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Inde - Page 5

  • Islamisation : en Inde aussi

    AFP :

    Une enseignante indienne qui refusait de porter le voile intégral comme le demandaient les élèves d'une université musulmane de Calcutta, dans l'est de l'Inde, n'a pas pu dispenser son cours pendant trois mois, rapporte jeudi le quotidien The Indian Express.

    L'université Aliah de Calcutta, première université musulmane de l'Etat du Bengale occidental (est), n'impose pas de code vestimentaire mais le syndicat étudiant a exigé que les enseignantes se couvrent pendant les cours.

    Sirin Middya a déclaré au quotidien The Indian Express avoir refusé de se soumettre à cette demande et avoir été privée d'enseignement pendant 3 mois.

    "La plupart des professeurs n'aiment pas le diktat des étudiants concernant le port de la burqa mais elles n'ont pas d'autres choix que de l'accepter", a-t-elle souligné. "C'est une talibanisation des locaux éducatifs et personne ne vient à notre secours", a-t-elle dénoncé.

    L’AFP conclut sa dépêche en notant que les musulmans en Inde sont « souvent victimes de discrimination ». Sic.

  • Les islamistes du Kerala appliquent la charia

    Alors qu’il revenait de l’église, dimanche, un professeur du collège Newman de Thodupuzha (Kerala, sud de l’Inde) a été assailli par un groupe de musulmans fanatiques qui lui ont sectionné la main droite.

    Ce professeur, TJ Joseph, avait rédigé pour ses étudiants une question jugée blasphématoire par les musulmans. En avril, des manifestations avaient été organisées. Le professeur avait été arrêté, puis suspendu.

    La question faisait partie d’un examen de malayalam (la langue officielle du Kerala). Il fallait rétablir la ponctuation dans un texte (d’un auteur du Kerala) où un fou dialogue avec Allah. Le crime de TJ Joseph était d’avoir appelé le fou « Mohammad ».

    Le Kerala est cet Etat de l’Inde où vit une importante communauté catholique de rite syriaque (malabar) remontant au tout début du christianisme : les « chrétiens de saint Thomas ». Le collège (cardinal) Newman de Thodupuzha dépend de l’évêché de Kothamangalam. Sur la page Thodupuzha de Wikipedia, on peut lire : « Les catholiques syriaque, les hindous et une minorité musulmane coexistent en harmonie, ajoutant à la diversité de foi et de religion. Les membres de la minorité musulmane sont pour la plupart des rawthers, qui sont des guerriers du raja de Madurai qui ont migré de Madurai et de Tanjore dans le Tamil Nadu. »

    Jusqu’ici, les avertissements sur la recrudescence des attaques musulmanes étaient considérés par les autorités communistes comme de la propagande hindoue.

  • Inde : et maintenant le Madhya Pradesh

    La conférence épiscopale indienne fait savoir que la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Jabalpur (Etat du Madhya Pradesh) a été incendiée jeudi dernier.

    Les responsables de l'attaque seraient des membres du groupe radical hindou « Dharm Raksha Sena », que des témoins oculaires ont vu s'éloigner des lieux.

    L'édifice a subi des dommages irréparables, surtout au niveau de l'autel majeur et des vitraux.

    Il s'agit de la troisième attaque contre des chrétiens dans cet Etat, après l'agression du gardien de nuit de l'école du couvent du carmel, le 31 août dernier, et l'incendie d'une église à Ratlam.

    C'est aussi l'agression la plus grave de ces derniers jours, après les attaques d’églises dans le Karnataka.

    L’AED appelle à prier pour les chrétiens de l’Inde, spécialement demain, fête de Notre Dame de la Merci.

