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Le Pen - Page 23

  • Sur quelle planète vit Michèle Alliot-Marie ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement invente des « unités territoriales de quartier », utilisant un jargon administratif que personne ne comprend. Il s’agit d’une police de proximité, mais il ne faut pas le dire, parce que Nicolas Sarkozy l’avait supprimée en arrivant au ministère de l’Intérieur.

    En fait, il s’agit seulement de la création en Seine-Saint-Denis de trois « unités », composées de 10 policiers chacune, qui constitueront « un laboratoire d’excellence de ce que peut être la police dans ses relations avec la  population », selon la définition de Michèle Alliot-Marie.

    Mais sur quelle planète vit l’actuel ministre de l’Intérieur ? Il y a un abîme entre de tels propos de salon, relevant de la plus fumeuse utopie, et la réalité dramatique de la situation dans les cités de Seine-Saint-Denis, et dans tant d’autres banlieues.

    Quand il y a un incendie, on ne commence pas par construire un laboratoire pour tester d’anciens extincteurs.

  • Une même politique de civilisation que l’Arabie saoudite ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon Nicolas Sarkozy, la France et l’Arabie saoudite « partagent les mêmes objectifs d’une politique de civilisation ».

    Le Président français a tenu ce propos devant le Conseil consultatif, la seule assemblée du royaume d’Arabie saoudite, composée de 150 hommes nommés par le roi. La politique de civilisation de l’Arabie saoudite interdit le théâtre et le cinéma, interdit toute autre religion que l’islam, interdit aux femmes de sortir seules ou de conduire une voiture, et interdit naturellement tout parti politique. Elle finance la construction de mosquées en Europe mais rend impossible l’aménagement d’une chapelle, même privée, sur le territoire saoudien.

    La politique de civilisation, en Arabie saoudite, c’est la condamnation d’une femme (généreusement graciée ensuite sous la pression internationale) à six mois de prison et 200 coups de fouet pour avoir osé dire qu’elle avait été victime d’un viol collectif.

    Heureusement, nous avions bien compris que l’expression « politique de civilisation » n’était que le nouveau jingle, aussi vain que sonore, des discours du président bling-bling.

    Sinon, nous serions très inquiets...

  • Le FN à la reconquête

    Le conseil national du Front national, qui s’est réuni samedi à huis clos, a été essentiellement consacré à la préparation des élections municipales et cantonales.

    Le mouvement doit en quelque sorte résoudre la quadrature du cercle : comment être présent dans le plus grand nombre de cantons et de communes sans aggraver son lourd passif financier, en ce moment charnière où le « paquebot » n’a pas encore été vendu, et où, en outre, les candidats aux législatives n’ont pas encore été remboursés de leurs frais de campagne ?

    La décision qui a été prise est que le Front national présentera des candidats partout où il est pratiquement assuré de dépasser la barre des 5% qui conditionne le remboursement des frais officiels (et où il aura pu constituer une liste aux municipales). Le mouvement garantira le remboursement des frais de campagne correspondant à un « kit minimum » qui sera le même pour tous : profession de foi, affiche, bulletins de vote. Si le candidat souhaite personnaliser ces documents, ce sera à sa charge (s’il ne dépasse pas les 5%). Il y aura toutefois des exceptions, particulièrement aux municipales, dans les grandes villes où le FN doit être présent même s’il risque de ne pas atteindre les 5%.

    Selon Louis Aliot, le FN pourrait présenter entre 1.300 et 1.500 candidats aux cantonales, soit à peine moins qu’au dernier scrutin, et espère 200 listes aux municipales, soit nettement plus qu’en 2001.

    C’est une campagne « de pauvres », mais dans un pays dont les habitants s’appauvrissent. Le Front national est au diapason de la France qui souffre, et il espère bénéficier d’un début de prise de conscience des électeurs qui ont été bernés par Nicolas Sarkozy.

