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Le Pen - Page 25

  • Nicolas Sarkozy en Algérie : un bilan désastreux

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le bilan de la visite d’Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie est désastreux pour la vérité historique, pour l‘honneur national, pour la France.

    Les faux parallèles qu’il a cru pouvoir établir entre les victimes des deux camps sont cruellement blessants, pour les pieds noirs, pour les soldats français, pour les harkis, pour tous ceux qui ont participé à la défense de ces anciens départements français après avoir participé à sa construction.

    Lorsqu’il qualifie le système colonial de « profondément injuste », d’« injuste par nature », il verse dans l’anachronisme, et c’est son jugement qui est profondément injuste. Peut-on lui rappeler que c’est la République qui a élaboré ce système ?

    Le message n’est pas équilibré, il est profondément brouillé, lorsqu’en rentrant à Paris il rend hommage aux harkis, à ceux qui ont combattu la barbarie du FLN, juste après avoir rendu hommage, à Constantine, à « ceux qui sont tombés les armes à la main pour que le peuple algérien soit de nouveau un peuple libre ». Et où a-t-il vu que le peuple algérien était libre en 1830 ? Sans parler de sa situation réelle aujourd’hui...

    Enfin, cela va sans dire, aucun contrat industriel ou commercial ne peut justifier la falsification de l’histoire et l’humiliation de notre pays.

  • Un bateleur de grand talent…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le président de la République est un formidable bateleur, et son talent explose à la télévision.
    Mais si l’on cherche à voir ce qu’il y a sous le déluge de mots et de promesses, on découvre que le roi est nu.

    Lorsqu’il annonce « une véritable révolution », il s’agit d’un nouvel aménagement des 35 heures. Utile, assurément, mais ce n’est qu’une petite réforme.

    Lorsqu’il prétend qu’en deux jours il a dénoué la crise de la pêche, c’est un tour d’illusionniste. Rien n’est réglé, car c’est Bruxelles qui décide, et Nicolas Sarkozy est soumis à Bruxelles.

    Lorsqu’il affirme avoir réglé la question des régimes spéciaux, il oublie de dire que les compensations risquent de coûter aussi cher aux Français.

    Et quand il annonce qu’il va vendre 3% d’EDF pour avoir les plus beaux campus universitaires, on se dit que le bateleur dépasse les bornes de la crédulité publique.

    Il se vante même d’avoir fait encore reculer le chômage, alors que tout le monde sait désormais que les chiffres sont bidouillés.

    Aussi génial que soit le bateleur, il reste dans l’illusion. Et les Français commencent à comprendre qu’on ne gouverne pas un pays par des tours de magie.

  • L’Europe va nous coûter cher...

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La France assurera la présidence de l'Union européenne au second semestre 2008. Rien n'est trop beau pour assurer le succès de la Présidence française et faire oublier les échecs en politique intérieure et la faillite de l'Etat reconnue par François Fillon lui-même.

    En effet, 190 millions d'euros (1,250 milliard de FF) ont été débloqués pour financer les différentes manifestations, à commencer par l'organisation de deux Conseils européens, neuf sommets avec les pays tiers et trente cinq Conseils des ministres européens.

    Excusez du peu !

    Nous pensons que ces dépenses exorbitantes n'apporteront rien de bon au peuple français et ne contribueront pas à renforcer l'image de la France en Europe et dans le monde. Gesticuler et paraître n'ont jamais remplacé l'action politique.

  • A Alger ou à Canossa ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’absence de toute réaction de l’Elysée aux provocations anti-françaises de personnalités officielles algériennes relayées par le journal El Khabar (qui n’est pas un organe confidentiel mais un quotidien tirant à 600.000 exemplaires) est stupéfiante.

    A quelques jours de sa visite d’Etat en Algérie, M. Sarkozy se laisse insulter et laisse insulter la France par un ministre en exercice et par le chef de l’Organisation des moudjahidine, organe officieux du pouvoir.

    M. Sarkozy va-t-il à Alger ou à Canossa ?

  • Le français n’est plus la langue de la République ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    On apprend, grâce à la CFTC, que pour les réunions des innombrables comités Théodule mis en place par le gouvernement, les ministères livrent aux participants des documents de travail rédigés en anglais, sans traduction, par exemple quand ces documents émanent de la Commission européenne.

    Il ne suffisait donc pas que M. Sarkozy aille chercher à Chicago son ministre de l’Economie, qui envoie des notes en anglais à ses collaborateurs de Bercy.