  • En Inde, ça continue

    En Inde, dans l’Etat d’Orissa, les attaques se poursuivent. Et en outre les hindous contraignent les chrétiens à se convertir à l’hindouisme et à attaquer leurs propres églises…

    Dans un communiqué publié sur le site de la Conférence épiscopale indienne, le P. Babu Joseph, son porte-parole, signale que les attaques contre les institutions chrétiennes se poursuivent. Lundi 1er septembre, dix lieux de prière ont été détruits dans le village de Kundra, dans la région de Jayapur. Cinq villages ont été attaqués et pillés à Tikabali Block. A Mondasore, une église, un couvent et deux auberges ont été détruits.

    « Nous sommes extrêmement préoccupés car en dépit des promesses de Shri Naveen Patnaik, le ministre responsable de l'Etat d'Orissa, au premier ministre Dr. Manmohan Singh, de maîtriser la violence à Kandhamal, nous constatons qu'il n'y a pas eu beaucoup d'amélioration dans les régions de Kandhamal frappées par les émeutes. Même si des forces de sécurité ont été déployées à Kandhamal, les fondamentalistes continuent d'attaquer les chrétiens et leurs institutions en toute liberté. »

    Il ajoute que les évêques ont été « choqués d'apprendre que les chrétiens d'Orissa, qui ont déjà été victimes de la violence, sont maintenant contraints à devenir hindous et à attaquer leurs propres églises, dans lesquelles ils ont loué le Seigneur pendant si longtemps. Cela est parfaitement inhumain et représente une grave violation des droits de l'homme ».

    Les évêques demandent instamment au ministre responsable de l'Etat d'Orissa de prendre des mesures fermes contre les agresseurs « et de défendre les chrétiens, leurs maisons et leurs institutions, qui sont continuellement attaqués par les groupes fondamentalistes ».

    Ils demandent également à l'administration publique « d'être vigilante en ce qui concerne les re-conversions forcées car il s'agit d'une grave violation du droit constitutionnel des personnes à vivre dans le pays sans peur ».

    (Zenit)

  • Inde : un bilan provisoire et la réponse des chrétiens

    Selon l’agence Misna citée par Zenit, les victimes des violences dans l'État d'Orissa s'élèvent à 14 ; en outre 12 morts ont été enregistrés dans le district de Kandhamal, dont six à Barkhama. 42 églises ont été brûlées, dont une dizaine pentecôtistes et baptistes, ainsi que trois couvents catholiques, cinq centres d'accueil, sept instituts pastoraux et quelque 300 habitations incendiés ou endommagés.

    « En signe de solidarité avec nos frères et sœurs et en signe de protestation contre les atrocités commises à l'encontre de la communauté chrétienne et d'autres personnes innocentes », toutes les écoles catholiques de l'Inde resteront fermées ce vendredi, a indiqué la conférence épiscopale indienne. Le cardinal Varkey Vithayanthil, président de la conférence épiscopale, invite « toutes les communautés catholiques à manifester pacifiquement pour s'opposer à de nouvelles attaques à l'encontre des chrétiens dans plusieurs parties du pays », exhortant la communauté catholique à « observer dimanche un jour de jeûne et de prière pour l'harmonie entre les religions et la paix en Inde ».

    En dépit du déploiement massif de la police, la situation reste très tendue, surtout dans les zones rurales où les forces de l'ordre ne sont toujours pas arrivées, a indiqué Alphonse Toppo, secrétaire de l'évêque de Sambalpur: « Nous sommes très inquiets au sujet des sans-abri, difficilement quantifiables, qui, pour se mettre à l'abri des violences, se sont réfugiés dans les forêts où ils sont depuis quatre jours sans nourriture ni eau. Dans ces zones, la forêt est très dense et pas même la police ne sait comment retrouver et rapatrier ces personnes. ».

    Les violences des groupes radicaux hindous Vhp (Forum mondial hindou), Bajaral Dal et Rss (Corps volontaires nationaux) ont été condamnées par nombre de représentants politiques de l'opposition, mais aucune condamnation ouverte n'est encore parvenue du chef de l'exécutif de l'Orissa, Naveen Patnaik, le parti au pouvoir étant allié au Parti Bharatiya Janata, formation nationaliste hindoue proche des mouvements radicaux.