    Hier, lors de la « galette des rois » de la fédération de Paris, Jean-Marie Le Pen a souligné que lorsqu’on regarde la politique menée par le gouvernement, « on se dit qu’on assiste à un véritable viol de la volonté populaire » : « Les Français ont cru voter pour un homme intraitable sur l’insécurité, l’immigration, les valeurs, la famille, la patrie, l’ordre, la baisse des impôts », mais « le masque tombe ». « La France que Nicolas Sarkozy aime, c’est la société multiculturelle, la France brassée par l’immigration de masse, pas le vieux pays de 2.000 ans d’histoire, la France des terroirs et des clochers. »

    Les promesses de Nicolas Sarkozy, a-t-il ajouté, « rappellent, sombre présage, le Vive l’Algérie française de de gaulle en 1958, aboutissant à l’Algérie algérienne, puis à l’Algérie fellagha ».

    Mais aujourd’hui « le masque tombe ». Nicolas Sarkozy montre jour après jour que sa politique ne correspond en rien à ses promesses, et les Français sont, de plus, submergés par l’actualité « people » du président « blin bling flon flon ». Cela ne peut durer, et, lance Jean-Marie Le Pen,  « le populisme vaincra le pipolisme » !

  • La scandaleuse mise en scène des FARC

    Réponse de Jean-Marie Le Pen à une question sur la libération des otages des FARC, lors de ses vœux à la presse.

    Je trouve qu’il y a là un problème emblématique. Depuis plusieurs mois, tous les jours, comme une information à la fois majeure et récurrente, on fait à cette occasion de la publicité pour le mouvement de gangsters marxistes, communistes, que sont les FARC. Tous les jours, ceux-ci bénéficient d’une campagne publicitaire qu’ils n’auraient jamais espérée sur les médias du monde entier et tout ceci à partir d’un des gestes les plus odieux, les plus immondes dans la criminalité, qui est la prise d’otages. Les FARC en effet détiennent plusieurs milliers de gens qui sont enlevés, et qu’ils relâchent contre rançon, ce qui constitue un volet de leur activité, l’autre volet étant consacré, plus encore qu’à l’attaque du gouvernement colombien, au trafic de la drogue. Et ces gens-là sont mis en scène, et leur geste de libération de deux pauvres femmes présenté comme une espèce de générosité extraordinaire, piège dans lequel nous devrions tomber. Je trouve cela scandaleux.

    Quant à l’usage qui est fait de l’ancienne candidate à la présidence de la République colombienne, dont on dit qu’elle est franco-colombienne... Je suis un adversaire comme vous le savez de la double-nationalité qui a introduit une ambiguïté, une équivoque, c’est comme ça que nous avons été bénéficiaires du terroriste « franco-marocain », on répétait sur toutes les antennes : « le franco-marocain » qui a été condamné aux Etats-Unis, encore que celui-ci ait rejeté avec mépris la nationalité française. Or l’ancienne candidate à la présidence de la République de Colombie a dû sa nationalité française à l’un de ses mariages, révoqué depuis, d’ailleurs. Bien sûr, je me sens à son égard la solidarité qu’on a à l’égard de tous les gens qui souffrent, mais il y a des dizaines, des centaines de milliers d’enfants dans le monde qui meurent de faim, pour ne pas dire des millions. Il y a 7 millions de pauvres dans notre pays. Il y a des agressions scandaleuses, comme celle dont a été récemment victime la petite Anne Lorraine Schmitt, qui n’occupent pas cette place permanente. Nous sommes accrochés aux dires et aux actions de M. Chavez, qui est un des complices, un des amis, de la rébellion communiste des FARC, et par conséquent des méthodes qu’elle utilise. Je dois dire que c’est un des aspects les plus contestables de l’information que nous connaissons. Je le dénonce, et je ne me sens pas du tout solidaire du courant compassionnel qui est déclenché à cette occasion. Car le compassionnel est maintenant un des éléments de la formation de l’esprit public. Ce n’est pas la réflexion, ce n’est pas l’intelligence auxquelles il est fait appel, c’est au contraire aux sentiments : il faut faire pleurer Margot, et quand Margot est à la tête de l’Etat, c’est quand même embêtant.