    Il est proprement inadmissible que le gouvernement français s’abandonne à l’euromondialisme au point de sacrifier la langue française.

    Pourquoi a-t-on inscrit dans la Constitution que le français est la langue de la République, si l’on bafoue ce principe en permanence ?

  • Le Pen à Matignon

    Jean-Marie Le Pen a été reçu en fin de matinée par François Fillon, dans le cadre des consultations que mène le Premier ministre sur la réforme des institutions.

    A sa sortie de Matignon, il a déclaré qu’il avait centré cette rencontre « sur des sujets concrets, parce que les institutions sont largement encadrées par l’Europe » et tout débat à ce sujet serait donc « largement hors de propos » : « J’ai beaucoup insisté sur le problème de la représentation proportionnelle, qui me semble nécessaire, pas simplement parce que je plaide pour mon sein, mais aussi parce que cela me paraît être un élément d’équilibre important pour la Nation.  » Et il a réitéré sa demande de rendre secrets les parrainages d’élus pour la présidentielle.

    Interrogé par les journalistes sur les émeutes à Villiers-le-Bel, il a déclaré : « Les populations se mobilisent quelle que soit la raison et créent des problèmes de sécurité publique, et pèseront d’un poids de plus lourd au fur et à mesure que, comme je le déplore, le poids des immigrés dans notre pays sera de plus en plus grand. Il y a une surpopulation étrangère dans nos banlieues, il y a un sous-emploi, ce qui fait que beaucoup de gens ont la faculté de se promener, de jouer de la moto ou de toutes sortes d’instruments, souvent avec des voitures volées... Cela crée des problèmes et en créera de plus en plus malheureusement, tant qu’on n’aura pas touché au fondamental, qui est l’immigration en France. »

  • Le sceau présidentiel de la corruption

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La mise en examen de Jacques Chirac pour détournement de fonds publics est le sceau présidentiel apposé aux minutes de la corruption politique de ces dernières décennies.
    Une corruption dans laquelle ont trempé tous les partis politiques, à l’exception du Front National.

    Une fois encore l’image de la France est salie par celui dont la fonction était de la valoriser.

    La malédiction Chirac est décidément interminable.

  • La grève n’est pas la solution

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les grèves qui paralysent la France sont la triste illustration d’une continuité qui attend désespérément la rupture.

    Les gréviculteurs manifestent une fois de plus leur incommensurable mépris des entreprises, des travailleurs, des parents d’élèves, des mères de famille.

    Les fonctionnaires ne sont pas les seuls Français à avoir des problèmes de pouvoir d’achat. Et ce n’est pas en pénalisant leurs concitoyens, en aggravant leurs difficultés, qu’ils arrangeront la situation.

    Redisons que la grève est un moyen désuet et ruineux de solution des problèmes sociaux.

    Seule une politique de solidarité nationale, de fraternité nationale, qui rompe avec l’euromondialisme destructeur, peut enrayer le déclin général et engager la société tout entière sur la voie du renouveau.

  • Le discours et le huis clos

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’Elysée avait annoncé que Nicolas Sarkozy allait prononcer un important discours sur l’Europe à Strasbourg.

    En réalité, le président de la République s’est contenté de répéter ses discours précédents.

    On relèvera seulement qu’il a osé dire qu’il a « été autorisé par le peuple français à faire ratifier le traité simplifié par le parlement français ». M. Sarkozy voudrait nous faire croire que son élection avait valeur de référendum.

    Il n’a pas dit un mot de la Turquie, réservant ses propos à ce sujet à quelques parlementaires, à huis clos. Pour répéter, en confidence, qu’il est contre l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, mais en prenant bien soin de ne pas s’engager à arrêter les négociations d’adhésion...

    On attendait la rupture, on a la dissimulation.

  • La tromperie européenne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La semaine dernière, le président de la République faisait allégeance au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Il a été immédiatement suivi par Mme Merkel. Dimanche, il a célébré un 11-Novembre européiste, reprenant la tromperie qui a déjà beaucoup servi d’une construction européenne ayant apporté la paix et la garantissant pour l’avenir. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, revenant tous deux de Washington, se retrouvent ensemble à Berlin avec leurs ministres respectifs.

    L’édification d’un super-Etat européen inféodé aux Etats-Unis d’Amérique, opérée à marche forcée sans demander l’avis des peuples, n’est certainement pas un gage de paix.

    La paix ne se construit pas contre les peuples, comme l’exemple yougoslave l’a montré, mais par une libre coopération entre nations, et des liens d’amitié, dont la condition sine qua non est le respect des souverainetés et des identités.