    Les informations ci-dessus sont diffusées par Zenit. On en trouvera d’autres sur e-deo, reprises et traduites depuis Asianews.

    On lira aussi l’article de Sandro Magister, et celui de Vittorio Parsi qui lui fait suite : les hindous extrémistes ne supportent pas que l’Eglise catholique travaille à sortir les dhalits (hors caste, « intouchables) de leurs conditions d’esclave.

  • 10 églises attaquées en Inde

    Des Hindous, soutenus par le Vishwa Hindu Parishad (Conseil mondial Hindou), ont mis le feu à six églises et en ont pillé quatre autres au cœur de l'Etat d'Orissa, dans l’est de l’Inde. Un jeune homme est mort dans ces attaques et 30 autres personnes ont été blessées.

    Les autorités ont imposé un couvre-feu dans les quatre villes où ces violences ont eu lieu. Le chef du gouvernement de l'Etat, Naveen Patnaik, a lancé un appel à la paix, affirmant sur une chaîne de télévision, que l'Etat d'Orissa a « une longue tradition de bonne entente entre les communautés » et qu'il « faut la maintenir ».

    Selon les autorités, les violences dans les églises se sont produites au lendemain d'une attaque contre un leader hindou appelé Swami Laxmananand Saraswati, qui fait campagne contre la conversion au christianisme d'Hindous de castes basses (la majorité des chrétiens convertis sont en effet des dalits, ou intouchables).

    La conférence épiscopale s'est dite « profondément choquée » par des « attaques soigneusement planifiées contre des chrétiens innocents », et a appelé le gouvernement indien à assurer la sécurité de « la minuscule communauté d'Orissa ».

  • Campagne antichrétienne en Inde

    Selon des tracts distribués dans le district de Chitradurga, dans le Karnataka, Etat du sud de l’Inde (capitale Bangalore, au nord du Kerala), les chrétiens « doivent abandonner immédiatement le territoire indien, ou revenir à la religion mère de l’hindouisme ». S’ils ne le font pas, ils devront « être tués par tous les bons Indiens, qui démontreront ainsi leur virilité et leur amour de la patrie ».

    L’information est donnée (en italien et en anglais) par AsiaNews, l’agence de l’Institut pontifical des Missions étrangères de Milan, et répercutée en français par Zenit.

    Ce tract a été distribué le 20 août à des milliers d’exemplaires, et il fait une liste des « crimes » des chrétiens : « Ils traitent tout le monde de la même manière ; éduquent les orphelins dans le but de les convertir ; organisent des soins de santé pour qui ne peuvent se les permettre ; permettent des mariages libres et des échanges commerciaux aussi entre ceux qui ne devraient pas se fréquenter ».

    Le texte est signé par Bajrang Dal et par l’Hindou Jagrutika Samiti, deux groupes extrémistes hindous qui se déchaînent depuis quelque temps contre l’activité sociale des chrétiens du Karnataka.

    Sajan K. George, président du conseil des chrétiens indiens, commente ce nouvel épisode : « La circulation de ces tracts est endémique, mais c’est seulement le dernier acte d’une campagne antichrétienne déjà en acte dans l’Etat depuis quelque temps. Il y a désormais des mois qu’en pleine liberté les nationalistes attaquent les rencontres de prière, battent sauvagement les pasteurs chrétiens et brûlent nos livres sacrés. Certes, ce dernier acte fait encore plus peur parce qu’il invite à nous tuer ». C’est justement pour cela que « tous nos frères indiens, les media, et le gouvernement doivent intervenir : notre communauté a peur, et les extrémistes sont capables de tout. Cette odieuse bataille doit s’arrêter le plus vite possible, déchaînée par la politique sous le faux prétexte de la religion ».