  • Le Pen parle de la presse à la presse

    Extrait des vœux à la presse de Jean-Marie Le Pen, ce matin :

    Je sais à quel point il est difficile pour la presse d’être libre, puisqu’elle n’a pas, puisqu’elle n’a plus les moyens de son indépendance.

    Concernant la presse écrite, par exemple, sans subventions de l’Etat, il n’y aurait plus de grands quotidiens.

    Libération, qui est passé en 20 ans de 400.000 à 150.000 exemplaires, agonise depuis des années en dépit de recapitalisation cyclique, et ce journal d’opinion est aujourd’hui entre les mains du grand capital qu’il dit ne guère aimer, propriété de monsieur Rothschild.

    Le Figaro, 300.000 exemplaires, vit grâce à la puissance financière du groupe Dassault.

    Le Monde, qui tire encore à 330.000 exemplaires, croule sous les dettes et peut d’un jour à l’autre, se retrouver sous la coupe d’un administrateur judiciaire.

    Comment pourrait-il en être autrement, lorsque les choix éditoriaux, impulsés par les média télévisuels, se portent systématiquement sur les leurres « people » ?

    Cette contre-information conduit à l’abêtissement du peuple français qui serait seulement déplorable et choquant si les réalités géopolitiques, économiques et sociales n’entrainaient inexorablement la France vers l’abîme.

    Je ne peux mieux dire, mesdames et messieurs, l’importance de votre rôle, de votre fonction dans un régime politique de liberté.

    Le “quatrième pouvoir”, selon l’expression du grand philosophe anglais Edmund Burke, tient un poste-clé : celui de de gate-keeper, c’est-à-dire de “portier”. En triant les informations, il commande l’entrée dans l’espace du débat public, donc de la conscience publique.

    Le pluralisme politique est donc la condition essentielle de la démocratie. Celui –ci se décline en pluralisme partisan et en pluralisme des opinions, lesquels supposent le pluralisme de l’information.

    En effet, le principe de libre choix des électeurs dans le vote n’a aucun sens s’ils ne sont pas correctement informés des enjeux du débat politique.

  • Le Pen demande à Sarkozy de dissoudre la commission Attali

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon le Figaro, la Commission Attali en charge de réfléchir sur la croissance, propose de relancer l’immigration, qui serait «  une source de création de richesse, donc de croissance », et permettrait de détendre le marché du travail.

    Alors que 10 millions d’immigrés se sont installés chez nous en 30 ans, au rythme désormais de 400.000 personnes supplémentaires chaque année, et que cette immigration, principalement d’assistance, est une cause majeure de l’appauvrissement du pays, Monsieur Attali, ancien Conseiller du Président Mitterrand,  propose d’accroître les flux d’entrées.

    On croit rêver mais c’est un cauchemar politique, économique et social que prépare cette Commission. Je demande solennellement au Président de la République de la désavouer et de la dissoudre, au nom des promesses de sa campagne, de sa mission de défense des intérêts de la nation et du simple bon sens.

  • Le Pen confirme la mise en vente du « Paquebot »

    Jean-Marie Le Pen a confirmé ce matin sur LCI que le Front national avait décidé de vendre son siège national de Saint-Cloud : « Nous nous sommes résignés à vendre notre siège parce que nous voulons honorer les dettes que nous avons faites. » D’autre part, « nous répondons de nos candidats, et par conséquent nous sommes obligés de taper en quelque sorte dans nos réserves et le siège national c’était notre garantie et notre réserve financière ».

