-uns rechignent, ricanent, se moquent de moi, il faut aussi qu’un certain nombre d’hommes acceptent l’autorité différente d’une femme, c’est pas forcément facile, il va bien falloir qu’ils s’y habituent. »

    En conclusion, elle va continuer « avec une force souriante tranquille ». C’est pas joli, ça ? Et il est interdit de dire que son sourire artificiel permanent est de plus en plus crispé. Car c’est le sourire de l’ordre juste. Et implacable.

  • On ne rigole pas

    Hier soir, sur Canal Plus, on demande à Arnaud Montebourg quels sont les défauts de Ségolène Royal. Il répond : « Ségolène Royal n’a qu’un seul défaut, c’est son compagnon. » Puis il ajoute aussitôt : « C’était pour rire ! » On avait bien compris. Mais la Mère Ubu n’a pas apprécié. Ce matin, elle a suspendu Arnaud Montebourg de ses fonctions de porte-parole pour un mois. A la trappe le maraud !