    En attendant, le Front national se trouve « pratiquement sans moyens financiers » au moment d’aborder « deux campagnes électorales, les municipales et les cantonales, qui exigent beaucoup de candidats » : « Nous allons faire des candidatures de pauvres. Les Français auront peut-être l’occasion de s’y reconnaître, d’ailleurs... »

  • « Politique de civilisation » : opération poudre aux yeux

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen 

    Au soir du 31 décembre, on se demandait ce que voulait dire la « politique de civilisation ».

    Le président de la République nous a donné l’explication ce matin : c’est une formule qui permet de décliner un catalogue de promesses électorales.

    Chaque promesse de réforme est ainsi désormais énoncée au titre de la « politique de civilisation », comme naguère au titre de la « rupture ».

    Le fond du discours reste identique. Huit mois après son accession à l’Elysée, Nicolas Sarkozy est toujours en campagne électorale, et annonce de grands projets, en une nouvelle opération poudre aux yeux, tandis que la France réelle s’enfonce dans un terrible déclin.

  • Une politique de civilisation

    Lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, Nicolas Sarkozy a promis une « politique de civilisation ». Ce n’était qu’une formule, destinée à faire parler, et en effet elle a fait parler. Sans que personne n’aille en réalité voir plus loin que les mots. Car dans la classe politicienne, personne ne sait plus ce que serait une politique de civilisation. Et certainement pas Sarkozy, qui dans les principaux domaines mène une politique de dé-civilisation, c’est-à-dire de retour à la barbarie.

    Je ne peux qu’inciter mes lecteurs à aller sur le site du Front national pour entendre les vœux de Jean-Marie Le Pen aux internautes. Jean-Marie Le Pen ne fait aucune allusion à la « politique de civilisation », mais il dit, lui, ce que c’est.

    Extrait : « Quand l’Etat ne protège plus les Français, quand la police et la justice ne font plus reculer la délinquance, quand l’école n’est pas la passerelle vers l’emploi, quand l’armée n’a plus les moyens d’assurer notre indépendance, bref, quand la France n’est plus elle-même, que peut-on encore souhaiter ? Que la dernière grande institution qui protège encore nos compatriotes, la famille, soit la plus vigoureuse possible. C’est en son sein en effet que l’essentiel des besoins affectifs et matériels indispensables à l’équilibre de tout un chacun sont satisfaits depuis que le monde est monde. Je pense donc d’abord à ceux qui n’ont plus de famille. Je voudrais qu’ils sachent que la nation est leur famille, et qu’ils peuvent compter sur la solidarité qui leur est due au titre du rôle que leurs ancêtres ont joué dans la construction de notre pays et de son patrimoine. »

  • De l’inconvénient de Charm el-Cheikh

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Après la libération des hôtesses de l’air espagnoles et des journalistes français, Nicolas Sarkozy avait prononcé cette phrase historique : « J’irai chercher ceux qui restent, quoi qu’ils aient fait ».

    Mais le transfèrement des Français condamnés au Tchad a eu lieu aujourd’hui, tandis que Nicolas Sarkozy est en vacances à Charm el-Cheikh. Il n’aura donc pas pu réitérer sa médiatique opération libyenne.

    Les citoyens français, qui prennent déjà leur part dans la rançon exigée de l’Union européenne pour les infirmières bulgares, se demandent surtout  si c’est à eux qu’il revient aussi de payer la rançon de 6,3 millions d’euros exigée par le Tchad. Et combien de rançons ils devront payer à l’avenir dans des opérations de ce type.

    On attendrait du ministre des Affaires étrangères, spécialiste des questions humanitaires, une sérieuse réflexion sur l’activité humanitaire dans certains pays où elle devient une monnaie d’échange.

    Mais M. Kouchner a été aussi muet dans l’affaire tchadienne qu’il le fut dans l’affaire libyenne.

    Si Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un jet privé pour se rendre en Egypte, on constate que sur cet important et coûteux sujet n’y a pas de pilote dans l’avion France.